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Le modèle économique des réseaux sociaux - Lire au CDI
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Le modèle économique des réseaux sociaux - Lire au CDI

par Amélie Rouveron, membre de l’A.P.D.E.N La partie du programme de SNT (Sciences numériques et technologie) de la classe de seconde consacrée aux réseaux sociaux est parfois prise en charge par les professeurs documentalistes. Nous proposons une séquence pédagogique composée de quatre séances : une première séance introductive sur les réseaux sociaux numériques (RSN) et sur leur modèle économique, une deuxième sur le fonctionnement des réseaux sociaux et de leurs algorithmes, une troisième sur les traces et l’identité numériques et une quatrième sur les dérives et la cyberviolence. Panorama des RSN Cette séance introductive sur le modèle économique des RSN est l’occasion d’aborder un certain nombre de notions dont certaines sont à relier à l’EMI : cookies, données personnelles, économie de l’attention, influenceur, publicité ciblée, les règles de base du fonctionnement des réseaux sociaux, la distinction entre information, divertissement, communication et publicité. La séance commence par la projection d’un panorama historique des réseaux sociaux : les logos des réseaux sociaux et leurs dates de création sont projetés, et les élèves sont invités à identifier le réseau social correspondant à chaque logo et à en donner les principaux usages. Une fois ce tour de table terminé, les élèves construisent une définition commune d’un RSN. Une infographie sur les chiffres des RSN en 2022 permet d’observer et de commenter l’audience et la moyenne d’âge des utilisateurs pour chaque réseau social. Nous échangeons alors avec les élèves sur leurs habitudes, leurs usages et leurs représentations des RSN. « Si c’est gratuit, c’est toi le produit » Dans un deuxième temps, nous nous interrogeons sur les modalités d’accès aux RSN et sur les conditions de la gratuité de leur utilisation. La projection d’une vidéo 1 offre des exemples de données personnelles récupérées, ce qui permet la rédaction d’une définition d’une donnée personnelle et d’un cookie. Nous abordons alors les stratégies publicitaires sur les réseaux sociaux avec notamment la question de la publicité ciblée. Nous projetons alors des exemples de publicités contextuelles et comportementales issues de Facebook, Twitter et Instagram afin de questionner la notion de gratuité des contenus sur les RSN. Nous entrons dans le vif du sujet du modèle économique des RSN et de la monétisation des données personnelles. Nous souhaitons que les élèves prennent conscience qu’avec 4,7 milliards d’utilisateurs en 2022, les réseaux sociaux sont devenus le plus grand marché pour les annonceurs et les marques. La publicité et les influenceurs La troisième séance est consacrée au rôle des influenceurs comme relais des marques sur les RSN. Après un temps d’échanges avec les élèves, nous rédigeons une définition du rôle des influenceurs et une typologie de leurs activités en ligne. Nous abordons la question des publicités dans les publications des influenceurs et de leurs rémunérations en fonction de leurs audiences, de la taille de leurs communautés et de leur notoriété. Nous questionnons aussi les obligations légales des mentions dans les partenariats publicitaires et dans les publications sponsorisées. À travers des exemples de publications, les élèves déterminent si elles respectent ou pas les obligations légales. C’est ainsi l’occasion d’évoquer la publicité cachée. Nous terminons par les risques juridiques encourus par les influenceurs en cas de manquement à cette législation. D’autres modèles économiques possibles En conclusion, nous rappelons que, même si le modèle économique dominant des RSN est la publicité, il existe d’autres modèles économiques possibles : les commissions, les dons, les abonnements ou encore l’accès freemium. 1. Données personnelles : quand le numérique nous transforme en produit [en ligne]. Lumni, 17/11/2019 [consulté le 18/02/2023]. Disponible à l’adresse : https://www.lumni.fr/video/quandle-numerique-nous-transforme-en-produit   NOTION INFO-DOCUMENTAIRE : Médias sociaux en ligne Un média social est un outil de communication en réseau. Chaque profil identifié partage des contenus et entre en relation avec d’autres profils. Définition complète à consulter ici. SITOGRAPHIE INDICATIVE • Julien Baldacchino, « Influenceurs : «Ne pas révéler l’intention commerciale d’une publication, c’est puni par la loi », France Inter, 05/08/2021 tinyurl.com/rf-baldacchino • Vincent Fagot, « Twitter ou le difficile modèle économique des réseaux sociaux », Le Monde, 26/04/2022. tinyurl.com/lm-fagot • Héloïse Famié-Galtier, « Chiffres clés d’Internet et des réseaux sociaux en France en 2022 », BDM, 09/02/2022 https://tinyurl.com/bdm-framieg • Gilles Fontaine, « Le modèle économique des réseaux sociaux critiqué », France Inter, 16/10/2021 [consulté le 18/02/2023]. Disponible à l’adresse : tinyurl.com/rf-fontaine • Marjolaine Koch, « Influenceurs : peu de règles, beaucoup d’abus », et « enquête au royaume du mélange des genres » France Inter, 18/06/2021 et 19/06/2021 tinyurl.com/rf-koch1 – tinyurl.com/rf-koch2 • Vincent Matalon, « Accepter ou refuser les cookies ? On vous explique les nouvelles règles sur les traceurs publicitaires sur internet », France Info, 15/04/2021 tinyurl.com/fi-matalon  

