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Ma langue et moi - Atelier d'écriture
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Ma langue et moi - Atelier d'écriture

Par Marie-Françoise Roger Proposer un atelier sur son propre rapport à la langue, langue maternelle, langue de l’autre, peut aider les élèves (4 e -3 e ) à se situer eux-mêmes. Deux écrivains, Leïla Sebbar et Aharon Appelfeld, apportent des pistes éclairantes pour mener à bien cette quête langagière. Le bruissement de la langue Aharon Appelfeld est né en 1932 près de Czernowitz – il a vécu dans la même rue que le poète Paul Celan. L’allemand est sa langue maternelle. Dans Histoire d’une vie , il narre comment il lui semble que son premier souvenir est né au mot Erdbeeren : « fraises ». Mais son enfance est baignée de plusieurs langues. Ses parents, des juifs athées et aisés, parlent l’allemand entre eux et avec lui, ses grands-parents, des juifs religieux, parlaient le yiddish, et les domestiques parlent ukrainien. Pendant la guerre, à dix ans à peine, il s’enfuit du camp où lui et son père ont été déportés (sa mère a été abattue pendant les pogroms de 1941) ; il survit soit seul, soit avec divers déclassés ukrainiens. À la fin de la guerre, il émigre en Palestine depuis l’Italie. Il évoque, dans le chapitre 18 d’Histoire d’une vie, son mutisme, son bégaiement, son sentiment d’être perdu : « Sans langue je suis semblable à une pierre ». À l’adolescence, en plus de l’hébreu qu’il ne sait pas, il a réapprend à lire et à écrire. « Pour moi, écrire, c’est chercher un foyer. Je suis arrivé dans ce pays – Israël – quand j’étais adolescent, je n’avais pas de parents, pas de langage. L’écriture est ainsi devenue une sorte de quête de moi-même. » Appelfeld se défie des « mots soigneusement choisis et des slogans ». Il écrit : « Je haïssais depuis mon enfance les mots précieux et prétentieux, auxquels je préférais les mots petits et tranquilles qui évoquaient des odeurs et des sons ». La langue des origines Leïla Sebbar, romancière et nouvelliste, est née le 19 novembre 1941 à Aflou (Hauts-plateaux dans le département d’Oran), en Algérie coloniale, d’un père algérien et d’une mère française, tous deux instituteurs. Elle vit en France à partir de l’âge de dix-huit ans. Leïla Sebbar a expliqué, notamment dans Je ne parle pas la langue de mon pèr e (2003) et L’arabe comme un chant secret (2007), que le fait de ne pas apprendre la langue arabe pendant l’enfance et l’exil dès son jeune âge adulte en raison de la guerre d’Indépendance ont créé chez elle un gouffre identitaire difficilement cicatrisable. « Je me suis perdue à moi […] Qui pouvait me reconnaître ? Mon père. Ma mère. Où je risquais d’être reconnue ? » dit-elle en s’interrogeant sur son identité. Ses interrogations renvoient systématiquement à son enfance : « Je sais que mon père était arabe, moi aussi ? » Dans L’arabe comme un chant secret , elle évoque ses rencontres, enfant, avec la famille de son père : « Tout me sépare de la mère et des sœurs de mon père. La langue, les gestes, les manières, les habitudes domestiques. » Elle se souvient des « rires de cette après-midi d’été dans une cour fermée, protégée par l’odeur du figuier mêlée au miel des gâteaux que nous allons emporter pour le voyage dans la Peugeot 202 noire. » Là encore, la langue de l’enfance est celle des couleurs, des odeurs, des saveurs… Pour ces deux écrivains, la langue maternelle est celle des sensations que transmet la mémoire. Ils ne se reconnaissent pas dans la langue apprise. Proposition pour un atelier Chaque élève s’interrogera sur son rapport à la langue. D’où lui vient-elle ? A-t-il ou elle déjà entendu d’autres langues ? Chacun a peut-être fait l’expérience d’instants où l’on peut se sentir dépossédé de sa langue. Perdu parce que l’on est en pays étranger, ou au milieu d’autres qui parlent une langue différente soit parce qu’elle est étrangère soit parce que ce n’est pas la langue à laquelle on est habitué. C’est une langue recherchée, trop savante, mêlée d’expressions locales, de mots rares que l’on ignore, inhabituelle par ses intonations, ses accents, ses particularités. Chacun se souvient de l’apprentissage de sa langue ou d’une langue étrangère, ses difficultés, ses plaisirs, essaie de mettre en mots les difficultés qu’il a pu ressentir, le sentiment d’être seul, incapable d’échanger avec l’autre qui ne parle pas la même langue, ou au contraire le plaisir que l’on a pu éprouver à découvrir la parole et l’écriture, ainsi que les échanges que permet l’apprentissage d’une langue. On fera le récit d’une de ces expériences.  

