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Entreprises et organismes de formation

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Quelles sont les attentes des nouveaux talents en entreprise ?

Quelles sont les attentes des nouveaux talents en entreprise ?

Paresseux, égocentriques, impatients… Les clichés sont nombreux au sujet des moins de 30 ans sur le marché du travail. Mais les travailleurs de la génération Y (nés entre 1984 et 1995 environ) occupent déjà une part importante des actifs et la génération Z (apparue ensuite avec l'avènement d'internet) fait ses premiers pas dans la vie professionnelle. Il est alors capital pour les entreprises d'évoluer, pour pouvoir accueillir une population porteuse de nouvelles attentes, de nouvelles compétences et d'idées neuves. Survient alors un renversement du rapport de force : l'entreprise doit s'adapter aux travailleurs et non plus l'inverse. Une étude de François Pichault et Mathieu Pleyers (1) suggère que ces changements ne sont pas le fait d'une culture générationnelle, mais bien d'un profond glissement de notre rapport au travail et à l'entreprise. Les parcours et les formations sont de plus en plus diversifiés et les reconversions deviennent courantes. Il est plus rare de rester toute sa vie dans une même entreprise. C'est pourquoi les employeurs doivent fidéliser leurs salariés, en répondant à des attentes qui sont loin de concerner exclusivement la rémunération. Les attentes des nouveaux salariés Aujourd'hui, 65 % des salariés de la génération Y considèrent ainsi les opportunités de développement personnel comme le critère majeur pour choisir une entreprise (2). Les notions de satisfaction et d'épanouissement deviennent centrales pour ces salariés, pour qui le travail n'est pas qu'un moyen d'enrichissement. 92 % des salariés de la génération Y écartent d'ailleurs l'idée selon laquelle le profit serait l'unique mesure de performance. Le besoin de reconnaissance est aussi très fort parmi ces travailleurs. Les jeunes salariés aspirent à évoluer au sein de l'entreprise et à voir leurs efforts valorisés. Cette envie vient du besoin d'un travail concret et immédiat, qui porte directement ses fruits. C'est la culture de la gratification portée par ces nouvelles générations. Mais le cadre dans lequel le salarié accomplira sa tâche est aussi capital. En plus de rechercher un poste épanouissant, les nouveaux salariés veulent aussi un lieu de travail sympathique, attirant, où l'ambiance de travail est centrale. Enfin, les générations Y et Z accordent de l'importance à la polyvalence et la souplesse. Varier les missions, être flexible sur les horaires, permettre la mobilité, valoriser la formation et la diversification des compétences sont les nouveaux leviers de motivation en entreprise. Les salariés de moins de 30 ans préfèrent travailler selon leurs propres codes, dans un environnement propice à la création et au développement des compétences. Ce qu'ils recherchent, c'est avant tout des valeurs dans lesquelles ils peuvent se reconnaître, qui accordent de l'importance au développement personnel, à l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée et aux individualités. Un nouveau modèle d'entreprise Nouvelle figure emblématique de cette génération de travailleurs, la jeune start-up dynamique continue de séduire. Avec l'image d'une boîte créative et amicale, la petite entreprise a un côté rassurant et attirant pour des jeunes travailleurs qui ne souhaitent pas « entrer dans le moule ». Mais les entreprises de plus grande taille ont aussi réussi à s'inspirer des méthodes utilisées dans l'univers des start-ups à succès, et voient encore leur nombre de candidatures exploser. Certaines font ainsi le choix de bannir les horaires de travail et accordent leur confiance à leurs salariés en imposant seulement la réalisation d'objectifs prédéfinis, une manière d'accorder plus d'autonomie aux travailleurs. D'autres employeurs ont préféré gommer les relations hiérarchiques directes entre salariés et placent l'équipe aux multiples compétences au centre de leur organisation. D'autres encore optent simplement pour un cadre de travail sympathique, qui invite à une ambiance studieuse, mais décontractée. Mais ce n'est pas tout. Afin d'attirer les nouvelles générations, les entreprises ont compris qu'il fallait surtout mettre en avant le respect des valeurs de leurs collaborateurs : avant d'être des travailleurs, ceux-ci sont des femmes et des hommes avec leurs goûts, leurs envies, leurs passés, leurs aspirations, etc. Les dirigeants font la différence en reconnaissant leur singularité en tant qu'être humain, et notamment en tant que parents. Dans cette dynamique, les entreprises mettent en place des solutions, telles que des conférences pour comprendre le monde qui nous entoure mais aussi celui de leurs enfants, des groupes collaboratifs d'entre-aide ou encore des plateformes d'accompagnement vers la réussite éducative et l'épanouissement culturel à destination des familles. L'objectif premier étant de mettre à la disposition de ses salariés actuels et potentiels tous les outils nécessaires pour qu'ils se sentent à la fois reconnus et sereins et ainsi fournir le meilleur travail possible dans un environnement humain qui leur parle. Quelle solution pour booster l'engagement des salariés en les accompagnant dans leur rôle de parents ? Pour répondre à cet enjeu, Nathan, expert en pédagogie et en parentalité positive, s'est associé à Bordas, Le Robert, et Syros, afin de proposer une offre unique pour la famille. La solution Campus Parentalité, regroupe les meilleurs contenus pédagogiques pour les parents et les enfants, sur une plateforme digitale pratique et accessible à tous. DECOUVRIR —— Références 1- Article scientifique sur la génération Y en entreprise. 2- Article de Challenges de 2016 sur les rapports entre les RH et les nouvelles générations. ©Shutterstock / Baranq   —— Pour aller plus loin - Article du Journal du Net de 2016 sur la génération Y et sa vision de l'entreprise. - Article de la CCI de Paris sur les explications de la génération Y. - Article des Échos sur le malheur au travail des jeunes salariés. - Article de Chef d'entreprise après la publication d'une étude d'Universum sur les attentes au travail des nouvelles générations. - Article de Challenges à la suite d'une de leur conférence sur l'entreprise et les millenials

