Résultat de recherche pour "seconde guerre mondiale"

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Une gouvernance mondiale en faillite ?

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Une gouvernance mondiale en faillite ?

Dans un contexte de multiplication des conflits, l’ONU semble impuissante face à sa mission de sécurité colective.

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Les guerres dans le monde depuis 1945

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Les guerres dans le monde depuis 1945

L'évolution des conflits depuis 1945 : nature, formes et enjeux des guerres modernes. Une analyse géopolitique.

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Le camp d’Auschwitz

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Le camp d’Auschwitz

193 photos prises par des SS à Auschwitz révèlent l'horreur de la sélection des Juifs hongrois en 1944. Décryptage.

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Conseil lecture : « Replay : Mémoires d'une famille »

Conseil lecture : « Replay : Mémoires d'une famille »

Trois exils, trois voix, trois voyages forcés pour revenir sur les deux guerres mondiales.

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La France des Trente Glorieuses

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La France des Trente Glorieuses

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la France est ruinée. Mais le pays ne tarde pas à se reconstruire.

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Primo Levi, Si c'est un homme

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Fiche élève

Primo Levi, Si c'est un homme

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Conseil ciné : « Le temps d'aimer »

Conseil ciné : « Le temps d'aimer »

Une histoire d'amour avec pour toile de fond les enjeux de la Libération.

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Le débarquement du 6 juin 1944

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Le débarquement du 6 juin 1944

Cette vidéo permet de comprendre comment a été organisé et pensé le débarquement du 6 juin 1944

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Moi, Ota, rivière d'Hiroshima - Jean-Paul Alègre

Téléchargez gratuitement le livret pédagogique de Moi, Ota, rivière d'Hiroshima de Jean-Paul Alègre pour guider vos élèves dans l’étude de cette pièce bouleversante et universelle.

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Conseil podcast : « Jean Moulin, un Français libre »

Conseil podcast : « Jean Moulin, un Français libre »

Un portrait vivant en 5 épisodes pour mieux connaître le parcours et les actions de celui qui incarne la Résistance.

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Diplomatie - Cyril Gély

Téléchargez gratuitement le livret pédagogique de Diplomatie de Cyril Gely pour guider vos élèves dans l’étude de cette pièce marquante et engagée.

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Le soulèvement du ghetto de Varsovie

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Le soulèvement du ghetto de Varsovie

Cet extrait revient sur les conditions du soulèvement du ghetto de Varsavie et ses conséquences sur la population juive. 

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Demandez le programme 2024-2025 !
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Demandez le programme 2024-2025 !

N° 686 – Septembre 2024 La littérature à l’assaut du racisme On s’accordera pour dire que le racisme est un fléau. Pour le combattre sans s’exposer à des discours moralisateurs souvent bien peu efficaces, on choisira la lecture de textes forts. En 3 e , une nouvelle édition scolaire permettra de découvrir Récitatif de Toni Morrison. N° 687 – Décembre 2024 Littératures francophones du monde arabe Au collège, les entrées des programmes peuvent être déclinées à travers des oeuvres de la francophonie. Ainsi pour traiter « la ville » ou « individu et société, confrontation des valeurs », ce numéro proposera des textes d’auteurs francophones venus du Maroc, d’Algérie, du Liban… N° 688 – Mars 2025 Lire, du déchiffrage à la compréhension Pour les professeurs de français, les activités liées aux compétences de lecture constituent un véritable mille-feuille : tester et travailler la fluence, proposer des stratégies de lecture afin d’améliorer la compréhension de l’écrit, lire des livres pour le plaisir… N° 689 - Mai 2025 1945-2025 : mémoires de guerre Pour le quatre-vingts ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale, la NRP proposera une séquence pour chaque niveau en variant les supports et les formats : journal, roman, album, bande dessinée… Pour vous abonner, rendez-vous sur le site rubrique  Abonnement .

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Le Moyen-Orient dans la stratégie américaine

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Le Moyen-Orient dans la stratégie américaine

Une analyse de l'importance stratégique du Moyen-Orient pour les États-Unis, au travers d'une activité de cartographie.