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La langue ludique : les citations

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La langue ludique : les citations

Des exercices et des activités ludiques pour bien comprendre l'utilisation des citations et leur intégration dans un texte, de la 6 e à la 3 e .

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La semaine des langues 2019
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La semaine des langues 2019

The fourth edition of the Semaine des Langues is taking place from 13 to 18 May. This year’s theme, like last year’s, is “Let’s Share Languages”.

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Étude de la langue : objectif Brevet

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Étude de la langue : objectif Brevet

Des exercices qui permettent de réviser la conjugaison, l’orthographe, les fonctions grammaticales et les manipulations syntaxiques à connaître, et les différents types de formation des mots.

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La laboratoire de langue : autour du sujet

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Fiche élève

La laboratoire de langue : autour du sujet

Cette série de fiches grammaticales présente le thème "autour du sujet". Il est vrai que, d'apparence simple, la question du sujet s'avère complexe quand on y regarde de plus près.

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La langue ludique : les terminaisons de l'indicatif

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La langue ludique : les terminaisons de l'indicatif

Une série de fiche propose des exercices ludiques pour réviser les terminaisons verbales aux temps de l'indicatif.

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La langue ludique : les registres de l'émotion

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La langue ludique : les registres de l'émotion

Des exercices et des activités ludiques pour maîtriser les tonalités et le lexique des émotions, de la 6e à la 3e.

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Les nouveaux programmes de Langues Vivantes au Collège

Les nouveaux programmes de Langues Vivantes au Collège

De nouveaux programmes en langues vivantes vont être appliqués en 6e à la rentrée 2025. À partir des projets de programme publiés en janvier, nous avons synthétisé pour vous les changements apportés.

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Les nouveaux programmes de Langues Vivantes au Lycée

Les nouveaux programmes de Langues Vivantes au Lycée

De nouveaux programmes en langues vivantes vont être appliqués en 2de à la rentrée 2025. À partir des projets de programme publiés en janvier, nous avons synthétisé pour vous les changements apportés.

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La langue des signes américaine pour apprendre l’anglais
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La langue des signes américaine pour apprendre l’anglais