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Augmentation forte du prix du café

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Augmentation forte du prix du café

Café : envolée record des prix (+ 80 %). Sécheresses et chaleurs frappent les producteurs mondiaux, déstabilisant le marché.

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Le jeu vidéo, outil de propagande et de soft power

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Le jeu vidéo, outil de propagande et de soft power

Propagande déguisée : quand les jeux vidéo servent d'armes idéologiques pour les États et les entreprises.  

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Aux États-Unis, neuf maisons sur dix sont en bois

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Aux États-Unis, neuf maisons sur dix sont en bois

Les incendies de Los Angeles ravagent des quartiers entiers, révélant une spécificité américaine : 90 % des maisons sont en bois.

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L’EU : un acteur majeur de la mondialisation

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L’EU : un acteur majeur de la mondialisation

L'Union européenne s'affirme comme acteur incontournable de la mondialisation en multipliant ses partenariats stratégiques.

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Les États dans la compétition quantique

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Les États dans la compétition quantique

Peut-on concilier collaboration scientifique et souveraineté technologique des États ?

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L'équilibre entre vies personnelle et professionnelle

L'équilibre entre vies personnelle et professionnelle

Une personne sereine, c'est généralement aussi un travailleur efficace. Cette réalité, la majorité des entreprises en tiennent compte depuis longtemps. Elles tentent ainsi de mettre en place des actions, des processus ou encore des modalités pour tenter de rendre leurs collaborateurs plus en phase avec leur travail. Pour y parvenir, elles doivent leur permettre de trouver un équilibre entre leurs différents temps de vie afin de ne plus être perturbés dans leur travail par des préoccupations quotidiennes qui obnubilent leur esprit. Si l'on en croit l'étude ViaVoice menée en 2017 pour Le Figaro (1), « l'équilibre des temps de vie » est une attente croissante des salariés : 87 % des décideurs interrogés en sont persuadés. À 78 %, ils estiment d'ailleurs que c'est à l'entreprise d'agir en faveur de l'articulation famille-travail, une prise de conscience largement supérieure à ce qu'elle était en 2015 (62 %). La conciliation famille-travail est même un enjeu d'avenir pour 68 % d'entre eux. Pour les entreprises qui souhaitent attirer les meilleurs talents et améliorer l'image de leur entreprise, le fait d'offrir «  un cadre de travail attractif, en facilitant la vie de ses salariés dans et en dehors de l'entreprise  » est même le deuxième levier privilégié (22 %), juste derrière la rémunération (26 %). DES SALARIÉS DÉBORDÉS ET/OU PRÉOCCUPÉS : MOINS PRODUCTIFS ? Quant aux salariés, comment considèrent-ils l'attitude de leur entreprise sur le thème de la conciliation entre vie privée et travail ? Si l'on en croit une récente enquête sur le sujet (2), il y a un gouffre entre les intentions des décideurs et l'appréhension de la question par les collaborateurs. Ainsi, 64 % des Français estiment que leur entreprise « ne fait pas beaucoup de choses » pour les aider à̀ équilibrer leurs temps de vie. Ils sont même 93 % à se dire « insatisfaits » par ce que prévoient leurs employeurs à cet égard. Un chiffre qui monte à 98 % des parents d'enfants de moins de trois ans. L'exigence est, certes, d'autant plus importante lorsque l'on est parent, car les besoins de souplesse, d'adaptation du temps de travail sont encore plus importants. Plus globalement, 71 % des salariés estiment manquer de temps au quotidien, en hausse de 3 % par rapport à 2016. Les parents sont 74 % à le penser, et ceux qui ont au moins trois enfants sont même 83 % à le déplorer.  