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Les États-Unis dominent la course aux Nobel

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Les États-Unis dominent la course aux Nobel

Cet article permet de comprendre le leadership des États-Unis dans l’obtention des prix Nobel.

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Les enjeux géopolitiques du golfe Persique

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Les enjeux géopolitiques du golfe Persique

Une vidéo pour aborder deux points du programme : les conflictualités au Moyen-Orient et la Chine à la conquête des mers.

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Pierre Bayard, de la critique à la classe - Une « machine » à lire et à faire lire autrement
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Pierre Bayard, de la critique à la classe - Une « machine » à lire et à faire lire autrement

Par Louise Bernard, Louis Boulet, Francesca Cavazza, Sarah Kapétanovic, Arnaud Sainsot, François Schiefer, Marie Tréhard, professeurs-stagiaires à l’INSPE Paris, sous la responsabilité d’Antony Soron, formateur lettres Méthode, curiosité et expérimentation ont été les maîtres mots de la journée d’étude « Enseigner la littérature en lisant Pierre Bayard », organisée à l’INSPE de Paris le 8 février 2023. Ouvrant cette plongée dans l’œuvre du chercheur, enseignant et essayiste de l’université Paris 8, l’universitaire Caroline Julliot a ainsi présenté le réseau InterCriPol qu’elle préside : véritable Interpol de la fiction, ce collectif de chercheurs revisite les œuvres littéraires comme des détectives. Quelles possibilités l’enquête bayardienne donne-t-elle au professeur ? Combler les blancs dans l’œuvre Inès Hamdi, professeure en collège, a interrogé la critique interventionniste bayardienne comme potentiel « secours » pour les élèves et l’enseignant. Selon Bayard, en effet, les oeuvres littéraires comportent des ellipses dans lesquelles les élèves peuvent investir le texte. À partir de la nouvelle policière « Quand Angèle fut seule… » de P. Mérigeau, Inès Hamdi a proposé à ses élèves de résoudre le mystère en question par des hypothèses d’enquête. Et si le vrai coupable était une autre personne que celle suggérée par l’auteur ? Et si des détails parsemés dans le texte nous conduisaient vers d’autres pistes ? L’enseignante a souligné que laisser libre cours à l’imagination des élèves leur permet de réécrire le texte pour se l’approprier. Parce qu’un livre se réinvente à chaque lecture et connait des existences aussi nombreuses que les consciences qui le parcourent. Une autre application des théories bayardiennes a été mise en œuvre par Milly La Delfa, professeure en lycée. Elle invite ses élèves de 2de à laisser des traces de leur lecture dans leur livre traité comme un objet qui leur appartient et sur lequel ils peuvent écrire, dessiner, coller des