Enseigner aux élèves la langue des signes américaine peut vraiment les aider à apprendre et améliorer leur anglais. Son partenaire lui répond en signant lui aussi. Sarah regarde et répète ses mouvements, tout en déchiffrant "B…A…S…T…E…". Bastien secoue violemment la tête et répète son geste, le petit doigt en l’air. Sarah réalise son erreur et sourit "I… E… N. Hello Bastien!". Bastien sourit lui aussi pour montrer qu’elle a bien compris et c’est à son tour de déchiffrer ce que Sarah lui signe. Une fois qu’il a tout épelé "S…A…R…A… euh, qu’est-ce que c’est ?... H!", ils se saluent et changent de partenaires. Les élèves de cette classe de sixième ne sont pas peu fiers d’apprendre non pas une, mais DEUX  langues étrangères ! Ils viennent en effet d’apprendre l’alphabet en langue des signes américaine et l’utilisent afin d’apprendre à se connaître. La semaine prochaine, ce sont leurs activités favorites qu’ils devront signer. Grâce à cette nouveauté, la classe s’amuse et ne réalise pas qu’en même temps, elle apprend son alphabet en anglais, travaille sa prononciation et renforce aussi sa connaissance de l’orthographe. Plus tard dans l’année, Sarah, Bastien et les autres élèves apprendront des chansons en anglais tout en les signant. Ils réaliseront peut-être même un petit spectacle pour leurs parents, ou pour une autre classe à la fin de l’année. En tout cas, c’est un nouveau talent qui leur plaît et dont ils sont fiers. Des méthodes d’apprentissage différentes pour des personnes différentes Ces gestes ne sont pas des mouvements sans queue ni tête comme ceux que les petits de maternelles peuvent apprendre, bien au contraire. Ces mouvements de mains et de bras extrêmement exigeants composent la langue des signes et en font une langue étrangère à part entière. Selon le New York Times , elle est même la quatrième langue la plus étudiée par les étudiants américains. Et pourtant, pour certains professeurs d’anglais, utiliser la langue des signes en classe reste aussi utile que les mimes en maternelle. Cette technique aide pourtant à assimiler un nouveau vocabulaire par l’association des gestes avec les mots, en faisant participer tout le corps au processus d’apprentissage. Grâce à cela, ces mots et ces phrases restent gravés dans la mémoire à long terme de l’élève. Ce type d’activité est ainsi parfaitement adapté pour les apprenants kinesthésiques. En effet, des théoriciens des styles d’apprentissage tels que Barbe, Swassing, Milone (1979) et Neil Fleming (1987) ont observé que des préférences sensorielles pouvaient influencer la façon dont un élève apprend. Ils ont pu en conclure que les élèves avec un profil « visuel » retenaient et s’appropriaient mieux les informations qu’ils pouvaient voir de manière graphique ou écrite, tandis que d’autres avaient un profil « auditif » privilégiant l’écoute et le dialogue. Les élèves avec un profil « moteur », en revanche, assimilent mieux en manipulant et en touchant les éléments. Ils se souviennent et assimilent les informations en interagissant avec l’espace, et la langue des signes peut donc les aider à ancrer ces mots dans leurs esprits. Car pour eux, les mots à l’oral n’ont rien de palpable, tout comme sous leur forme écrite, où les lettres n’ont pas de lien avec leur sens inhérent. Utiliser la langue des signes en revanche permet de dessiner des images en l’air, d’associer ces images aux mots anglais et donc de lier ensemble le « signifiant » et le « signifié ». Pendant les années 1970 et 1980, les scientifiques recommandaient de faire correspondre les méthodes d’apprentissage aux profils des élèves afin d’améliorer l’efficacité d’un enseignement. Ici, l’idée n’est pas de chercher à trouver le profil sensoriel de chaque élève, ce qui s’avérerait impossible avec une classe de 30 élèves, mais plutôt à multiplier les différents types d’expériences : oral, lecture, écriture, mais aussi langue des signes. Avec pour but de renforcer l’apprentissage par la répétition d’une même information, de manière différente et intéressante à chaque fois. Hélène Trocmé-Fabre nous explique que la transformation de la mémoire à court terme vers la mémoire à long terme résulte d’un procédé chimique aidé par la répétition quand les éléments ne sont pas identiques, mais aussi par la multiplication des