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La francophonie à l’honneur
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La francophonie à l’honneur

Par Armand Kadivar Le mois d'octobre 2024 fut placé sous le signe de la francophonie. Les 4 et 5 octobre, a eu lieu le 19 e Sommet de la Francophonie à Villers-Cotterêts, événement qui regroupe les chefs d'État et de gouvernement des 93 pays de l'Organisation internationale de la francophonie. En parallèle, un Festival de la Francophonie s'est tenu à la Gaîté Lyrique, à Paris, du 2 au 6 octobre, pour célébrer la langue française sous toutes ses formes. Le sommet Né en 1986, le Sommet de la Francophonie est un événement biennal qui s'était tenu en France pour la dernière fois en 1991. Le choix de Villers-Cotterêts, commune située dans le département de l'Aisne, n'est pas anodin : c'est là que François I er a signé, en 1539, l'ordonnance du même nom qui impose la rédaction des actes officiels en langue française et non plus en latin. C'est là également qu'a été inaugurée par le président Emmanuel Macron, le 30 octobre 2023, la Cité internationale de la langue française, située au sein du château de Villers-Cotterêts. Ce lieu, ouvert à tous, dispose d'un parcours de visite permanent qui invite à un voyage à travers la langue française et la francophonie, auquel s'ajoute une programmation pluridisciplinaire d'expositions et de spectacles. Deux enjeux majeurs ont marqué ce sommet dont le thème était « Créer, innover, entreprendre en français ». Le premier, en lien direct avec celui-ci, concerne la jeunesse francophone et l'emploi, puisque cette question fut au centre des discussions, avec la volonté de créer des solutions concrètes tant au sein de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) que dans les États membres pour offrir aux jeunes gens d'aujourd'hui des opportunités d'insertion professionnelle en langue française. Le second point clé s'inscrivait dans le contexte géopolitique actuel et touche à la valeur ajoutée de l'OIF dans la gestion des crises qui frappent l'espace francophone. D'où, notamment, la prononciation d'une déclaration de solidarité avec le Liban. Le festival Pour accompagner le sommet, un Festival de la francophonie s'est déployé à la Gaîté Lyrique, dans le troisième arrondissement de Paris, du 2 au 6 octobre. Intitulée « Refaire le monde », cette manifestation gratuite et ouverte à tous entremêlait exposition, concerts, conférences, débats, spectacles, humour, rencontres littéraires, projections de films et ateliers. Au rang des intervenants, citons pêle-mêle des personnalités aussi diverses que l'humoriste Paul Taylor, le dramaturge Alexis Michalik et la chanteuse Ronisia : signe d'une programmation éclectique et ouverte sur les potentialités de la langue ainsi que sur ses multiples actualisations. De fait, ce festival se voulait une invitation à découvrir les cultures et les sociétés francophones ainsi que les personnalités qui inventent et bâtissent la francophonie d'aujourd'hui et de demain. En plus des différentes propositions mises en place à la Gaîté Lyrique, le festival s'est étendu hors les murs avec diverses initiatives. Ainsi, la Cité internationale de la langue française a accueilli un concert de Zaho de Zagazan, et l'Institut de France a convié le public à rejoindre les académiciens sous la Coupole pour découvrir comment, autour des thèmes « écrire, traduire et interpréter », la littérature, la science, la danse, la musique ou encore les arts graphiques travaillent, parlent et se savourent en français et dans bien d'autres langues. DES CHIFFRES ET DES LETTRES - Le français est la 5 e langue mondiale et la 4 e sur internet - On dénombre 321 millions de francophones dans le monde - Il y a 144 millions d'apprenants du et en français Source : Organisation internationale de la francophonie REFAIRE LE MONDE Entre l'injonction de Marx à « transformer le monde » et celle de Rimbaud à « changer la vie », le Festival de la francophonie invitait, par son titre, à «  refaire le monde  ». Valérie Senghor, commissaire du festival et petite-nièce de Léopold Sédar Senghor, un des pères fondateurs de la francophonie, interprète en ces termes l'intitulé de l'événement : «  "Refaire le monde" : c'est à cette exhortation, à cet appel à rêver, penser et agir, que le Festival de la francophonie convie artistes, penseurs, chercheurs, entrepreneurs issus des cinq continents. Dans un monde fracturé, menacé par les défis climatiques, géopolitiques, technologiques et économiques, ces inventeurs et ces bâtisseurs révèlent le pouvoir de la langue française en partage, quand elle se fait matière pour la création, l'invention et l'émotion, outil pour la pensée et le dialogue, vecteur de coopération et de solidarité. Que la diversité des initiatives nées de ce mouvement, que la puissance d'inspiration des personnalités rassemblées pendant ce Festival, nous éclairent et nous donnent à tous la force d'agir, individuellement et collectivement, pour réparer, réinventer et réenchanter le monde.  »

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Francophonie et multilinguisme

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Francophonie et multilinguisme

L'OIF déplore le déséquilibre en faveur de l'anglais et le non-respect du multilinguisme dans le monde.

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À quoi sert la Francophonie ?

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À quoi sert la Francophonie ?

La tenue du 19e Sommet de la Francophonie à Villers-Cotterêts est l'occasion de faire le point sur le rôle de l’OIF. 

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Exposition : Olympisme et Francophonie

Exposition : Olympisme et Francophonie

Découvrez comment le sport et la langue française s'accordent dans cette exposition ludique !

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La francophonie, toute une histoire...

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La francophonie, toute une histoire...

Une vidéo qui retrace l'histoire du mot "francophonie", de ses origines à son poids diplomatique.

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Demandez le programme 2024-2025 !
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Demandez le programme 2024-2025 !

N° 686 – Septembre 2024 La littérature à l’assaut du racisme On s’accordera pour dire que le racisme est un fléau. Pour le combattre sans s’exposer à des discours moralisateurs souvent bien peu efficaces, on choisira la lecture de textes forts. En 3 e , une nouvelle édition scolaire permettra de découvrir Récitatif de Toni Morrison. N° 687 – Décembre 2024 Littératures francophones du monde arabe Au collège, les entrées des programmes peuvent être déclinées à travers des oeuvres de la francophonie. Ainsi pour traiter « la ville » ou « individu et société, confrontation des valeurs », ce numéro proposera des textes d’auteurs francophones venus du Maroc, d’Algérie, du Liban… N° 688 – Mars 2025 Lire, du déchiffrage à la compréhension Pour les professeurs de français, les activités liées aux compétences de lecture constituent un véritable mille-feuille : tester et travailler la fluence, proposer des stratégies de lecture afin d’améliorer la compréhension de l’écrit, lire des livres pour le plaisir… N° 689 - Mai 2025 1945-2025 : mémoires de guerre Pour le quatre-vingts ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale, la NRP proposera une séquence pour chaque niveau en variant les supports et les formats : journal, roman, album, bande dessinée… Pour vous abonner, rendez-vous sur le site rubrique  Abonnement .

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Les Groupes Canal+ et Editis lancent Nathan TV :  en route pour l'école !

Les Groupes Canal+ et Editis lancent Nathan TV : en route pour l'école !