papiers… Ces annotations ou dessins sont censés matérialiser leurs impressions. Ces traces permettent au professeur de se représenter la saisie première du texte par ses élèves en vue de la conception de sa séquence. Il ou elle prête notamment ainsi son attention aux points de résistance. Lire Bayard, écrire sur soi Anne-Sylvie Schertenleib, professeure au Gymnase d’Yverdon (Suisse) a développé quant à elle un projet très ambitieux. Elle a voulu travailler non pas à la manière de Bayard, mais sur les textes du critique. Elle a d’abord demandé à ses élèves de lire, dans le cadre d’un cours de spécialité au lycée, Aurais-je été résistant ou bourreau ? (Minuit, 2013). L’auteur, né en 1954, se dit né en 1922, comme son père, afin d’être un adulte qui traverse la Seconde Guerre mondiale. Ils réactivent ensuite cette question dans des travaux d’écriture personnels, en s’appuyant sur la notion de « narrateur personnage délégué », sorte de double d’eux-mêmes ; les uns s’imaginent en contestataires dans l’Iran d’aujourd’hui, l’autre questionne la place de la foi dans l’engagement résistant. Les productions d’élèves ont frappé l’auditoire par leur intensité et leur pertinence, contestant l’habituelle neutralité distante des élèves vis-à-vis de la littérature. La démarche bayardienne de critique de dédoublement, réappropriée par l’actualisation des questionnements des personnages de fiction, a permis aux élèves de produire des réflexions qui interrogent leur place de citoyens au sein de la société. Ne pas lire les livre dont on parle… à l’école Dans son essai Comment parler des livres que l’on n’a pas lus ? (2007), Pierre Bayard questionne notre lien à la « bibliothèque collective » des livres qu’il faut avoir lus, allant jusqu’à présenter des « manières de ne pas lire ». Son concept de « non-lecture » a inspiré l’universitaire Maïté Eugène, qui interroge dans ses travaux la figure du non-lecteur scolaire. Elle a ainsi pu les catégoriser en distinguant les réticents, les réfractaires et les perplexes. Ses travaux tendent à démontrer par exemple que le « réticent » réussit les contrôles de lecture sans avoir lu, tandis que le « réfractaire » entre en résistance face aux livres et rejette de manière définitive tout rapport à la lecture. Le « perplexe », enfin, pratique la lecture extra-scolaire mais s’interroge sur l’intérêt du choix du livre scolaire. Ces catégories, poreuses, doivent être comprises comme une construction dynamique. Plusieurs pistes sont envisagées par Maïté Eugène pour travailler avec la “non-lecture”, notamment, penser la co-construction des interprétations par les élèves entre eux et avec l’enseignant. Les ouvrages de Pierre Bayard offrent diverses modalités d’enquête remettant au centre de toute entreprise de relecture le sujet-lecteur. La journée d’étude a pu démontrer que les professeurs avaient tout à gagner en s’en inspirant.