points de vue. La mémorisation est quant à elle déclenchée par une répétition à l’identique. La langue des signes offre donc une forme d’apprentissage différent, par la répétition non identique, qui pourra aider n’importe quel profil d’élève. Retenir l’attention des élèves Utiliser différents outils d’apprentissage n’a rien de nouveau dans un cours de langue étrangère et les professeurs disposent déjà de nombreuses ressources pour chaque séquence : textes, images, photos, vidéos et fichiers audio. Ils ont déjà pris conscience que combiner des supports différents pour apprendre peut-être extrêmement bénéfique, comme utiliser des storyboards pour organiser l’information visuellement améliore par la même occasion les capacités rédactionnelles. Les enfants de notre époque font partie d’une génération habituée à circuler entre tous les médias et à sauter d’une information à une autre, ils sont multitâches. Grâce à la technologie disponible avec leurs ordinateurs et les liens hypermédias de plus en plus répandus en ligne, ils sont à l’aise avec l’intertextualité et la circulation entre plusieurs couches d’informations, ce qui leur donne accès à un nombre quasi infini de textes, vidéos, fichiers audio et jeux interactifs. L’apprentissage par différents modes, par le multimédia ou les différents profils sensoriels, peut donc susciter l’intérêt des élèves et retenir leur attention, ce qui constitue les premiers pas vers l’apprentissage ! La langue des signes a encore d’autres avantages, comme celui de diminuer les interférences entre la langue maternelle et la langue étrangère, car elle permet de réduire la dépendance à cette première pendant les dialogues en classe. Si un élève oublie un mot en anglais, lui montrer le signe correspondant peut débloquer ses souvenirs, servant alors de transition entre le mot et le sens. La langue des signes peut aussi créer un jeu de phrases à trous : l’élève doit d’abord déchiffrer les signes avant d’y répondre en anglais. Les nuances entre certains mots peuvent aussi être plus facilement expliquées, comme le sens identique de "have to" et "need" qui ont un seul et même signe pour les traduire en langue des signes. En revanche, "say" et "tell" possèdent des signes différents. Pour terminer le signe "tell", il faut pointer du doigt son interlocuteur, ce qui implique toujours un interlocuteur en face de soi, on « dit quelque chose à quelqu’un". "Say" lui, ne nécessite pas d’audience. Tolérance et divertissement Au-delà de toutes ces raisons purement pédagogiques encourageant l’entrée de la langue des signes dans les classes, la tolérance envers les différences et la compréhension des personnes aux besoins spéciaux sont aussi de grands arguments. La langue des signes n’est finalement qu’un autre moyen de communication, utilisé par les personnes malentendantes, tout comme le français est utilisé par les francophones et l’anglais par les anglophones. Il est d’ailleurs intéressant de remarquer que la langue des signes américaine ressemble beaucoup à la langue des signes française (ou LSF), dont elle tire ses racines. En effet, le pasteur américain Thomas Hopkin Gallaudet, au début des années 1800, s’est rendu en Europe en quête d’une méthode pour éduquer les personnes sourdes. Pendant son séjour, il a pu rencontrer le directeur de l’école pour les sourds de Paris fondé par l’abbé Charles-Michel de l'Épée en 1771. La langue des signes britanniques est, quant à elle, très différente de ses consœurs. Cependant, la raison la plus importante d’utiliser la langue des signes américaine reste le divertissement ! Il va de soi qu’enseigner dans un environnement positif est bien plus efficace pour les élèves comme pour les enseignants. Car la motivation et l’engagement personnel de l’apprenant ont une grande importance sur les processus cognitifs et influencent l’attention des élèves, mais aussi la façon dont ils vont retenir l’information (Push & Bergin, 2006). Cette nouvelle activité peut ainsi faire naître ou stimuler la curiosité et le désir d’apprendre chez les élèves. Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à regarder l’alphabet de la langue des signes américaine sur la gauche, une vidéo dictionnaire de cette dernière, ainsi que des informations complémentaires sur www.handspeak.com  !  