S’adressant aux élèves du CE1 au CM2, Nathan TV propose tous les jours des cours de français et de mathématiques de 13 ou de 26 minutes, en lien avec les programmes scolaires de chaque niveau de classe. Exclusivement réalisés et produits par Nathan TV, ces cours, présentés et expliqués par un professeur, sont une prolongation de ceux donnés à l’école pour apprendre, réviser ou consolider les acquis. Des émissions et des séries d’animation autour des sciences, de la découverte, de l’ouverture sur le monde et des loisirs créatifs viennent compléter la grille de programmes de la chaîne. Tout au long de l’année, Nathan TV s’adapte également au rythme scolaire avec des périodes d’apprentissage, des sessions de révision avant les examens de fin de trimestre et une préparation à la rentrée pendant la période juillet-août. Dès le 30 septembre, Nathan TV sera accessible dès la 1ère formule d’abonnement. Ainsi tous les abonnés CANAL+ et leurs enfants pourront bénéficier de cette chaîne éducative unique dans le paysage audiovisuel africain. Clémentine Tugendhat, Directrice des Chaînes Thématiques et du Marketing Editorial de Canal+ International déclare : « L’éducation étant une priorité pour tous les parents, nous sommes très heureux d’avoir pu répondre à cette attente avec notre partenaire Nathan. Avec plus 500 leçons de français et de mathématiques pour les élèves de CE1 au CM2, Nathan TV est une véritable salle de classe désormais proposée à la télévision ou sur myCanal tout en étant accessible à l’ensemble de nos abonnés   !  » Ghada Touili, Directrice Nathan International affirme : «  Au service de l’Afrique depuis plus de 50 ans, Nathan a formé des générations entières d’élèves et d’enseignants sur tout le continent. C’est donc avec enthousiasme qu’aujourd’hui nous franchissons une importante étape pour l’éducation en Afrique francophone, avec le concours de Canal+, pour proposer Nathan TV, la première chaîne éducative en Afrique.  » Dès le 30 septembre, la chaîne Nathan TV sera disponible seulement avec Canal+, dès la 1ère formule d’abonnement ACCESS, en Afrique francophone (canal 80) et à Haïti (canal 137). Toutes les leçons de français et de mathématiques et autres programmes seront à retrouver après diffusion sur la plateforme myCanal. Contacts Pour CANAL+ Hala Saab - Direction de la Communication CANAL+INTERNATIONAL - hala.saab@canal-plus.com Elvire Charbonnel – Direction de la Communication – Groupe CANAL+ -  elvire.charbonnel@canal-plus.com Clothilde Mbock Mbock – 35°Nord – cmm@35nord.com Pour EDITIS Pascale Launay - Directrice de la communication groupe Editis - pascale.launay@editis.com - 06 23 22 71 33 Olivier Labesse - DGM – labesse@dgm-conseil.fr - 01 40 70 11 89   Pour NATHAN Annie-Monia Kakou – Nathan - Akakou@nathan.fr - +33 1 45 87 43 37   À propos du Groupe Canal+ Le Groupe CANAL+ est leader dans l’édition de chaînes premium – les chaînes CANAL+ – et de chaînes thématiques ainsi que dans la distribution d’offres de télévision payante. Il est également un acteur de référence dans la télévision gratuite avec trois chaînes nationales, C8, CSTAR et CNEWS, et sa régie publicitaire. À l’international, le Groupe CANAL+ connait une forte croissance avec une présence en Europe, en Afrique et en Asie. Au total, le Groupe CANAL+ compte 21,8 millions d’abonnés dans le monde, dont 8,7 millions en France métropolitaine. Avec STUDIOCANAL, le Groupe CANAL+ est par ailleurs un leader européen dans la production, l’acquisition et la distribution de films de cinéma et de séries TV. Le Groupe CANAL+ est détenu à 100% par Vivendi, groupe international dans la production et la création de contenus. À propos d’Editis Appartenant au groupe Vivendi depuis février 2019, Editis est un leader français de l’édition qui fédère 50 maisons prestigieuses. Avec un large portefeuille d’auteurs de renommée internationale, 4 000 nouveautés publiées chaque année et un fonds de plus de 45 000 titres, Editis est présent dans les domaines de la littérature générale, de la littérature au format de poche, de la jeunesse, du pratique, de l’illustré, de l’éducation et de la référence À propos des éditions Nathan Actives depuis plus de cinquante ans sur le continent africain, les éditions Nathan accompagnent l’élève tout au long de son parcours d’apprentissage, à travers des manuels scolaires et parascolaires dans les différentes disciplines de la maternelle au secondaire. Les collections Nathan sont bien répertoriées et bien visibles dans toute l’Afrique francophone. Nathan est une maison du groupe Editis.

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Science-Fiction in Nantes
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Sélection culturelle

Science-Fiction in Nantes

The Utopiales festival in Nantes is dedicated to science-fiction in all its forms. You can sign up your classes for the special schools day.

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Le théâtre contemporain dans la collection Carrés classiques.

Le théâtre contemporain dans la collection Carrés classiques.

Une exclusivité Enfin, des œuvres du théâtre contemporain en « Carrés classiques » ! Et pas n’importe lesquelles ! En effet, Le Fils de Zeller et La Machine de Turing de Solès connaissent un succès considérable dans le paysage littéraire français. Cette belle exclusivité offre ainsi aux enseignants de français des exploitations pédagogiques clé en main, élaborées par deux autrices, enseignantes de terrain, et éclairées par les interviews des auteurs, metteurs en scène et comédiens. Des pièces « stars », plusieurs fois primées 2018 : Le Fils , nominé à 6 reprises aux Molières, reçoit celui de la révélation masculine en 2018. Rod Paradot (le fils) donne la réplique à un père désemparé (Yvan Attal, puis Stéphane Freiss) dans une mise en scène épurée de L. Chollat. 2019 : La Machine de Turing , quant à elle, rafle la mise avec pas moins de 4 Molières : spectacle de théâtre privé, comédien dans un spectacle de théâtre privé, auteur francophone vivant (B. Solès) et metteur en scène d’un spectacle de théâtre privé (T. Petitgirard). Solès, auteur et comédien, porte avec finesse la souffrance et le génie de Turing, face à Amaury de Crayencour, qui interprète seul les trois autres personnages, dans une mise en scène où la musique construit un puzzle d’émotions. Deux confrontations puissantes qui donnent aux textes toute l’ampleur du spectacle vivant. Cette reconnaissance du public et des professionnels démontre l’intérêt de les faire étudier en classe. Des motifs sociétaux qui interrogent Le Fils est un adolescent qui n’a plus le goût de vivre. Son père va tout tenter pour le sauver et lui redonner le goût de vivre. Mais peut-on vraiment sauver quelqu'un d'autre que soi-même ? En 1942, Alan Turing, mathématicien hors normes, brise Enigma, la machine de cryptage des nazis. Il participe ainsi à la victoire des Alliés et invente au passage le premier ordinateur. Mais à quel prix ? Condamné au secret militaire, il l’est aussi, du fait de son homosexualité, à la castration chimique. Ces deux tragédies, à étudier en 3e ou en lycée, en Français, mais aussi, pour La Machine de Turing , en histoire ou en mathématiques, traitent, dans des registres différents, mais avec la même justesse, de thèmes douloureux (souffrance, dépression, solitude, suicide, acceptation de la différence…). Les proposer en « Carrés classiques », c’est permettre de réfléchir à ces motifs sociétaux et atemporels, qui résonnent toujours terriblement aujourd’hui.