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Le théâtre, art vivant
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Le théâtre, art vivant

Par Claire Beilin-Bourgeois Quand les lumières s’éteignent dans la salle, le réel s’efface et le spectacle commence. Pour retrouver cette émotion en classe, ceux qui font le théâtre proposent des ressources aux enseignants. Des metteurs en scène et des comédiens mettent leur travail à disposition, de la répétition à la représentation et des éditeurs publient des textes d’aujourd’hui, accessibles et brillants. La représentation, expérience commune Entre le confinement de mars et celui de l’automne, les salles des théâtres ont pu lever le rideau le temps de quelques représentations. La joie des spectateurs à cette occasion dépassait de loin leur satisfaction face à la qualité de la représentation à laquelle ils avaient assisté. Même un peu plus épars et isolés des autres par un siège condamné, c’était le plaisir intense d’avoir partagé un moment, d’avoir été traversés par les mêmes émotions, d’être entrés ensemble dans le jeu des comédiens. Parions qu’après cette période où nous avons eu faim de relations sociales et d’expériences collectives, le théâtre pourra jouer sa part dans la restauration du ciment qui nous unit. Fréquenter les théâtres, par tous les moyens Puisqu’à tout malheur quelque chose est bon, la crise sanitaire qui a tellement affecté le monde de la culture a aussi porté son lot d’initiatives pour permettre en toutes circonstances de faire entrer le théâtre dans la classe. Lectures et répétitions partagées avec le public, représentations devant des salles vides filmées puis diffusées, retransmission de spectacles plus anciens… Les troupes et les théâtres ont tenté par tous les moyens de faire parvenir le frisson du spectacle vivant au sein de nos foyers. Beaucoup de ces vidéos et de ces podcasts sont désormais disponibles pour un usage en classes. L’intérêt pédagogique de ces ressources est indiscutable, leur fonction thérapeutique probable ! En pleine pandémie, le théâtre de la Ville (Paris) dirigé par Emmanuel Demarcy- Motta est allé jusqu’à proposer des « consultations poétiques et musicales » par téléphone. Chacun pouvait appeler, et après un rapide échange, se voyait offrir un texte dit ou une chanson. Une activité à reproduire en cours de français ? Lire des pièces contemporaines La part vivante du théâtre, c’est aussi l’élargissement du corpus des pièces étudiées à des auteurs vivants et à des œuvres qui reflètent le monde d’aujourd’hui. Pour faire entrer dans la classe quelques-uns de ces textes, Nathan s’est associé aux éditions L’avant-scène théâtre. Ensemble, ils proposent une édition scolaire de deux pièces ultra-contemporaines : Le Fils , de Florian Zeller et La Machine de Turing de Benoit Solès, créées toutes les deux en 2018. Destinées aux élèves de la 3 e à la 1 re , ces publications ont pour vocation de faire accéder des adolescents à des œuvres solides, littéraires, qui ont aussi remporté un énorme succès populaire. Une tragédie familiale : Le Fils , de Florian Zeller Nicolas, le personnage principal du Fils , est un jeune d’aujourd’hui. À l’aube de ses 17 ans, après le divorce de ses parents, il se retrouve perdu, incapable de donner un sens à son existence. Véritable tragédie, la pièce agit comme un miroir certes grossissant, mais dans lequel chacun peut voir une parcelle de son quotidien. Avec une certaine audace, et un réalisme troublant, l’auteur n’édulcore rien de ce qui empoisonne les relations familiales, conflits, jeux de pouvoir, culpabilité. Mais la vérité des dialogues est associée à une écriture qui exploite avec finesse les codes et les ressources du théâtre. L’intrigue se tend progressivement, jusqu’à ce qu’on pourrait appeler le double dénouement. Au-delà des mots, les didascalies très développées rappellent l’importance de tout ce qui fait sens dans la représentation, de l’incarnation des personnages par les comédiens aux objets qui s’accumulent parfois sur la scène. L’Histoire et l’histoire sociale dans La Machine de Turing de Benoit Solès La Machine de Turing de Benoit Solès a commencé sa carrière en juillet 2018 au Festival off d’Avignon, et le succès fut immédiat. L’intrigue suit le destin d’Alan Turing, l’inventeur d’une machine dont l’intelligence (artificielle) a permis pendant la Seconde Guerre mondiale de déchiffrer des messages ennemis, et ainsi d’orienter la stratégie alliée vers des victoires décisives. Mais le titre ne dit pas tout, et autant que le mathématicien, c’est l’homme Turing, homosexuel et victime d’une violence sociale et judiciaire inouïe, qui intéresse le dramaturge. En 3 e comme en 2 de , les élèves s’attacheront forcément à ce personnage qui progresse ainsi entre deux vertiges, celui d’une découverte fulgurante, et celui de la persécution, de l’exclusion, de l’anéantissement. Florian Zeller, Le Fils , coll. Carrés classiques , Nathan-L’avant-scène théâtre - Lire son interview Benoit Solès, La Machine du Turing , coll. Carrés classiques , Nathan-L’avant-scène théâtre

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Réorganiser le fonds de romans d’un CDI de collège - Lire au CDI
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Réorganiser le fonds de romans d’un CDI de collège - Lire au CDI

