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Le Cas étrange du Dr Jekyll et de M. Hyde - R.L Stevenson

Téléchargez  gratuitement le livret pédagogique de Le Cas étrange du Dr Jekyll et de M. Hyde de Robert Louis Stevenson pour accompagner vos élèves dans l’étude de ce classique du fantastique.

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Quel droit de la guerre aujourd'hui ?

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Quel droit de la guerre aujourd'hui ?

Une analyse de la violation du droit de la guerre dans les conflits actuels et sur l'état du système international.

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Ma langue et moi - Atelier d'écriture
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Ma langue et moi - Atelier d'écriture

Par Marie-Françoise Roger Proposer un atelier sur son propre rapport à la langue, langue maternelle, langue de l’autre, peut aider les élèves (4 e -3 e ) à se situer eux-mêmes. Deux écrivains, Leïla Sebbar et Aharon Appelfeld, apportent des pistes éclairantes pour mener à bien cette quête langagière. Le bruissement de la langue Aharon Appelfeld est né en 1932 près de Czernowitz – il a vécu dans la même rue que le poète Paul Celan. L’allemand est sa langue maternelle. Dans Histoire d’une vie , il narre comment il lui semble que son premier souvenir est né au mot Erdbeeren : « fraises ». Mais son enfance est baignée de plusieurs langues. Ses parents, des juifs athées et aisés, parlent l’allemand entre eux et avec lui, ses grands-parents, des juifs religieux, parlaient le yiddish, et les domestiques parlent ukrainien. Pendant la guerre, à dix ans à peine, il s’enfuit du camp où lui et son père ont été déportés (sa mère a été abattue pendant les pogroms de 1941) ; il survit soit seul, soit avec divers déclassés ukrainiens. À la fin de la guerre, il émigre en Palestine depuis l’Italie. Il évoque, dans le chapitre 18 d’Histoire d’une vie, son mutisme, son bégaiement, son sentiment d’être perdu : « Sans langue je suis semblable à une pierre ». À l’adolescence, en plus de l’hébreu qu’il ne sait pas, il a réapprend à lire et à écrire. « Pour moi, écrire, c’est chercher un foyer. Je suis arrivé dans ce pays – Israël – quand j’étais adolescent, je n’avais pas de parents, pas de langage. L’écriture est ainsi devenue une sorte de quête de moi-même. » Appelfeld se défie des « mots soigneusement choisis et des slogans ». Il écrit : « Je haïssais depuis mon enfance les mots précieux et prétentieux, auxquels je préférais les mots petits et tranquilles qui évoquaient des odeurs et des sons ». La langue des origines Leïla Sebbar, romancière et nouvelliste, est née le 19 novembre 1941 à Aflou (Hauts-plateaux dans le département d’Oran), en Algérie coloniale, d’un père algérien et d’une mère française, tous deux instituteurs. Elle vit en France à partir de l’âge de dix-huit ans. Leïla Sebbar a expliqué, notamment dans Je ne parle pas la langue de mon pèr e (2003) et L’arabe comme un chant secret (2007), que le fait de ne pas apprendre la langue arabe pendant l’enfance et l’exil dès son jeune âge adulte en raison de la guerre d’Indépendance ont créé chez elle un gouffre identitaire difficilement cicatrisable. « Je me suis perdue à moi […] Qui pouvait me reconnaître ? Mon père. Ma mère. Où je risquais d’être reconnue ? » dit-elle en s’interrogeant sur son identité. Ses interrogations renvoient systématiquement à son enfance : « Je sais que mon père était arabe, moi aussi ? » Dans L’arabe comme un chant secret , elle évoque ses rencontres, enfant, avec la famille de son père : « Tout me sépare de la mère et des sœurs de mon père. La langue, les gestes, les manières, les habitudes domestiques. » Elle se souvient des « rires de cette après-midi d’été dans une cour fermée, protégée par l’odeur du figuier mêlée au miel des gâteaux que nous allons emporter pour le voyage dans la Peugeot 202 noire. » Là encore, la langue de l’enfance est celle des couleurs, des odeurs, des saveurs… Pour ces deux écrivains, la langue maternelle est celle des sensations que transmet la mémoire. Ils ne se reconnaissent pas dans la langue apprise. Proposition pour un atelier Chaque élève s’interrogera sur son rapport à la langue. D’où lui vient-elle ? A-t-il ou elle déjà entendu d’autres langues ? Chacun a peut-être fait l’expérience d’instants où l’on peut se sentir dépossédé de sa langue. Perdu parce que l’on est en pays étranger, ou au milieu d’autres qui parlent une langue différente soit parce qu’elle est étrangère soit parce que ce n’est pas la langue à laquelle on est habitué. C’est une langue recherchée, trop savante, mêlée d’expressions locales, de mots rares que l’on ignore, inhabituelle par ses intonations, ses accents, ses particularités. Chacun se souvient de l’apprentissage de sa langue ou d’une langue étrangère, ses difficultés, ses plaisirs, essaie de mettre en mots les difficultés qu’il a pu ressentir, le sentiment d’être seul, incapable d’échanger avec l’autre qui ne parle pas la même langue, ou au contraire le plaisir que l’on a pu éprouver à découvrir la parole et l’écriture, ainsi que les échanges que permet l’apprentissage d’une langue. On fera le récit d’une de ces expériences.  