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Le théâtre contemporain entre en scène dans la collection « Carrés classiques »
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Le théâtre contemporain entre en scène dans la collection « Carrés classiques »

L’avant-scène théâtre, dirigée par le charismatique Philippe Tesson, propose un catalogue riche de plus de 70 ans de théâtre. Aussi, grâce à un partenariat inédit, la collection « Carrés classiques » s’enrichit-elle aujourd’hui, en exclusivité, de deux titres inspirants, Le Fils de Florian Zeller et La Machine de Turing , de Benoit Solès . Une exclusivité Enfin, des œuvres du théâtre contemporain en « Carrés classiques » ! Et pas n’importe lesquelles ! En effet, Le Fils de Zeller et La Machine de Turing de Solès connaissent un succès considérable dans le paysage littéraire français. Cette belle exclusivité offre ainsi aux enseignants de français des exploitations pédagogiques clé en main, élaborées par deux autrices, enseignantes de terrain, et éclairées par les interviews des auteurs, metteurs en scène et comédiens. Des pièces « stars », plusieurs fois primées 2018 : Le Fils, nominé à 6 reprises aux Molières, reçoit celui de la révélation masculine en 2018. Rod Paradot (le fils) donne la réplique à un père désemparé (Yvan Attal, puis Stéphane Freiss) dans une mise en scène épurée de L. Chollat. 2019 : La Machine de Turing , quant à elle, rafle la mise avec pas moins de 4 Molières : spectacle de théâtre privé, comédien dans un spectacle de théâtre privé, auteur francophone vivant (B. Solès) et metteur en scène d’un spectacle de théâtre privé (T. Petitgirard). Solès, auteur et comédien, porte avec finesse la souffrance et le génie de Turing, face à Amaury de Crayencour, qui interprète seul les trois autres personnages, dans une mise en scène où la musique construit un puzzle d’émotions. Deux confrontations puissantes qui donnent aux textes toute l’ampleur du spectacle vivant. Cette reconnaissance du public et des professionnels démontre l’intérêt de les faire étudier en classe. Des motifs sociétaux qui interrogent Le Fils est un adolescent qui n’a plus le goût de vivre. Son père va tout tenter pour le sauver et lui redonner le goût de vivre. Mais peut-on vraiment sauver quelqu'un d'autre que soi-même ? En 1942, Alan Turing, mathématicien hors normes, brise Enigma, la machine de cryptage des nazis. Il participe ainsi à la victoire des Alliés et invente au passage le premier ordinateur. Mais à quel prix ? Condamné au secret militaire, il l’est aussi, du fait de son homosexualité, à la castration chimique. Ces deux tragédies, à étudier en 3 e ou en lycée, en Français, mais aussi, pour La Machine de Turing , en histoire ou en mathématiques, traitent, dans des registres différents, mais avec la même justesse, de thèmes douloureux (souffrance, dépression, solitude, suicide, acceptation de la différence…). Les proposer en « Carrés classiques », c’est permettre de réfléchir à ces motifs sociétaux et atemporels, qui résonnent toujours terriblement aujourd’hui.

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Le théâtre contemporain entre en scène dans la collection Carrés classiques
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Le théâtre contemporain entre en scène dans la collection Carrés classiques

L’avant-scène théâtre, dirigée par le charismatique Philippe Tesson, propose un catalogue riche de plus de 70 ans de théâtre. Aussi, grâce à un partenariat inédit, la collection « Carrés classiques » s’enrichit-elle aujourd’hui, en exclusivité, de deux titres inspirants, « Le Fils » de Florian Zeller et « La Machine de Turing », de Benoit Solès. Une exclusivité Enfin, des œuvres du théâtre contemporain en « Carrés classiques » ! Et pas n’importe lesquelles ! En effet, Le Fils de Zeller et La Machine de Turing de Solès connaissent un succès considérable dans le paysage littéraire français. Cette belle exclusivité offre ainsi aux enseignants de français des exploitations pédagogiques clé en main, élaborées par deux autrices, enseignantes de terrain, et éclairées par les interviews des auteurs, metteurs en scène et comédiens. Des pièces « stars », plusieurs fois primées 2018 : Le Fils, nominé à 6 reprises aux Molières, reçoit celui de la révélation masculine en 2018. Rod Paradot (le fils) donne la réplique à un père désemparé (Yvan Attal, puis Stéphane Freiss) dans une mise en scène épurée de L. Chollat. 2019 : La Machine de Turing, quant à elle, rafle la mise avec pas moins de 4 Molières : spectacle de théâtre privé, comédien dans un spectacle de théâtre privé, auteur francophone vivant (B. Solès) et metteur en scène d’un spectacle de théâtre privé (T. Petitgirard). Solès, auteur et comédien, porte avec finesse la souffrance et le génie de Turing, face à Amaury de Crayencour, qui interprète seul les trois autres personnages, dans une mise en scène où la musique construit un puzzle d’émotions. Deux confrontations puissantes qui donnent aux textes toute l’ampleur du spectacle vivant. Cette reconnaissance du public et des professionnels démontre l’intérêt de les faire étudier en classe. Des motifs sociétaux qui interrogent Le Fils est un adolescent qui n’a plus le goût de vivre. Son père va tout tenter pour le sauver et lui redonner le goût de vivre. Mais peut-on vraiment sauver quelqu'un d'autre que soi-même ? En 1942, Alan Turing, mathématicien hors normes, brise Enigma, la machine de cryptage des nazis. Il participe ainsi à la victoire des Alliés et invente au passage le premier ordinateur. Mais à quel prix ? Condamné au secret militaire, il l’est aussi, du fait de son homosexualité, à la castration chimique. Ces deux tragédies, à étudier en 3e ou en lycée, en Français, mais aussi, pour La Machine de Turing, en histoire ou en mathématiques, traitent, dans des registres différents, mais avec la même justesse, de thèmes douloureux (souffrance, dépression, solitude, suicide, acceptation de la différence…). Les proposer en « Carrés classiques », c’est permettre de réfléchir à ces motifs sociétaux et atemporels, qui résonnent toujours terriblement aujourd’hui.

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L'IA, un enjeu de souveraineté technologique

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L'IA, un enjeu de souveraineté technologique

L'IA fait l’objet d’une compétition entre les États. L'objectif : leur indépendance numérique.