Par Catherine Rigout, professeure documentaliste membre de l’A.P.D.E.N. Pour le professeur documentaliste, comment rendre les œuvres visibles, afin de devenir, véritablement, un médiateur ? Comment inviter les élèves à se plonger dans un livre ? Une solution a été trouvée ici, inspirée par un livre : La Carte des 100 incontournables de ma littérature ado . Quelles lectures choisir ? Chaque année, je constate le poids des fictions dans les prêts des élèves et la part grandissante des BD et mangas dans ces prêts. J’observe aussi des élèves perdus, parfois effrayés, devant les rayonnages des romans, ne sachant quel titre choisir. La découverte de La Carte des 100 incontournables de la littérature ado réalisée par Tom et Nathan Lévêque en 2022 m’a aidée à envisager une réorganisation du fonds au service des élèves. J’ai alors retenu 9 catégories : romance , comédie , vraie vie , aventure/voyage , historique , policier/thriller , science-fiction/dystopie , fantastique/ fantasy , classiques . Deux semaines – avec l’aide d’une stagiaire – ont été nécessaires en fin d’année scolaire pour mener à bien cette réorganisation. Il nous a fallu vider les étagères, associer chacun des 2000 titres à sa catégorie, faire figurer cette catégorisation dans la base de données, remettre les titres en rayon, trouver une logique à la localisation des catégories, imaginer une signalétique et y associer un code couleur. Mission accomplie pour la rentrée 2022 ! « C’est mieux comme ça ! » Plusieurs élèves ont manifesté leur satisfaction devant cette organisation, plus lisible. Ils sont attirés par les catégories policier/thriller et fantastique/fantasy . Ils imaginent aussi des possibles par la découverte des autres catégories. Les conseils en direct sont facilités. Il est plus aisé d’aider un élève cherchant un roman sur la Seconde Guerre mondiale, un roman amusant ou une histoire qui fait peur. Et les liens entre les différentes catégories sont possibles : l’histoire qui fait peur peut se trouver en fantastique/fantasy mais aussi en policier/thriller . Chaque choix est l’occasion d’un échange. Et en classe ? Dans le cadre des séances d’EMI, les élèves de 6 e se familiarisent avec cette organisation et s’approprient les catégories définies par la professeure documentaliste. Le travail est ensuite repris avec le professeur de lettres. Une sélection de 10 romans est ainsi proposée à une classe de 6 e . Chaque titre est disponible en plusieurs exemplaires. Lors d’une première séance, les élèves découvrent la sélection. En s’aidant du titre, de la 1 re et de la 4 e de couverture, ils doivent rattacher chaque roman à la catégorie correspondante. Une mise en commun permet ensuite de valider leurs hypothèses. Puis chaque élève choisit un titre à lire intégralement. À l’issue de la période de lecture, les élèves, regroupés en fonction du roman lu, complètent une fiche-enquête qui les aidera à réaliser un bandeau permettant la mise en valeur des romans dans les rayonnages. NOTION INFO-DOCUMENTAIRE : CLASSEMENT Un classement désigne l'ensemble des opérations de mise en ordre qui permettent de situer physiquement les documents d'un fonds dans un espace. Il désigne le rangement matériel des documents sur un rayonnage. Un classement donne généralement lieu à la constitution d'une cote apposée au dos d'un livre et à une signalétique explicite pour l'usager. À consulter ici BIBLIOGRAPHIE Tom Lévêque / Nathan Lévêque. La Carte des 100 incontournables de la littérature ado . Grand Peut-être, 2022 Sélection proposée en 6 e Timothée de Fombelle et Isabelle Arsenault, Capitaine Rosalie , Gallimard Jeunesse, 2018. Historique Kate Klise et Sarah Mary Klise, 43, rue du Vieux- Cimetière. 1, Trépassez votre chemin , Albin Michel-Jeunesse, 2012. Fantastique/fantasy Agnès Laroche, Better world , Magnard jeunesse, 2019. Science-fiction/dystopie Hervé Mestron, Mystérieux voisins , Oskar éditeur, 2016. Policier/thriller Fabrice Nicolino et Catherine Meurisse, Ma tata Thérèse , éd. Sarbacane, 2012. Comédie Cassandra O'Donnell, La nouvelle , Flammarion-Jeunesse, 2019. Vraie vie Xavier-Laurent Petit, Mission mammouth : histoires naturelles , École des loisirs, 2020. Aventure/voyage Isabelle Renaud, Baby-sittor , Thierry Magnier, 2016. Vraie vie Éric Senabre, Megumi et le fantôme , Didier Jeunesse, 2017. Fantastique/fantasy Nathalie Somers, L'herboriste de Hoteforais , Didier Jeunesse, 2020. Fantastique/fantasy

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Le programme Baudelaire : les étudiants en parlent
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Le programme Baudelaire : les étudiants en parlent