Quelle(s) démarche(s) choisir  pour améliorer cette situation qui nuit à leur implication ? LES CRÈCHES, UNE SOLUTION CHÈRE ET D'UNE EFFICACITÉ LIMITÉE… Au sein de l'équilibre des temps de vie, le sujet de la parentalité est donc un point crucial. Sans aide et une bonne gestion du temps, il est difficile de se libérer des préoccupations quotidiennes que peut engendrer une vie de famille. Passer du temps avec ses enfants et gérer l'intendance liée à leur présence au sein du foyer requiert beaucoup d'énergie et de logistique. École, garderie, activités extrascolaires, devoirs, sport, la liste est encore longue. Que peuvent, concrètement, faire les entreprises ? Selon la même étude ViaVoice (1), les décideurs privilégient le fait d'aménager des horaires adaptés aux parents de jeunes enfants (91 %), juste devant celui de proposer des places en crèche (82 %). Si la première solution est relativement simple à mettre en place, la seconde est évidemment plus lourde. En effet, à cause de son coût très important, il est souvent rare de pouvoir en faire bénéficier l'ensemble des salariés jeunes parents. Par ailleurs, il est important de noter qu'une telle action n'a d'effet que sur une infime partie des salariés. Une fois que l'enfant a dépassé les 3 ans, que mettent en place les entreprises pour faciliter la sérénité de leurs salariés au travail ? DES SOLUTIONS POUR AIDER À LA PARENTALITÉ À moins d'avoir l'opportunité d'en créer une au sein même de son entreprise, la crèche est loin d'être la seule mesure qu'une entreprise peut mettre en place en faveur de la parentalité. On peut ainsi citer la possibilité de télétravailler, d'adapter les congés (en cas de maladie de l'enfant, par exemple), de proposer des mutuelles adaptées aux familles ou encore de limiter les réunions avant 9 heures ou après 18 heures. Toutefois, avec l'ère du digital, la mise en place de  solution numérique  arrive petit à petit sur le marché et peut aussi être une solution précieuse pour accompagner les salariés parents vers une sérénité au quotidien. L'entreprise peut ainsi les aider, en tant que parents, à mieux organiser leur temps ou encore à trouver des ressources éducatives pertinentes et pensées pour eux comme pour leurs enfants. Par le biais de ces solutions, les salariés sont libérés d'un poids important au quotidien et donc plus impliqués dans leurs tâches professionnelles. En effet, selon une étude de l'Unaf (4), 53 % des parents estiment que suivre la scolarité de leur enfant, son orientation et ses résultats scolaires les préoccupe beaucoup. À cela s'ajoute également le suivi des devoirs qui est une source de préoccupation très importante pour 46 % d'entre eux. De plus, de telles dispositions présentent l'avantage de contribuer aux mesures en faveur de la parentalité définies dans les Négociations annuelles obligatoires (NAO), mais aussi d'aller de l'avant en privilégiant le support numérique dans ces mêmes NAO. Plus largement, tous ces atouts sont de nature à favoriser l'attachement des salariés à leur entreprise. Une donnée essentielle à leur sérénité, donc à leur productivité, comme le confirme une étude suisse (3). Elle démontre que, pour 100 euros investis dans la parentalité, l'entreprise récupère 108 euros : un investissement gagnant, à tous points de vue…   DÉCOUVREZ NOTRE SOLUTION PARENTALITÉ   —— RÉFÉRENCES 1- ViaVoice a sondé 400 responsables d'entreprise, chargé exclusivement ou notamment des ressources humaines, au sein d'entreprises de plus de 50 salariés, du 3 août au 4 septembre 2017.  http://www.institut-viavoice.com/wp-content/uploads/2017/10/Famille_et_Entreprise_Viavoice_pour_La_Maison_Bleue_octobre_2017.pdf 2- Enquête annuelle de l'Observatoire de l'équilibre des temps et de la parentalité en entreprise en partenariat avec l'Union nationale des associations familiales, réalisée du 7 au 22 avril 2017 auprès de 1.002 salariés, selon la méthode des quotas. 3- Étude réalisée par l'Institut Prognos pour le Département fédéral de l'économie  http://www.workcarebalance.ch/static/files/docs/befu_f_sum.pdf 4- Étude de l'Unaf (Union Nationale des Associations Familiales), réalisée en janvier 2018.  http://www.unaf.fr/IMG/pdf/bro_12p_obsv_familles_10_version_pdf_web.pdf ©Shutterstock /  George Rudy