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Le FALC, pour des textes plus inclusifs - Pédagogie
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Le FALC, pour des textes plus inclusifs - Pédagogie

Par Armand Kadivar La lecture est un droit fondamental. Or, plus de 13 millions de Français n’y ont pas accès aujourd’hui. Pour tenter de résoudre ce problème majeur, le FALC, « Facile à Lire et à Comprendre », propose de rendre les textes plus accessibles en les traduisant dans un langage compréhensible pour tous. Explication et rencontre avec Cécile Arnoult, fondatrice de KILÉMA Éditions, première maison d’édition francophone dédiée au FALC. Le FALC, en théorie Le FALC, kézako ? Le Facile à Lire et à Comprendre (FALC) est un outil européen créé afin de rendre accessible les informations. De nombreuses associations aux États-Unis et en Europe, et plus spécifiquement des parents de personnes handicapées, souhaitaient en effet la production de documents rédigés dans un langage clair, et un tel outil était susceptible de répondre à l’injonction de l’article 9 de la Convention des Nations-Unies relative aux personnes handicapées : permettre aux personnes handicapées de recevoir les informations accessibles. Il repose sur plusieurs règles : un vocabulaire simple, des phrases courtes, une présentation claire et enrichie par des images. Le tout est validé par des personnes en situation de handicap qui doivent s’assurer que le document est facile à lire et à comprendre. Pour qui ? En tout premier lieu, le FALC a été conçu pour être un outil de formation des adultes handicapés. Il a d’abord permis la création de documents administratifs, en particulier dans le domaine médico-social, mais son usage se diversifie. On voit également des versions FALC de magazines d’informations, des guides de musées… En réalité, les documents écrits en FALC ne sont pas seulement dédiés aux individus en situation de handicap intellectuel : ils peuvent servir à ceux qui ne parlent pas bien le français, à ceux qui apprennent à lire et à écrire, aux personnes âgées qui ont du mal à voir et à comprendre ou encore aux jeunes qui rencontrent des difficultés. Une vraie traduction Les textes en FALC nécessitent l’aide de véritables traducteurs dont c’est le métier, et qui suivent des règles européennes disponibles sur le site de l’UNAPEI. Ils peuvent simplifier les phrases, les découper, mais comme dans toute traduction, le contenu doit être restitué. Lorsque le texte est long, dans le cas en particulier d’un roman, le traducteur doit veiller à la cohérence de l’oeuvre et à ne rien oublier. La littérature en FALC, un défi Au fil du texte La mise en page permet de rendre le texte plus facile à lire : le livre est écrit en gros caractères, les phrases sont découpées en plusieurs segments avec saut à la ligne, les espaces sont agrandis, les mots difficiles sont définis et le nom du personnage qui parle est rappelé dans les dialogues. Enfin, des illustrations expliquent les mots ou les passages difficiles, tout en rendant la lecture plus attrayante. En amont et en aval Au début de l’ouvrage, on retrouve une présentation de l’histoire et des personnages importants ainsi qu’un résumé. À la fin, est inséré un dictionnaire de tous les mots difficiles rencontrés lors de la lecture, une description de tous les personnages, la liste des différentes parties du livre et parfois des informations historiques, une carte ou encore une frise chronologique. Une variété d’écrits KILÉMA Éditions s’attache à adapter en FALC des oeuvres classiques telles que L’Étranger de Camus, Dracula de Bram Stoker et L’Île au trésor de Stevenson ainsi que des textes contemporains comme No et moi de Delphine de Vigan ou encore Les Petites Reines de Clémentine Beauvais. D’où quatre collections distinctes : littérature jeunesse, ado, adulte et théâtre.

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La connaissance, arme du soft power américain

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La connaissance, arme du soft power américain

L’influence américaine se diffuse profondément et met à mal l’indépendance stratégique de la France.

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Festival America
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Sélection culturelle

Festival America

Festival America, the bi-annual event that celebrates the literature of North America, is back for its 9th edition in Vincennes from 20 to 23 September. It offers a weekend where booklovers will be hard-pushed to choose between all the delights on offer. This year, the focus is on Canada , both Anglophone and Francophone. The U.S.A. is well represented of course, as well as authors from Mexico, Haiti and Cuba. There is a special celebration of John Irving, on the fortieth anniversary of the publication of The World According to Garp and homages to two greats: Philip Roth and James Baldwin. There are a whole series of events where two or three of the invited authors have a conversation on a theme. The Canada events consider bilingualism, First Nations, the landscape and environment, politics and myths among others. There is also an alphabet-themed series of more than 60 debates such as A for Adolescence, D for Dystopia or N for New Orleans… The Festival takes over the town of Vincennes with open-air photo and art exhibitions about the Tree Planter movement and the First Nations protests at Standing Rock against the Dakota Access Pipeline. With 75 invited authors , there is something for everyone. There are no less than four Pulitzer Prize winners, including Jeffrey Eugenides (Middlesex) and Colson Whitehead, who won the 2016 Pulitzer as well as the National Book Award for his wonderful mix of history and whimsy The Underground Railroad , recently translated into French. In it he examines the history of slaves escaping to the non-slave states and Canada with the help of the Underground Railroad. In reality, it was a network of abolitionists and former slaves who helped slaves escape. Whitehead imagines it as a real underground railway line. The Handmaid's Tale author Margaret Atwood, who has long been a supporter of the festival, won't be physically present, but will join a discussion on Saturday by videolink.  

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Mieux connaître l’histoire de l’esclavage : le travail de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage