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Molière : 400 ans et pas une ride !
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Molière : 400 ans et pas une ride !

Par Claire Rouveron , professeure documentaliste dans l’académie de Limoges, membre de l’A.P.D.E.N. En janvier 1622 naissait Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière. Les 400 ans de la naissance du plus renommé des comédiens et dramaturges français seront célébrés toute l’année en France. Un travail en co-enseignement entre le professeur de lettres et le professeur documentaliste avec les élèves de 4e, dans le cadre de l’objet d’étude « Vivre en société, participer à la société », est l’occasion d’organiser une exposition interactive sur Molière. Vie et œuvre Les élèves travaillent, avec leur professeur de français, un corpus de textes sur le questionnement « Individu et société : confrontation de valeurs ?» intégrant des scènes extraites des pièces Les Femmes savantes , L’Avare et Le Misanthrope . De ces études de textes émergent les thématiques abordées dans les œuvres : l’éducation et la place des femmes dans la société, le mariage arrangé et la sincérité amoureuse, le rapport à l’argent, l’hypocrisie de la vie en société, entre autres. Les professeurs de français et documentaliste optent pour une exposition thématique sur Molière. Ainsi, les élèves sont répartis en groupes et travaillent sur les panneaux suivants : la vie de Molière, les 10 pièces incontournables, les citations « chocs » extraites des pièces de Molière, les adaptations phares des œuvres du dramaturge, les thématiques des trois œuvres précitées. Les élèves vont donc mener des recherches documentaires afin de constituer un corpus de documents textuels, iconographiques, sonores et visuels afin de rendre l’exposition interactive, grâce à des QR Codes. Et avant tout parce que le théâtre est fait pour être représenté, mis en scène et joué. Le professeur documentaliste travaille plus précisément la notion de besoin d’information et la formulation de mots-clés ciblés. La construction de parcours de lecture En complément des œuvres de Molière, les élèves proposent également des parcours de lecture sur les thématiques identifiées en intégrant des œuvres de fiction contemporaines, des ouvrages documentaires et des ressources vidéos. Ainsi, dans J’ai 14 ans et ce n’est pas une bonne nouvelle de Jo Witek, la situation vécue par Efi, la narratrice, entre en résonance avec celle d’Élise qui refuse d’épouser Anselme, le barbon de L’Avare . Les ouvrages documentaires Filles et Garçons, la parité et L’Égalité filles-garçons : pas bête traitent de la question de l’accès difficile à l’éducation pour les filles dans certaines parties du monde. Des adaptations biographiques et bibliographiques en bandes dessinées, albums et mangas sur Molière compléteront le corpus. NOTION INFO-DOCUMENTAIRE : Le besoin d’information vient du constat d’un manque de connaissances sur un sujet particulier, et donne lieu à un questionnement sur les moyens pour trouver des informations. La définition du besoin d’information et le questionnement permettent la formulation de mots clés . https://tinyurl.com/besoin-info BIBLIOGRAPHIE THÉMATIQUE Le mariage arrangé ou forcé - Louis Atangana, Chambre 27 , Editions du Rouergue, 2003 - Charlotte Bousquet, Le jour où je suis partie , Flammarion, 2017 - Janine Bruneau, La Petite Mariée , Milan, 2008 - Jo Witek, J’ai 14 ans et ce n’est pas une bonne nouvelle , Actes sud junior, 2021 La condition féminine et l’égalité filles-garçons - Des filles et des garçons , éditions Thierry Magnier, 2007 - Raphaële Frier, Aurélia Fronty, Malala : pour le droit des filles à l’éducation , Rue du Monde, 2015 - Carina Louart, Pénélope Paicheler, Filles et Garçons, la parité , Actes Sud junior, 2010 - Sandra Laboucarie, Stéphanie Duval, L’Égalité filles-garçons : pas bête , Bayard Jeunesse, 2019 Pour aller plus loin Chronique littéraire : Georges Forestier, Molière Molière, Le Médecin Malgré lui Molière, Les Fourberies de Scapin Molière, Monsieur de Pourceaugnac Molière, L'École des femmes

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La création graphique des manuels scolaires chez Nathan