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La formation professionnelle : une opportunité encadrée par la loi

La formation professionnelle : une opportunité encadrée par la loi

LA FORMATION, CE LEVIER DE CROISSANCE Aujourd'hui, 99 % des salariés estiment qu'il est important de se former tout au long de sa vie professionnelle (Baromètre CEGOS 2017 [1]). Pourtant, tous ne bénéficient pas des fonds investis chaque année dans la formation, qui représentent 32 milliards d'euros (2). La Fédération de la Formation Professionnelle estime à 17 millions le nombre de personnes formées chaque année en France (3). Pour encourager les entreprises à former leurs salariés, une loi a été instaurée en début d'année 2014. Celle-ci oblige d'une part les entreprises de 50 salariés ou plus à réaliser tous les deux ans un entretien professionnel. Celui-ci doit être une occasion pour les entreprises de faire un bilan des compétences de leurs employés et de leur donner les moyens d'évoluer et de se former au sein de l'entreprise ou ailleurs (4). D'autre part, en plus de ces entretiens obligatoires, les entreprises doivent aussi faire bénéficier leurs salariés d'au moins deux des trois éléments suivants : une action de formation, l'acquisition d'éléments de certification (par la formation ou la validation des acquis de l'expérience) et la progression salariale ou professionnelle. Il est obligatoire pour les entreprises de déclarer ces actions de formation. Pour ce faire, elles doivent réaliser un état des lieux explicatif avant le 7 mars 2020 pour les salariés justifiant d'au moins 6 ans d'ancienneté, voire avant cette date si l'entreprise organisait déjà l'entretien professionnel avant 2014. À compter de cette date, les sanctions seront appliquées aux entreprises qui ne jouent pas le jeu de la formation. Alors qu'elle a longtemps été perçue comme une contrainte et un coût supplémentaire par les entreprises, la formation devient aujourd'hui un investissement. Pour le salarié, quel que soit son niveau, ces apprentissages sont d'abord l'occasion d'acquérir la reconnaissance de ses compétences via un certificat (élément primordial pour tout collaborateur qui souhaite progresser). Les formations peuvent aussi permettre d'acquérir des nouvelles méthodes de travail et ainsi d'améliorer la productivité et l'aisance sur certains outils. Enfin, le temps de formation est pour l'employé l'occasion de se mettre dans une démarche d'apprentissage, où il peut revaloriser ses compétences. Une dimension importante pour celui-ci, qui pourra reprendre son poste avec un regain de motivation et de confiance. Ceci est particulièrement vrai pour les salariés les moins qualifiés : grâce à la certification CléA, ils peuvent désormais faire le point sur leurs acquis et les valoriser, tout en se remettant à niveau sur les savoirs fondamentaux, et obtenir ce qui, pour beaucoup d'entre eux, constitue un premier diplôme attestant leurs compétences. LES SANCTIONS PRÉVUES PAR LA LOI Définies par le décret du 2 octobre 2014 (5), les sanctions s'appliqueront à chaque irrégularité déclarée par les entreprises aux organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA). Dès lors, pour chaque salarié qui n'aura pas eu d'entretien professionnel tous les deux ans ni bénéficié d'une formation, il lui sera accordé un « abondement correctif ». 100 heures de formations seront créditées sur son compte personnel de formation (CPF) s'il travaille à plein temps, et 130 heures s'il travaille à temps partiel. Quant à l'entreprise, elle devra payer 30 euros par heure de formation. En cas de non-déclaration et de contrôle, le montant de cette sanction sera doublé et versé au Trésor public. De plus, le salarié concerné peut utiliser les heures de CPF de son abondement correctif pour suivre une formation durant le temps de travail sans avoir à recueillir l'accord de l'employeur. Ne pas se plier à l'obligation de formation peut donc coûter très cher. Or, il ne reste que deux ans pour se mettre en conformité et bénéficier des avantages de la formation. Alors pourquoi ne pas réagir dès maintenant plutôt que d'attendre le dernier moment ? Pour un employeur, au-delà des obligations légales, la formation présente de nombreux avantages. En formant ses employés, une entreprise peut maîtriser de nouveaux outils, de nouvelles compétences, et ainsi s'étendre pour devenir plus concurrentielle. Plus que jamais, il est donc important pour les employeurs de pouvoir s'adapter aux nouvelles tendances et de rester alerte sur les nouvelles pratiques. D'où un besoin de formation continue de chaque salarié. Enfin, accorder un temps d'apprentissage à ses salariés permet de les valoriser, et ainsi d'augmenter leur fidélité pour l'entreprise. Raison de plus pour ne pas laisser les sanctions s'appliquer : la formation est bénéfique pour tous les acteurs de l'entreprise.   NATHAN accompagne les entreprises et les salariés dans la certification et la valorisation des compétences avec CLEA Nathan. DIGITALISEZ VOS FORMATIONS ET MOTIVEZ VOS SALARIÉS.  Grâce à ces solutions numériques, offrez à vos salariés des approches plus variées et motivantes qui leur permettent également de travailler en autonomie sur la plateforme numérique. En savoir PLUS   — RÉFÉRENCES 1-  http://digital-learning.news/infographie-2017-chiffres-cles-de-formation-professionnelle/ 2-  http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2016/01/18/29006-20160118ARTFIG00016-formation-professionnelle-32-milliards-par-an-si-mal-exploites.php 3-  http://ffp.org/comprendre-la-formation 4-  https://www.usinenouvelle.com/article/l-entretien-professionnel-obligatoire-avant-le-7-mars-vous-l-avez-passe-vous.N383048 5-  https://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/formation/les-entreprises-qui-ne-forment-pas-vont-le-payer-cher_1612845.html