Par Gaspard Jolly et Armand Kadivar L’esclavage a été aboli en France en 1848 et, en 2001, la justice française a fait de la traite négrière un crime contre l’humanité. Une telle action politique, inédite alors, s’est accompagnée de diverses mesures mémorielles visant à perpétuer le souvenir de cette Histoire. La Fondation pour la mémoire de l’esclavage s’inscrit dans ce sillage en organisant chaque année un concours national pour les classes du CM1 à la Terminale. Un nouveau régime mémoriel Dès les années 1960, un mouvement populaire se développe dans les Outre-mer pour faire reconnaître la mémoire des esclaves et de leurs descendants. Porté par les artistes et les intellectuels, soutenu par les collectivités locales et relayé par des initiatives internationales, ce mouvement a pris une ampleur nationale. Ainsi, la loi du 30 juin 1983 fait du 10 et du 23 mai des journées nationales en mémoire de l’esclavage et de ses victimes. Elle fixe également des jours fériés célébrant l'abolition dans les territoires français qui ont connu l'esclavage : le 27 avril à Mayotte, le 22 mai en Martinique, le 27 mai en Guadeloupe, le 28 mai à Saint-Martin, le 10 juin en Guyane, le 9 octobre à Saint Barthélemy, et le 20 décembre à La Réunion. Le 10 mai 2001 est votée la proposition de loi de Christiane Taubira par laquelle la France reconnaît la traite et l’esclavage coloniaux comme crimes contre l’humanité : c’est le premier pays à effectuer une telle déclaration, signe d’un changement de paradigme mémoriel, d’un récit national plus juste et plus ouvert. Cette loi, dite « loi Taubira », inscrit également le sujet de l’esclavage dans les différents programmes scolaires. Extrait du discours de Christiane Taubira (alors députée de la Guyane), le 18 février 1999, lors de la proposition de loi tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité : « Cette inscription dans la loi, cette parole forte, sans ambiguïté, cette parole officielle et durable constitue une réparation symbolique, la première et sans doute la plus puissante de toutes. Mais elle induit une réparation politique en prenant en considération les fondements inégalitaires des sociétés d’Outre-mer liées à l’esclavage, notamment aux indemnisations en faveur des colons qui ont suivi l’abolition. Elle suppose également une réparation morale qui propulse en pleine lumière la chaîne de refus qui a été tissée par ceux qui ont résisté en Afrique, par les marrons qui ont conduit les formes de résistance dans toutes les colonies, par les villageois et les ouvriers français, par le combat politique et l’action des philosophes et des abolitionnistes. Elle suppose que cette réparation conjugue les efforts accomplis pour déraciner le racisme, pour dégager les racines des affrontements ethniques, pour affronter les injustices fabriquées. Elle suppose une réparation culturelle, notamment par la réhabilitation des lieux de mémoire. » La Fondation pour la mémoire de l’esclavage Le 13 novembre 2019 naît la Fondation pour la mémoire de l’esclavage (FME) , appelée de ses vœux par François Hollande et mise en place sous la présidence d’Emmanuel Macron. Que ce soit à travers des expositions, des conférences, des soirées, ou des publications sur les réseaux sociaux (Instagram, TikTok ou YouTube), la FME a pour mission de raconter, de décrire, de dénoncer, de dialoguer, de discuter et de débattre autour de l’histoire de l’esclavage, principalement en francophonie. La Fondation permet à tous de comprendre les enjeux liés à l’esclavage à travers des films, des ouvrages, des portraits et des collections. L’organisme propose également un dossier fourni sur Napoléon, figure historique controversée, à l’origine du rétablissement de l’esclavage en 1802, après son abolition le 4 février 1794 par la Convention nationale sous la Première République. En outre, dans le souci de promouvoir une recherche française pionnière et pluridisciplinaire d'excellence sur les esclavages et leurs héritages, la FME a lancé, avec le soutien du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR) et du CNRS, la préparation d’un livre blanc sur les thématiques de l’esclavage. « La Fondation pour la mémoire de l'esclavage est une institution pour la France d'aujourd'hui. Parce que la connaissance du passé nous aide à comprendre le présent. Parce que les cultures issues de cette histoire sont des richesses. Parce que, pour lutter contre les discriminations, le racisme et toutes les formes d’atteintes à la dignité humaine, il faut savoir d’où elles viennent. » scande Jean Marc Ayrault, président de la Fondation.   La Flamme de l’égalité Les ministères chargés de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, de la Citoyenneté, des Outre-mer, de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH) et la Fondation pour la mémoire de l’esclavage s’associent chaque année dans le cadre d’un concours permettant aux élèves du primaire et du secondaire d’élaborer un projet de classe sur un thème donné autour de l’histoire de l’esclavage. Ce concours national distingue trois catégories différentes : l’école élémentaire, le collège et le lycée. Les élèves présentent après plusieurs mois de travail un rendu sur le thème annuel, celui pour l’année 2023-2024 ayant été « Résister à l’esclavage : survivre, s’opposer, se révolter ». La mise en forme du projet est libre : récit, documentaire audiovisuel, projet artistique, physique ou numérique… Une présélection est opérée au niveau des académies et, pour la finale, un jury national désigne au mois d’avril, dans chacune des trois catégories, un lauréat ainsi que d’éventuelles mentions spéciales. Par exemple, les élèves de 4 e du collège Alfred de Vigny à Courbevoie, lauréats en 2023, ont produit un livre numérique proposant de suivre les parcours de vie de trois personnages fictifs mis en esclavage : Baolo, l'homme, Aïsha, la femme, et Malik, l'enfant. À partir de leurs captures, les choix du lecteur amènent à différents destins. Le projet, pluridisciplinaire, fait appel à un riche travail historique, des connaissances géographiques, des compétences linguistiques et une création artistique originale. Quant aux élèves de 1 re du lycée Raynouard, également lauréats, ils ont réalisé une carte interactive de l'habitation Cassagniard, située sur l’île de Saint-Domingue. À partir du document découvert aux Archives nationales d'outre-mer, la classe a donné vie au plan de l'habitation en proposant divers documents originaux (chants, dialogues, recettes, schémas explicatifs, données de production, lettres, etc.) afin d'appréhender les différents espaces de vie et de travail d'une plantation sucrière. À travers ce concours, les différents organisateurs s’attendent à ce que les élèves fournissent un travail d’étude, d’analyse et d’interprétation des faits historiques, des acteurs et des archives pour alimenter au mieux leur projet. Les compétences développées et acquises dans le cadre de la Flamme de l’égalité sont précieuses sur le plan scolaire et extrascolaire. En effet, les élèves approfondissent leurs connaissances et leur compréhension de l’esclavage et de ses effets pour prendre conscience, in fine, de l’importance qu’il y a à préserver la dignité humaine et, pour cela, à agir en citoyens libres et égaux. Site de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage Site du concours Concours « La Flamme de l'égalité »

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La langue des signes américaine pour apprendre l’anglais
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La langue des signes américaine pour apprendre l’anglais