La création graphique des manuels scolaires chez Nathan

Les graphistes et iconographes sont indispensables dans les maisons d’édition. Ils donnent envie d’apprendre aux élèves grâce à des maquettes sur mesure et enrichissent les manuels de visuels attractifs ! Commençons par les iconographes ! Comment interviennent les iconographes dans la création des manuels scolaires ? En collaboration étroite avec les éditeurs et les auteurs, les iconographes cherchent et sélectionnent des images (photographies, dessins, œuvres d’art…) pour illustrer de façon pertinente les textes ou les concepts des manuels. Ils font également un gros travail de recherche de documents pour alimenter et compléter les cours dans les manuels. Quels sont leurs critères de choix pour sélectionner des documents ?   Ce qui est recherché avant tout par un iconographe, ce sont des images qui ont du sens. Celles-ci doivent avoir une signification et être en lien logique avec le contenu du chapitre. L’iconographe doit « avoir l’œil », s’adapter à la demande, au support et au budget. En effet, avant de pouvoir les intégrer dans un manuel, il faut acquérir les droits des images. L’iconographe essaie de proposer des documents originaux, tout en restant vigilant sur les aspects juridiques et sur la qualité technique. Qu’est-ce qui est le plus intéressant dans le quotidien des iconographes ? Pour Gaëlle, iconographe , « c’est la recherche, la découverte de nouveaux concepts à illustrer. Je m’impose comme défi de réussir à trouver la bonne photo, et quelle joie quand on voit que l’image fonctionne ! ». Quelles sont les qualités requises d’un iconographe ? Selon Gaëlle, un iconographe doit être curieux, passionné, rigoureux. Il doit aussi faire preuve de patience car une image ne se trouve pas du premier coup ! Avoir une bonne mémoire et une connaissance des sources d’images est également très important pour être rapide dans les recherches. Une anecdote ou une devise à partager ? « Au cours de nos recherches, nous avons fait des rencontres magnifiques avec des personnages lumineux comme Serge Klarsfeld, plein d’humour et de talent  tel Gérard Fromanger (artiste peintre) . Nous avons également rencontré Alyssa Carlson, la future astronaute qui partira en mission sur Mars en 2033 … Nous avons également fait des découvertes étonnantes de collectionneurs fous, de savants déjantés, de sources d’images inédites… Dans ce métier il faut toujours rester en éveil ! », Gaëlle. Plongeons-nous maintenant dans l’univers des graphistes ! Comment interviennent les graphistes dans la création des manuels scolaires ? Les graphistes sont en charge de créer les maquettes des manuels scolaires de A à Z. Leur travail se fait en deux temps. Il y a une première étape qui est celle de la création du concept graphique, puis une deuxième étape qui est celle de l’exécution ou mise en page. Dans un premier temps, les graphistes créent le concept graphique du manuel. Ils jouent sur la typographie, sur la disposition des blocs, et apportent une ambiance colorée et agréable. La création des maquettes est une étape longue mais incontournable. En effet, elle nécessite de nombreux échanges et allers-retours entre les maquettistes et les éditeurs afin de cerner leur demande et mettre en valeur les éléments clés de la façon la plus claire possible. L’objectif est de créer une maquette claire et attrayante. Les maquettistes passent ensuite à l’exécution : ils déclinent le concept graphique sur tous les chapitres et toutes les pages du manuel. Quels sont les critères pour réaliser une maquette de manuel scolaire ? Un graphiste cherche avant tout à être le plus efficace possible. Il doit faire preuve de cohérence et rendre la lecture immédiate pour faciliter la compréhension. Il faut donc qu’il ait en amont une vision claire et précise des objectifs pédagogiques avant de créer la maquette. Qu’est-ce qui est le plus intéressant dans le quotidien de nos artistes ? Pour Julie, responsable artistique « c’est clairement la création ! J’aime rendre les informations claires, donner envie aux élèves. J’aime pouvoir transformer un contenu pédagogique en quelque chose de ludique ». Pierre-Yves, graphiste également, aime tout simplement le fait de pouvoir participer à un projet important comme celui de l’éducation.  « C’est l’aboutissement de quelque chose. J’ai conscience que mon travail va être utilisé par les élèves et que certains vont s’en rappeler. J’ai une grosse responsabilité car c’est en lien avec l’éducation ». Quelles sont les qualités requises d’un graphiste ? Pour Julie et Pierre-Yves, la qualité essentielle est la créativité. C’est un véritable challenge d’exprimer son art notamment dans l’éducation. Le graphiste doit constamment être en veille et être curieux de tout pour faire parler son imagination. Ses sources d’inspiration sont variées et proviennent de tout ce qu’il voit dans le monde culturel, dans la mode, dans les peintures, les livres jeunesses, les souvenirs, etc. Pour terminer, une anecdote ou une devise à partager avec nos lecteurs ? « Continuer d’être curieux pour être créatif », Julie « Vers l’avenir et au-delà ! »  car il faut toujours penser à ce qu’on fait plus tard dans le monde scolaire. L’avenir est un enjeu de la maison d’édition », Pierre-Yves

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