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Les multinationales dans l'économie française

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Les multinationales dans l'économie française

Les multinationales sont un moteur de l’internationalisation de l’économie française. 

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Actu formation - Les enjeux de la réforme

Actu formation - Les enjeux de la réforme

Récemment présenté par le gouvernement, le projet de réforme de la formation professionnelle apportera de nombreux changements. Pour les entreprises et les salariés, cette nouvelle loi devrait simplifier les démarches et accorder à chacun plus d'autonomie. Porté par la ministre du Travail, le texte de loi sur « l'avenir professionnel » sera bientôt soumis au Conseil des ministres. Destiné à modifier en profondeur le système de formation actuel, le projet veut avant tout permettre aux salariés d'accéder plus simplement à l'apprentissage (1). La future loi prévoit ainsi la création de « France Compétences », une agence nationale de régulation de la formation professionnelle et de l'alternance, un nouveau mode de financement, mais aussi la transition vers un compte personnel de formation (CPF) alimenté en euros. Celui-ci sera crédité de 500 euros par an, avec un plafond à 5000 euros, ou de 800 euros par an avec un plafond à 8000 euros pour les personnes peu qualifiées. Les organismes paritaires collecteurs agréés laisseront aussi place à des « opérateurs de compétences », et la gestion de la formation individuelle sera assignée aux salariés par le biais d'un service en ligne. Les apprenants pourront choisir, payer et noter leurs formations depuis cette plateforme, sans intermédiaire (2). UNE SIMPLIFICATION PEU COMPRISE La réforme à venir désire avant tout changer l'opinion des salariés sur la formation. Un sondage de l'institut BVA pour le journal La Tribune (3) révèle que plus de 70 % des personnes interrogées considèrent que le système de formation actuel est inefficace, difficile d'accès et peu compréhensible. Pour remédier à cela, la nouvelle loi propose l'ouverture d'un service numérique où le salarié sera accompagné pour choisir et payer la formation de son choix, sans passer par un intermédiaire. Grâce à son CPF désormais crédité en euros, il pourra « faire ses achats » comme bon lui semble et choisir les formations qu'il souhaite sans devoir se justifier auprès de son employeur. Une mesure qui devrait encourager la reconversion professionnelle et le développement de compétences multiples, notamment grâce aux organismes qui proposent des certifications reconnues. Chacun devient plus autonome et peut se former « à la carte » avec une gestion personnalisée de son budget formation. Pourtant, même si le but de la réforme est de simplifier l'accès à la formation et sa compréhension, sur les 72 % de Français qui ont entendu parler de la réforme, plus de la moitié ne comprennent pas vraiment ses enjeux (4). Un défi de taille pour les organismes de formation qui devront évoluer pour devenir plus attrayants mais surtout pour les entreprises qui devront guider leurs salariés dans leurs différents projets de formation. LES RESPONSABLES DE FORMATION CHANGENT DE RÔLE En accordant plus d'autonomie aux salariés, cette nouvelle loi devrait aussi changer le travail des responsables de formation. Désormais, leur rôle d'orientation sera nettement renforcé. Ils devront proposer un suivi plus personnalisé pour répondre aux attentes des salariés actifs tout en gardant la vision globale de leur projet d'entreprise. Par ailleurs, leur profession