Enseigner aux élèves la langue des signes américaine peut vraiment les aider à apprendre et améliorer leur anglais. Son partenaire lui répond en signant lui aussi. Sarah regarde et répète ses mouvements, tout en déchiffrant "B…A…S…T…E…". Bastien secoue violemment la tête et répète son geste, le petit doigt en l’air. Sarah réalise son erreur et sourit "I… E… N. Hello Bastien!". Bastien sourit lui aussi pour montrer qu’elle a bien compris et c’est à son tour de déchiffrer ce que Sarah lui signe. Une fois qu’il a tout épelé "S…A…R…A… euh, qu’est-ce que c’est ?... H!", ils se saluent et changent de partenaires. Les élèves de cette classe de sixième ne sont pas peu fiers d’apprendre non pas une, mais DEUX  langues étrangères ! Ils viennent en effet d’apprendre l’alphabet en langue des signes américaine et l’utilisent afin d’apprendre à se connaître. La semaine prochaine, ce sont leurs activités favorites qu’ils devront signer. Grâce à cette nouveauté, la classe s’amuse et ne réalise pas qu’en même temps, elle apprend son alphabet en anglais, travaille sa prononciation et renforce aussi sa connaissance de l’orthographe. Plus tard dans l’année, Sarah, Bastien et les autres élèves apprendront des chansons en anglais tout en les signant. Ils réaliseront peut-être même un petit spectacle pour leurs parents, ou pour une autre classe à la fin de l’année. En tout cas, c’est un nouveau talent qui leur plaît et dont ils sont fiers. Des méthodes d’apprentissage différentes pour des personnes différentes Ces gestes ne sont pas des mouvements sans queue ni tête comme ceux que les petits de maternelles peuvent apprendre, bien au contraire. Ces mouvements de mains et de bras extrêmement exigeants composent la langue des signes et en font une langue étrangère à part entière. Selon le New York Times , elle est même la quatrième langue la plus étudiée par les étudiants américains. Et pourtant, pour certains professeurs d’anglais, utiliser la langue des signes en classe reste aussi utile que les mimes en maternelle. Cette technique aide pourtant à assimiler un nouveau vocabulaire par l’association des gestes avec les mots, en faisant participer tout le corps au processus d’apprentissage. Grâce à cela, ces mots et ces phrases restent gravés dans la mémoire à long terme de l’élève. Ce type d’activité est ainsi parfaitement adapté pour les apprenants kinesthésiques. En effet, des théoriciens des styles d’apprentissage tels que Barbe, Swassing, Milone (1979) et Neil Fleming (1987) ont observé que des préférences sensorielles pouvaient influencer la façon dont un élève apprend. Ils ont pu en conclure que les élèves avec un profil « visuel » retenaient et s’appropriaient mieux les informations qu’ils pouvaient voir de manière graphique ou écrite, tandis que d’autres avaient un profil « auditif » privilégiant l’écoute et le dialogue. Les élèves avec un profil « moteur », en revanche, assimilent mieux en manipulant et en touchant les éléments. Ils se souviennent et assimilent les informations en interagissant avec l’espace, et la langue des signes peut donc les aider à ancrer ces mots dans leurs esprits. Car pour eux, les mots à l’oral n’ont rien de palpable, tout comme sous leur forme écrite, où les lettres n’ont pas de lien avec leur sens inhérent. Utiliser la langue des signes en revanche permet de dessiner des images en l’air, d’associer ces images aux mots anglais et donc de lier ensemble le « signifiant » et le « signifié ». Pendant les années 1970 et 1980, les scientifiques recommandaient de faire correspondre les méthodes d’apprentissage aux profils des élèves afin d’améliorer l’efficacité d’un enseignement. Ici, l’idée n’est pas de chercher à trouver le profil sensoriel de chaque élève, ce qui s’avérerait impossible avec une classe de 30 élèves, mais plutôt à multiplier les différents types d’expériences : oral, lecture, écriture, mais aussi langue des signes. Avec pour but de renforcer l’apprentissage par la répétition d’une même information, de manière différente et intéressante à chaque fois. Hélène Trocmé-Fabre nous explique que la transformation de la mémoire à court terme vers la mémoire à long terme résulte d’un procédé chimique aidé par la répétition quand les éléments ne sont pas identiques, mais aussi par la multiplication des points de vue. La mémorisation est quant à elle déclenchée par une répétition à l’identique. La langue des signes offre donc une forme d’apprentissage différent, par la répétition non identique, qui pourra aider n’importe quel profil d’élève. Retenir l’attention des élèves Utiliser différents outils d’apprentissage n’a rien de nouveau dans un cours de langue étrangère et les professeurs disposent déjà de nombreuses ressources pour chaque séquence : textes, images, photos, vidéos et fichiers audio. Ils ont déjà pris conscience que combiner des supports différents pour apprendre peut-être extrêmement bénéfique, comme utiliser des storyboards pour organiser l’information visuellement améliore par la même occasion les capacités rédactionnelles. Les enfants de notre époque font partie d’une génération habituée à circuler entre tous les médias et à sauter d’une information à une autre, ils sont multitâches. Grâce à la technologie disponible avec leurs ordinateurs et les liens hypermédias de plus en plus répandus en ligne, ils sont à l’aise avec l’intertextualité et la circulation entre plusieurs couches d’informations, ce qui leur donne accès à un nombre quasi infini de textes, vidéos, fichiers audio et jeux interactifs. L’apprentissage par différents modes, par le multimédia ou les différents profils sensoriels, peut donc susciter l’intérêt des élèves et retenir leur attention, ce qui constitue les premiers pas vers l’apprentissage ! La langue des signes a encore d’autres avantages, comme celui de diminuer les interférences entre la langue maternelle et la langue étrangère, car elle permet de réduire la dépendance à cette première pendant les dialogues en classe. Si un élève oublie un mot en anglais, lui montrer le signe correspondant peut débloquer ses souvenirs, servant alors de transition entre le mot et le sens. La langue des signes peut aussi créer un jeu de phrases à trous : l’élève doit d’abord déchiffrer les signes avant d’y répondre en anglais. Les nuances entre certains mots peuvent aussi être plus facilement expliquées, comme le sens identique de "have to" et "need" qui ont un seul et même signe pour les traduire en langue des signes. En revanche, "say" et "tell" possèdent des signes différents. Pour terminer le signe "tell", il faut pointer du doigt son interlocuteur, ce qui implique toujours un interlocuteur en face de soi, on « dit quelque chose à quelqu’un". "Say" lui, ne nécessite pas d’audience. Tolérance et divertissement Au-delà de toutes ces raisons purement pédagogiques encourageant l’entrée de la langue des signes dans les classes, la tolérance envers les différences et la compréhension des personnes aux besoins spéciaux sont aussi de grands arguments. La langue des signes n’est finalement qu’un autre moyen de communication, utilisé par les personnes malentendantes, tout comme le français est utilisé par les francophones et l’anglais par les anglophones. Il est d’ailleurs intéressant de remarquer que la langue des signes américaine ressemble beaucoup à la langue des signes française (ou LSF), dont elle tire ses racines. En effet, le pasteur américain Thomas Hopkin Gallaudet, au début des années 1800, s’est rendu en Europe en quête d’une méthode pour éduquer les personnes sourdes. Pendant son séjour, il a pu rencontrer le directeur de l’école pour les sourds de Paris fondé par l’abbé Charles-Michel de l'Épée en 1771. La langue des signes britanniques est, quant à elle, très différente de ses consœurs. Cependant, la raison la plus importante d’utiliser la langue des signes américaine reste le divertissement ! Il va de soi qu’enseigner dans un environnement positif est bien plus efficace pour les élèves comme pour les enseignants. Car la motivation et l’engagement personnel de l’apprenant ont une grande importance sur les processus cognitifs et influencent l’attention des élèves, mais aussi la façon dont ils vont retenir l’information (Push & Bergin, 2006). Cette nouvelle activité peut ainsi faire naître ou stimuler la curiosité et le désir d’apprendre chez les élèves. Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à regarder l’alphabet de la langue des signes américaine sur la gauche, une vidéo dictionnaire de cette dernière, ainsi que des informations complémentaires sur www.handspeak.com  !  

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51e édition du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême

51e édition du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême

Une édition tournée vers le sport avec les JO de 2024 Le Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, plus communément appelé festival d'Angoulême ou FIBD, est le principal festival de bande dessinée francophone. Doté d’un riche programme mêlant expositions, dédicaces, spectacles ou encore concours, le Festival de la BD d’Angoulême fait chaque année le bonheur de 200 000 visiteurs environ. La 51ᵉ édition du Festival international de la bande dessinée (FIBD), qui se tiendra à Angoulême du 25 au 28 janvier, s'inscrira dans la programmation du label "Olympiade culturelle", mêlant art et sport, lié à l'organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024. Découvrir la programmation du FIBD Lire le dossier de presse Rendez-vous avec les autrices et auteurs Nathan Bande-dessinée sur le stand MB20 Laurent Audouin , auteur des Dingo Docu BD , le samedi 27 janvier de 10h à 12h. James Christ , auteur de la série Strom , le jeudi 25 janvier de 16h à 19h, le vendredi 26 janvier de 10h à 12h et de 17h à 19h, le samedi 27 janvier de 12h à 14h et le dimanche 28 janvier de 10h à 12h. Bérengère Delaporte , autrice de Grande Echappée , le jeudi 25 janvier de 16h à 19h, le vendredi 26 janvier de 10h à 12h et de 13h30 à 15h, le samedi 27 janvier de 12h à 14h et de 18h à 20h et le dimanche 28 janvier de 12h à 16h. Laure Garancher , autrice de Césure et Back to Japan , le jeudi 25 janvier de 16h à 19h, le vendredi 26 janvier de 10h à 13h30, de 14h à 15h pour une conférence au Studio Bagouet/Théâtre et de 15h30 à 17h, le samedi 27 janvier de 12h à 14h et de 16h à 18h et le dimanche 28 janvier de 12h à 14h. Antoine Guilloppé , auteur de Mon cœur , le vendredi 26 janvier de 10h à 12h et de 13h30 à 15h, le samedi 27 janvier de 10h à 12h et de 16h à 18h et le dimanche 28 janvier de 12h à 14h et de 16h à 17h30. Marc Lizano , auteur de Momo, petit prince des Bleuets d’après le roman de Yaël Hassan , le dimanche 28 janvier de 10h à 12h et de 14h à 17h30. Arianna Melone , autrice de La Division , le vendredi 26 janvier de 12h à 13h30 et de 15h à 17h, le samedi 27 janvier de 12h à 14h et de 18h à 20h et le dimanche 28 janvier de 10h à 12h. Nancy Pena , autrice de Phasmatory , le vendredi 26 janvier de 13h30 )à 15h à 17h et le samedi 27 janvier de 10h à 12h. Caroline Peron , autrice de Césure , le vendredi 26 janvier de 15h à 17h, le samedi 27 janvier de 10h à 12h et de 14h à 16h et le dimanche 28 janvier de 14h à 16h. Sandrine Revel , autrice de Germain Cellier , le vendredi 26 janvier de 17h à 19h, le samedi 27 janvier de 12h à 14h et de 18h à 20h et le dimanche 28 janvier de 10h à 12h et de 14h à 16h. Mathieu Sapin , auteur de L’œil du loup d’après le roman de Daniel Pennac , le samedi 27 janvier de 10h à 12h, de 14h à 16h, de 16h30 à 17h30 pour une rencontre au Quartier jeunesse et de 18h à 20h Elodie Shanta , autrice de la série Léonie , le jeudi 25 janvier de 16h à 17h, le vendredi 26 janvier de 13h30 à 15h, le samedi 27 janvier de 14h à 16h et le dimanche 28 janvier de 12h à 14h. Marie Spénale , autrice d’ Ultra Fiesta , le jeudi 25 janvier de 16h à 19h, le vendredi 26 janvier de 14h30 à 15h30 pour une rencontre au Quartier Jeunesse et de 17h à 19h, le samedi 27 janvier de 14h à 18h et le dimanche 28 janvier de 12h à 14h et de 16h à 17h30. Benjamin Strickler , auteur de Boule de Neige , le samedi 27 janvier de 16h à 18h Emmanuel Suarez , auteur de La Division et de L’incroyable aventure de Corentin Tréguier au Congo , le vendredi 26 janvier de 15h à 17h, le samedi 27 janvier de 12h à 14h et de 18h à 20h et le dimanche 28 janvier de 10h à 12h. Sandra Violeau , autrice de Césure , le jeudi 25 janvier de 17h à 19h, le vendredi 26 janvier de 12h à 13h30 et de 16h à 18h à la Librairie Cosmopolite – Espace Sous les Bulles , le samedi 27 janvier de 14h à 16h et de 17h à 19h à la Librairie Cosmopolite – Espace Sous les Bulles . Double sélection Angoulême 2024 pour Nathan Bande Dessinée ! Nous avons le plaisir de vous annoncer les sélections de « Léonie : Coquillages et crustacés » d’ Elsa Bordier et Elodie Shanta pour le prix des Ecoles Ville d’Angoulême et de « Millie et Catsou à l’Ultra Fiesta » de Marie Spénale pour le prix Jeunesse du Festival international de la Bande Dessinée d’Angoulême. En savoir plus

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Vers une redécouverte des QCM en français
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Vers une redécouverte des QCM en français