Mis en place par la fondation Robert de Sorbon, le programme Baudelaire vise à promouvoir la culture française et l’égalité des chances. Il met à disposition de vingt jeunes par an une formation interdisciplinaire et expérimentale. Des étudiants bénéficiaires du programme ont pris la plume pour en dire plus… La culture et l’amour Imaginez un arbre au loin, en haut d’une colline. Il est beau, il est celui qui vous attire. Vous ne voulez que lui – au départ. Il vous semble personnel et personnalisé. Que ce soit un hêtre, un chêne ou un merisier : c’est le vôtre. Aussi, dans un certain sens, pourrions-nous appeler cet arbre « musique de Debussy », « rap urbain », « impressionnisme », ou « sculpture de Rodin ». Cet arbre représente notre marotte, ce qui nous fait vibrer. Il est notre appétence naturelle et profonde. Et des arbres comme cela, il en existe de disponibles pour chacun. La passion fait qu’on s’en approche. On remarque alors leur complexité : branches, ramifications. Puis viennent les racines qui dérivent vers une immensité, elle-même formée d’autres arbres encore bien cachés. Cette vaste forêt est le monde de la culture. Tout y est lié de ramures, d’évolutions, d’interconnexions élémentaires ou élaborées. Le début de cette exploration est une action tout sauf anodine : il s’agit du début d’un cheminement, inconscient ou pas, vers un nouveau monde. Dès lors, happés par notre curiosité, on ne peut plus faire demi-tour. Nous voulons naturellement connaître la suite. C’est de cette manière que la culture nous a piqués, nous, les étudiants du programme Baudelaire. Cette année, nous avons pu constater les liens racinaires, rhizomiques, entre ignominie de la Shoah et Histoire, Dessin, Écriture, Musique, Poésie, Théâtre ou Littérature. Ainsi, ce programme éminemment culturel semble aboutir au constat d’un lien indissociable entre amour et culture. L’amour étant la dynamique qui guide la culture. L’amour est un sentiment universel reliant les hommes, quels qu’ils soient, d’où qu’ils viennent. La culture est, quant à elle, un appel du pied aux curieux qui cherchent des réponses, en même temps qu’un rassemblement collectif à l’aune de ce que l’on aime communément. La culture étant créée par des personnes qui veulent partager une émanation de leur esprit, elle est entretenue par ceux qui aiment cette émanation. Ces derniers la font vivre en la réinterprétant et/ou en la réinventant. Elle vient également d’autres individus qui la partagent car ils en aiment aussi certains aspects. Ces passionnés dévoués tentent de nous montrer ce qui leur semble être digne d’être partagé, et ils nous signifient que ce qu’ils partagent peut nous rassembler. Sur fond d’amour de l’autre et d’amour de la création, ils en sont les messagers. Cet amour de l’autre est donc particulièrement remarquable dans le programme Baudelaire. On a voulu y rassembler des étudiants passionnés avant tout, sans considération sociale (alors que la culture a tendance malheureusement à favoriser les ségrégations entre ceux qui veulent la détenir, la freiner, l’arrêter, ou encore la garder pour eux). La culture doit être le lot de tous. Le Programme Baudelaire, par amour des autres, nous pousse ainsi à trouver et/ou explorer nos marottes, puis à les exploiter. Il incarne, à mon sens, l’esprit universaliste de la culture, empli de l’amour de l’autre et de celui de la création, en l’offrant à chacun. Lucien Mornat Retranscrire, incarner sans s’approprier « Je retourne ma peau, je traque l’inconnu. Je découvre un monde. » (Jean Cocteau) Dans le cours de littérature du programme Baudelaire, un projet touchant et ambitieux nous a été confié : retranscrire l’histoire de Monique Valcke Strauss, qui a grandi dans le monde chaotique de la Seconde Guerre mondiale. Elle a déposé sur des pages vierges ses souvenirs, essayant d’être la plus précise et honnête possible. Son regard sur le passé étant aujourd’hui empreint d’une interprétation adulte et réfléchie concernant chaque fait, elle nous livre un dialogue sincère entre l’enfant qu’elle fut et la femme qu’elle est devenue. Notre travail d’écriture convoque la précision et la retouche. Il s’agit de recoudre les mailles du récit qui se délient parfois, de combler les creux de la mémoire et de développer certaines relations qui le méritent, car le texte de Monique est une formidable