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Rencontre avec Florian Zeller
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Rencontre avec Florian Zeller

Dans l’œuvre romanesque et théâtrale de Florian Zeller , très appréciée en France comme à l’étranger, trois pièces qui se font écho par leur titre générique – La Mère (2010), Le Père (2012), Le Fils (2018) – explorent la dimension tragique des liens familiaux lors de moments de rupture où les rôles vacillent. Découvrez aussi l'interview que Florian Zeller nous a accordé à l'occasion de la sortie du Carré Classique Le Fils >   Voir l'interview Comment interprétez-vous le succès de la figure du père dans la littérature contemporaine ? Il me semble que c’est une figure qui a toujours traversé la littérature, et pas seulement la littérature contemporaine. C’est encore plus vrai pour la littérature dramatique. Ce que je trouve mystérieux, en ce qui concerne le théâtre, c’est qu’il s’agit d’une forme artistique qui existe depuis l’Antiquité et qui ne cesse, à chaque époque, d’interpeler ses contemporains. Cela signifie que l’on vient bien chercher quelque chose de nécessaire dans ces salles obscures. Qu’est-ce que cela peut être ? Je me dis souvent que le théâtre se présente à nous comme une sorte de miroir. Un miroir dans lequel nous pouvons regarder la vie des hommes. Dans ce reflet, parfois déformant, nous venons nous observer, nous reconnaître, nous comprendre. À cet égard, ce n’est pas très surprenant que la figure du père occupe une place centrale, comme d’ailleurs la notion de famille. C’est notre vie que nous voyons sur scène, et notre vie se structure inévitablement autour des notions de transmission, de filiation, d’identité, de trahisons… Pourquoi avez-vous choisi le théâtre plutôt que le genre romanesque pour écrire La Mère , Le Père et Le Fils ? Ces trois pièces sont assez différentes, mais elles ont en commun d’explorer, avec des moyens propres au théâtre, des moments de rupture avec le réel. Le Père traite, disons, de la démence sénile. La Mère de la dépression nerveuse. Et Le Fils du trouble de l’adolescence. Ce qui m’intéressait, dans ces pièces (et notamment dans les deux premières), c’était de bâtir des labyrinthes dans lesquels le spectateur était censé se perdre, et vivre ainsi l’expérience troublante que les personnages étaient censés traverser. Au cours de la représentation du Père , par exemple, nous ne savions plus ce qui était vrai ou ce qui était faux, nous perdions la capacité à distinguer ce qui était réel de ce qui ne l’était pas. En somme, c’était comme si nous étions projetés dans la boîte crânienne de ce personnage. C’était une aventure purement subjective et déroutante. Je ne sais pas comment un roman aurait pu traiter de ce sujet de façon comparable. Ou plutôt comment il aurait pu mettre le lecteur dans un tel état d’incertitude. Or moi, c’est ce qui m’intéresse : inviter le spectateur à être dans une position très active dans la recherche de la vérité. Le Fils est-il né du désir de clore une sorte de trilogie familiale ou bien, comme pour les deux autres pièces, d’écrire pour un(e) comédien(ne) ? Il est vrai que j’ai écrit Le Père pour Robert Hirsch et La Mère pour Catherine Hiegel. Si j’ai écrit ensuite Le Fils, ce n’était pas pour former une trilogie. Mais parce que je voulais plus que tout écrire cette pièce-là en particulier. Elle me tenait extrêmement à cœur, notamment à cause du sujet qu’elle aborde. Le Fils raconte l’histoire d’un garçon de 17 ans qui n’arrive plus à vivre. Il est pris de phobie scolaire et, sans que l’on comprenne bien pourquoi, il est comme écrasé par l’angoisse et le mal-être. C’est aussi l’histoire de ses parents qui font tout ce qu’ils peuvent pour le sauver et le réconcilier avec la vie, et qui découvrent, à leurs dépens, leur impuissance fondamentale face à ce type de situation. C’est un sujet qui concerne énormément de monde et devant lequel beaucoup de gens sont désemparés. Le fait de mettre ce sujet en lumière, et notamment dans sa dimension psychiatrique, me semblait avoir beaucoup de sens. Parce qu’il y a, en France, une sorte d’ignorance et de honte de la maladie mentale ou psychique. Il y a tellement de jeunes qui ne sont ni accompagnés ni traités, et qui se retrouvent dans des situations de souffrance extrême. En général, ce sont des histoires qui se finissent mal. Les figures parentales que vous mettez en scène ont-elles pour modèle ou contre-modèle des archétypes littéraires ? Dans Le Fils , justement, le personnage qui me touche le plus, c’est celui du père. Il voit que son enfant ne va pas bien et, parce qu’il s’est séparé de sa femme plusieurs années auparavant et qu’il a ainsi détruit la cellule familiale pour refaire sa vie avec une autre femme, est persuadé qu’il est responsable de la situation. Il prend alors son fils chez lui et il entrevoit une possibilité de réparer tout ce qu’il croit avoir abîmé. Il voudrait être un père idéal. Pourtant, au fur et à mesure des scènes, on pressent que « le mal vient de plus loin », comme disait Phèdre. Mais il est tellement habité par sa propre culpabilité qu’il ne voit pas ce qui se passe sous ses yeux et il se révèle incapable de concevoir que le problème de Nicolas est peut-être d’un autre ordre. Il va prendre les mauvaises décisions, qui vont aboutir au suicide de son fils. C’est à cause de son sentiment de culpabilité qu’il va devenir réellement coupable. C’est en ce sens qu’il est un personnage tragique, au sens archétypal du terme : en luttant de toutes ses forces contre son destin, il l’accomplit plus certainement. La Mère, dans votre pièce éponyme, dit à son mari que leur fils l’a toujours « pris comme contre-exemple. Pour lui, rater sa vie, ça voulait direte ressembler. » Faut-il encore aujourd’hui tuer le père pour réussir sa vie ? Si « réussir sa vie » signifie être pleinement soi, indépendamment des attentes et des jugements des autres, alors oui, cela passe certainement par cet affranchissement symbolique. C’est d’ailleurs un passage obligé d’une extrême ingratitude. On n’en prend conscience qu’avec le recul – quand on devient soi-même père. Mais le plus douloureux, je crois, vient quand l’image du père s’anéantit d’elle-même. C’est un peu le sujet de ma pièce Le Père : le personnage traversait ce qu’on appelle l’extrême vieillesse et devenait, sous les yeux désolés de sa fille, un autre être, qui avait plus à voir avec un petit enfant dont il faudrait s’occuper qu’avec le souvenir de la figure paternelle qui l’avait structurée jusque-là. En un sens, cette pièce raconte ce moment où nous devenons les parents de nos propres parents. Le non-dit joue un rôle important dans votre art du dialogue. Savez-vous ce qui ne se dit pas entre le Père et sa fille, entre le Fils et son père ? Non, je ne le sais pas. Le matériau littéraire que j’utilise est volontairement très simple. C’est une écriture presque blanche. Ce qui m’importe, c’est en effet ce qui tient derrière les mots et, à cet égard, il m’a toujours semblé que l’extrême simplicité de la langue préserve l’énigme de ce qui se tient dans l’ombre et le silence. L’auteur qui m’a mis sur cette voie et qui, à cet égard, a eu une véritable influence sur moi, c’est Pinter. À travers son œuvre, j’ai réalisé que ce qui compte – au théâtre comme d’ailleurs dans la vie – c’est moins ce qui est dit que ce qui ne l’est pas. En écrivant, d’une certaine façon, je me contente de retranscrire ce que disent mes personnages. Quand ils acquièrent un degré d’existence suffisamment fort, j’ai presque l’impression qu’ils existent en dehors de moi. Je ne sais d’eux que ce qu’ils veulent bien m’en dire. Je peux pressentir ce qui ne se dit pas, mais je n’ai pas besoin de le nommer, de le figer, de le conscientiser. Et lors des répétitions, j’encourage souvent les acteurs à oser rester dans l’inconfort de cette incertitude. Et quand bien même je le saurais, ce qui compte, ce n’est pas ce que je sais, moi. C’est ce que les spectateurs vont pouvoir projeter dans ces espaces. Chacun entre dans une salle de théâtre avec sa propre histoire, et c’est avec cette histoire propre qu’une pièce rentrera en résonance. Tout cela se fait dans l’intimité entre le texte et le spectateur, et tout ceci s’opère magiquement, comme en dehors de l’intention de l’auteur. À moins de 40 ans, pourquoi et comment avez-vous exploré dans plusieurs pièces la « farce tragique » du grand âge ? Ce n’était pas mon intention initiale, du moins pas consciemment. À titre personnel, ayant été élevé en partie par ma grand-mère qui a été frappée d’une dégénérescence sénile alors que j’étais adolescent, je me sens concerné par ce sujet – mais qui ne l’est pas aujourd’hui ? Pour autant, je n’avais pas le désir particulier d’écrire à ce propos. Mon point de départ, c’était davantage le désir d’écrire pour Robert Hirsch. Il était à mes yeux le plus grand acteur français. C’est lui – c’est sa voix, son corps, sa façon si singulière d’être au monde – qui m’ont emmené sur ce territoire abîmé et tragique. Je me rappelle très précisément qu’en écrivant la pièce, je ne savais pas vraiment de quoi elle parlait. J’écris souvent comme on ferait un rêve : en me laissant entraîner par des forces que je ne maîtrise pas. Ce n’est qu’après l’avoir terminée que j’ai pu la regarder différemment, et me dire : « ah, c’est donc de ça qu’il s’agit… »   NRP - 30 octobre 2018

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