Par Antony Soron La période de confinement a impliqué un enseignement en distanciel par le biais du numérique, ce qui, entre autres conséquences indirectes, a remis au goût du jour des modalités d’apprentissage et d’évaluation jusqu’alors relativement déconsidérées par les professeurs de français. N’est-ce pas le cas spécifique des questionnaires à choix multiple, mieux connus sous l’acronyme QCM ? Un procès en artificialité Les QCM servent à toutes les sauces. On les retrouve dans les cahiers de vacances, dans les suppléments des magazines et naturellement sur le moindre site internet, dès que l’on cherche à tester sa culture générale. L’auteur de L’Homme qui rit est… 1. Victor Hugo 2. Charlie Chaplin 3. Alberto Giacometti Dans sa définition la plus large, le QCM implique la proposition de plusieurs réponses à une question donnée, pouvant être adaptée à tous les domaines possibles. Comme l’indique l’exemple précédent à enjeu culturel et ludique, sa difficulté dépend grandement du degré de pertinence des réponses proposées, puisqu’il engage synchroniquement des stratégies tacites d’élimination des moins pertinentes. De surcroît, il ne présuppose pas de qualités rédactionnelles de la part du répondeur, exigeant simplement des compétences de raisonnement ou culturelles. Le QCM est de fait traditionnellement envisagé comme une modalité de questionnement facilitatrice qui réclame, en matière d’efficacité de résolution, rapidité de lecture et vitesse de décision. L’universalité du QCM ne sert pas sa cause en produisant un effet de banalisation. Pour autant, dans le domaine scolaire du français, il n’est pas totalement exclu, y compris dans des éditions augmentées d’œuvres littéraires à destination des élèves, comme la collection « Carrés Classiques » des éditions Nathan. On retiendra tout de même que les QCM restent majoritairement utilisés avec une visée d’évaluation formative ou sommative que ce soit en grammaire ou en lecture. Dans l’incipit de Madame Bovary , le personnage principal est… 1. un élève de la classe 2. un nouvel élève 3. le personnage éponyme du roman Le présupposé tenace des professeurs de français à l’encontre des QCM tient au fait qu’ils les associent à peu près systématiquement à la lecture littérale du texte étudié et à sa compréhension globale. En outre, en le considérant prioritairement comme un outil de vérification de lecture, ils ne perçoivent son aboutissement qu’en tant que bilan chiffré, sans l’exploiter en tant qu’outil d’apprentissages. Leur focalisation se portera presque exclusivement sur la validation de la bonne réponse au lieu de s’intéresser aux raisons de la non-pertinence des autres propositions. Or, dans l’exemple de référence, il reste à peu près certain que la réponse c. aura été évacuée, non pas logiquement en référence au titre du roman, mais par simple méconnaissance de l’adjectif « éponyme ». Un support productif L’observation de séances de lectures expliquées en classe met en perspective un phénomène récurrent : la situation de saturation cognitive. Après une vingtaine de minutes de séance, les élèves ont besoin de faire le point sur ce qui a déjà été expliqué. Ce moment du cours passe souvent par la « trace écrite », soit un petit paragraphe récapitulatif dicté par le professeur. C’est pourquoi l’idée de se servir du QCM à l’occasion de cette étape de l’apprentissage d’un texte littéraire est intéressante. En effet, le QCM implique nécessairement un minimum de raisonnement et par là même une activité de l’élève, à l’inverse de la copie d’un paragraphe qui le met en situation de relative passivité. Précisons tout de même que cette proposition n’appelle pas à systématiser le QCM comme un bilan partiel de lecture, mais bien à introduire une variation des pratiques de synthèse. De plus, toujours en s’appuyant sur le même exemple, le QCM peut induire oralement la justification d’un non-choix : « je n’ai pas retenu la réponse c. car le personnage principal de l’incipit n’est pas le héros du roman puisque le titre est Madame Bovary ». Un instrument de différenciation Même si le terme « différenciation » est de plus en plus prononcé par les professeurs, il faut reconnaître qu’il y a un monde entre la prise de conscience de sa nécessité et la réalité de sa mise en œuvre effective en classe. Aussi, voit-on souvent des élèves décrocher de l’analyse du texte pour deux raisons majeures : d’abord, car ils sont mis en difficulté dès que l’on entre dans la compréhension fine, ensuite car étayer leurs idées à l’écrit comme à l’oral relève d’une tâche complexe. Eu égard à ces éléments, l’avantage du QCM réside dans le fait qu’il peut apparaître rassurant par sa capacité à offrir un élément d’ancrage au raisonnement. On se rendra ainsi compte que des élèves qui auraient été improductifs dans la rédaction d’une phrase-réponse se montrent pertinents dans leur raisonnement à partir du moment où il ne leur est demandé qu’une validation. Dans le cas d’élèves non francophones intégrés dans une classe, l’usage du QCM comme fil conducteur d’une séance de lecture est à même de se révéler d’autant plus efficiente. D’une part, les élèves restent principalement concentrés sur la lecture, n’ayant pas à combiner simultanément lecture et écriture. D’autre part, il leur reste une trace du processus de compréhension et le cas échéant sur ses points de difficulté. Par conséquent, il semble judicieux de ne pas fermer la porte aux QCM mais de s’en servir comme un outil de différenciation. Au cours d’une séance, il pourra ainsi être proposé à certains élèves tandis que d’autres devront rédiger intégralement une phrase réponse. L’erreur d’appréciation des QCM s’explique sans doute par le fait qu’on le considère comme figé. Or, il justifie nécessairement une utilisation à géométrie variable. L’exemple de référence ne donne-t-il pas des possibilités d’extension à partir de la validation initiale ? Puisque ce nouvel élève (b) n’est pas le personnage principal du roman, pourquoi l’auteur a-t-il choisi de le mettre en valeur dès l’incipit ? Une aide aux devoirs faits Le fait que les professeurs de français soient réticents à exploiter les possibilités du QCM a une conséquence très pragmatique. Ils se privent d’un outil susceptible de faciliter le travail personnel hors temps scolaire. Serait-il en effet si problématique de proposer un QCM à la suite de l’explication d’un texte en classe ? Ne serait-ce pas plus productif que de ne rien donner à faire aux élèves en considérant tacitement et donc à tort qu’ils effectueront d’une façon scolairement responsable la relecture rigoureuse du texte étudié en classe ? En allant même un peu plus loin, le QCM peut impliquer un envoi obligatoire des élèves au professeur par le biais de l’espace numérique de travail. Avantage notable, le QCM n’est pas difficile à évaluer. Bien conçu, il peut même bénéficier d’une évaluation automatique. Évidemment, il peut être aussi soumis à une autoévaluation avec des résultats transmis instantanément aux parents. Même si nous ne pouvons ici détailler l’éventail des possibilités des QCM, il convient d’insister sur l’idée qu’aucun outil n’est à exclure pourvu qu’il participe à une meilleure implication dans la matière et qu’il offre à chacun les moyens d’y entrer sans blocage. Un outil à construire collectivement Le temps du confinement a vu fleurir par ailleurs des réalisations individuelles ou collectives d’élèves notamment transmises par le biais de padlets (tableau en liège virtuel). La lecture cursive d’une œuvre a pu être approfondie par la réalisation de QCM sur cette œuvre par groupes proposés aux autres groupes, puisqu’ils peuvent cibler des personnages dans le cas de l’étude d’un roman. Autre modalité pédagogique notable, un élève peut construire un QCM sur un chapitre d’une œuvre en lecture suivie donnée à lire de façon autonome à l’ensemble de la classe en vue d’une classe virtuelle. Ici encore, il apparaît clair que toutes les modulations restent possibles, y compris que l’élève volontaire ou désigné envoie son QCM aux autres avant la classe virtuelle ou le propose comme entrée en matière. Sans vanter de manière excessive les vertus observées et expérimentées des QCM, il n’en reste pas moins que le développement de cet outil sera, sinon infini, au moins extensible. Si l’on accepte de s’en emparer, on se rendra même compte qu’il a paradoxalement des vertus linguistiques. Aussi pourra-t-on faire appréhender aux élèves le degré de « littéralité » de leur questionnement, et, inversement, dans le cadre d’activités en groupes, les possibilités de complexification qui sont envisageables. Exemples de QCM sur le thème de « l’écriture de soi » 1. Le pronom énonciatif de base de l’autobiographie est… (QCM de cours) a. le « nous » b. le « je » c. le « il » 2. Dans une autobiographie, l’auteur… (QCM de réflexion) a. exprime la vérité de sa vie b. raconte la vie d’un homme célèbre c. reconstruit son existence en fonction de ses souvenirs 3. Un autobiographe est : ( QCM de cours) a.un auteur qui tient son journal de bord b. un écrivain qui raconte les expériences de sa vie c.un écrivain spécialisé dans les biographies d’écrivains 4. Parmi les titres suivants, lequel ne relève pas de l’écriture de soi ? (QCM de logique) a. Les Confessions (Rousseau) b. Journal (Anne Frank) c. Le Colonel Chabert (Balzac) 5. L’auteure de Mémoires d’Hadrien est Marguerite Yourcenar. L’empereur Hadrien y écrit une longue lettre à son successeur afin de lui raconter les épisodes de sa vie. Il s’agit donc… (QCM d’approfondissement notionnel) a. d’une autobiographie b. d’une biographie c. d’une autobiographie fictive Consulter d'autres articles sur l'enseignement à distance Développer l'écriture collaborative : un mur pour partager ses écrits Éloge paradoxal de la classe virtuelle : quand le distanciel interroge le présentiel Un distanciel à visage humain : promouvoir la réciprocité des échanges par un blogue de classe Apprendre à distance Un collectif de professeurs « Corps enseignant – Corps apprenant », a mis au point une série de 5 fiches alliant humour et pédagogie pour aider les élèves à travailler à distance. Chaque fiche est accompagnée de conseils et exercices pour se détendre, se motiver, se déconnecter, etc. Et à y regarder de plus près, nous pouvons tous y trouver de l’inspiration… même en présentiel. NRP - Septembre 2020

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