mine de détails et de souvenirs qu’elle n’a pas toujours osé développer en raison de sa modestie. Souvent, lors de nos échanges, nous l’avons poussée dans ses retranchements, afin qu’elle nous précise les choses. Ainsi, nous devions creuser l’histoire et éclairer le texte à l’aide de détails qui renforceraient certains souvenirs confus. Mais ma grande appétence pour l’écriture m’a emportée : par inadvertance, je me suis approprié le texte. Sans m’en rendre compte, mon travail de réécriture devenait trop personnel, trop intime. On pouvait deviner ma patte dans certaines tournures de phrases, certainement trop romanesques, alors que Monique souhaitait un texte très épuré. Ce travail nous a donc demandé une grande rigueur et une forme d’honnêteté intellectuelle. Pour que l’oeuvre vive, chacun a dû respecter le ton, le goût, la couleur de l’écriture propres à Monique Valcke Strauss. En voulant reformuler certaines phrases, je me suis heurtée aux écueils de cet exercice particulier, et j’en ai découvert la principale règle : devoir fondamentalement s’oublier, en apprenant à incarner jusqu’au bout l’être que l’on anime. J’aime me sentir contrainte par cette règle, car j’ai le sentiment de m’aventurer sur un sol insoupçonné, digne et fertile. Il s’agit aussi d’un devoir, semblable à celui du comédien envers son personnage. Il se doit de le trouver en lui. Alors, toujours aussi curieuse, je compte bien persévérer, en travaillant plus subtilement encore le texte de Monique Valcke Strauss, cette matière si précieuse. Félicité Guerbet Importance de la pratique D’ordinaire, à l’université, la théorie prime sur la pratique. Or, au programme Baudelaire, on découvre une pratique qui prend davantage de place que la théorie. À travers cette pratique artistique, on éprouve une certaine liberté, le droit de s’exprimer, d’écrire et de dessiner. Loin du cadre scolaire classique, ce sont des artistes avant d’être des professeurs qui nous accompagnent. On est entourés par des écrivains, un plasticien, un passionné d’Histoire, un dramaturge. Nous, les étudiants, nous sommes les acteurs de chaque projet et non de simples observateurs. Nos œuvres, nos mots sont une part de nous-mêmes, déposée dans ce programme encore jeune. Une singularité ressort de chacun de nous car nous ne sommes pas des élèves, mais des personnes avec une capacité de créativité et d’imagination. La pratique entraîne une liberté qu’on ne retrouve pas dans le cadre d’une scolarité académique. Pour la plupart, c’est une découverte permanente : un amour pour l’écriture, un goût pour l’art abstrait et des anecdotes inconnues découvertes dans les manuels d’Histoire. Enfin, les pratiques sont diverses et permettent une totale implication de notre part car tous nos sens se retrouvent stimulés. Natacha Da Silva-Baudry et Kadiatou Konaté Un jeu Le programme Baudelaire est une chance. Nous y suivons des cours pluridisciplinaires enseignés par des artistes. Le cours qui me touche tout particulièrement est la classe de poésie dirigée par Florient Azoulay. Avec lui, nous travaillons sur la poésie de Walt Whitman en vue d’un spectacle à la Maison de la Poésie. Nous y constatons la puissance qu’un mot peut receler. Avec lui, nous pouvons passer une heure à parler d’un mot unique, parfois de deux... Pour évoquer toute la puissance d’un mot et celle de son message, nous prenons des heures. Le temps est suspendu. Les poèmes, les rimes, les mots m’ont toujours fasciné. Lorsque j’étais enfant, je devinais que se cachait un réel pouvoir derrière les mots. Je devinais que le langage était magique. Et je n’avais qu’un désir : tout savoir. Mais pour cela, il me fallait lire, afin de déchiffrer les messages cachés. Cependant, je croyais que la littérature n’était pas pour moi, qu’elle me restait inatteignable du fait de ma dyslexie. Mais Madame Ladjali, ma professeure de français, m’a ouvert une porte. En cours, j’ai découvert la puissance de la littérature et peu à peu les mots me faisaient moins peur. J’apprenais à les dompter. Après le Bac, que paradoxalement j’ai eu grâce à mes résultats de français, ma professeure m’a proposé d’intégrer le programme Baudelaire, où j’ai pu vérifier et mettre en pratique toutes mes intuitions. C’est alors que le jeu a vraiment pu commencer. Jean Palomo Del Rio

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