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Speed Speaking for the Semaine des Langues
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Speed Speaking for the Semaine des Langues

Speed  speaking : des ateliers de conversation en langues vivantes au collège pour la Semaine des Langues.

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La langue ludique : mots de la semaine et Time's up !

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La langue ludique : mots de la semaine et Time's up !

Des exercices et des activités ludiques pour enrichir son vocabulaire, de la 6 e à la 3 e .

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Le cours de langue comme lieu d’apprentissage d’une citoyenneté sereine
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Le cours de langue comme lieu d’apprentissage d’une citoyenneté sereine

Il est souvent question aujourd’hui dans la société civile de démocratie participative pour réconcilier les citoyens avec la politique. De la même façon et par transposition, la communauté éducative peut explorer le thème de la pédagogie participative et collaborative pour réconcilier certains élèves avec l’apprentissage et, pourquoi pas, renforcer la motivation de tous ? Le cours de langue, de par ses objectifs et son fonctionnement, peut devenir un terrain d’apprentissage des compétences clés dans l’exercice ultérieur de la citoyenneté. Pour cela, voici quelques idées concrètes : Les règles du cours de langue En début d’année, à l’heure où l’on travaille traditionnellement les règles du cours de langue avec les élèves (ce qui donne l’occasion de travailler les modaux, tout le monde le sait !), il convient d’intégrer également les droits des élèves dans le cadre de la communication de classe. Cela permet également de travailler, très tôt, les phrases coordonnées ou complexes en introduisant, par exemple : In English class, I must listen to my classmates but they must also listen to me, which is good. Ou : In English class, I must put up my hand when I want to speak, it makes things easier for everybody. Ou, pourquoi pas : In  English class, I must put up my hand when I want to speak but I don’t like it because I’m impatient . Plusieurs avantages à cette façon de faire : les règles font l’objet d’une personnalisation qui engage les émotions et les opinions de tous les élèves qui se sentent ainsi valorisés, cela évite de se cacher derrière un we globalisant qui gomme les particularités et, cerise sur le gâteau, cela donne lieu à des productions langagières variées et ambitieuses… Classroom English De la même façon, le Classroom English , si utile pour introduire en jalons de nombreux faits de langue intéressants, doit permettre aux élèves d’exprimer la gamme complète de leurs opinions, pourvu qu’elles s’inscrivent dans les limites du fonctionnement serein de la classe et qu’elles soient toujours justifiées. Nombreux sont les élèves qui, confrontés à une question, se contentent de hausser les épaules ou de répondre, souvent en français : « je ne sais pas ». Parfois, cela décrit la réalité mais pas toujours. Pourquoi ne pas donner les moyens aux élèves de dire : Can I have a few more minutes to think about the question? I don’t really have an opinion, I want to listen to the others first. I’m not sure. I really don’t have any idea. Et, pourquoi pas ? : I’m not really interested right now because I don’t like the document . Combien d’élèves le pensent en silence ? Ce n’est pas si grave qu’ils l’expriment, Ils ne sont pas obligés de toujours aimer ce qu’on leur propose. Pour limiter la contagion et le recours systématique à cette réponse pour éviter l’implication, il est possible de mettre en place une contrainte qui consistera à justifier son point de vue ou à n’avoir recours à cette réponse que très exceptionnellement. Teacher's Assistant Encourager les élèves à assumer des missions qui ne leur sont pas habituelles et, surtout, leur donner les moyens linguistiques de le faire, favorise le développement de la prise en compte du point de vue de l’autre et responsabilise. De nombreuses tâches, généralement effectuées par le professeur, peuvent être confiées aux élèves avec profit, notamment le rebrassage de la leçon précédente. Le teacher’s assistant du jour pourra s’appuyer sur une trame qui sera élaborée avec le concours des élèves ( ask your classmates to : tell you what they remember about the document ; give you two historical elements we learned about Australia  ; etc.). Il ne s’agit pas de confier ses missions valorisantes aux seuls élèves à l’aise car elles représentent de réelles situations d’apprentissage. Donc, pour des élèves plus en difficulté, la trame pourra donner les questions dans leur intégralité. Deux élèves peuvent intervenir en collaboration, l’un jouant le rôle de souffleur pour l’autre. Autonomie et implication Ces quelques activités sont susceptibles de renforcer la motivation des élèves dans le cours. Rendre les élèves actifs et favoriser le développement de leur autonomie permet, à moyen et long terme, d’en faire des partenaires impliqués et responsables dans le cours de langue.  

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Francophonie et multilinguisme

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Francophonie et multilinguisme

L'OIF déplore le déséquilibre en faveur de l'anglais et le non-respect du multilinguisme dans le monde.

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