devrait aussi devenir plus numérique afin d'évoluer avec les pratiques qui deviennent moins coûteuses, plus modernes et plus efficaces. QUELS NOUVEAUX ENJEUX POUR L'ENTREPRISE ? Avec un taux de cotisation toujours identique pour les entreprises, le financement de la formation ne pèsera pas plus lourd dans le budget des professionnels. Il représente 1,23 % de la masse salariale pour les entreprises jusqu'à 10 salariés et 1,68 % pour les autres (5). Mais la redistribution de ce budget devrait changer. La somme dégagée pourra être orientée vers Pôle Emploi, les salariés eux-mêmes ou bien les TPE. C'est donc aux entreprises de décider si elles souhaitent investir ou non dans la formation de leurs salariés. La formation en présentiel demandant un investissement financier important, les professionnels devraient se tourner de plus en plus vers les plateformes numériques et le blended learning, soit l'association de cours en présentiel et de cours en ligne. Cette solution, en plus d'être économique, permet aux employés d'adapter leur formation à leurs propres horaires et ainsi de bénéficier d'un apprentissage accessible et moins contraignant. Pour les entreprises, ces outils permettent de former efficacement, mais aussi de jouir de l'image d'une entreprise moderne qui œuvre pour ses salariés. NATHAN accompagne les entreprises et les salariés dans la certification et la valorisation des compétences avec CLEA Nathan. DIGITALISEZ VOS FORMATIONS ET MOTIVEZ VOS SALARIÉS.  Grâce à ces solutions numériques, offrez à vos salariés des approches plus variées et motivantes qui leur permettent également de travailler en autonomie sur la plateforme numérique. En savoir PLUS   — RÉFÉRENCES 1-  La formation professionnelle : une opportunité encadrée par la loi 2-  Article de Actualité de la formation, La réforme s’annonce structurante pour les organismes de formation, 3 avril 2018 3-  Résultats du sondage BVA sur la réforme de la formation 4-  Chiffres de Actualité de la formation sur la réforme, 26 mars 2018 5-  Article de l’Entreprise, Formation professionnelle : le grand chambardement arrive, 5 mars 2018 — POUR ALLER PLUS LOIN -  Article de Actualité de la formation, Les questions en suspens autour de la nouvelle agence France Compétences, 16 avril 2018 -  Article du Journal du Net, Réforme de la formation professionnelle : vers un big bang, 11 avril 2018 -  Article Les Echos, Formation professionnelle : ce que la réforme va changer, 9 avril 2018

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Le retour des frontières dans le commerce mondial

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Le retour des frontières dans le commerce mondial

La crise sanitaire et les tensions géopolitiques favorisent un ralentissement de la mondialisation. 

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L’innovation numérique au service de l’employabilité.

L’innovation numérique au service de l’employabilité.

Performantes et complètes, nos solutions couvrent la préparation à la certification, ainsi qu’un entraînement en amont du dispositif. Qu’est-ce que la certification CléA ®  ? CléA® ou le « Socle de connaissances et de compétences professionnelles » se définit comme étant l’ensemble des connaissances et compétences qu’une personne, quel que soit son métier ou son secteur professionnel, doit maîtriser totalement, afin de favoriser son employabilité et son accès à la formation professionnelle. CléA® est la première certification interprofessionnelle élaborée de façon paritaire. Elle a une portée nationale et est reconnue dans tous les secteurs et par tous les acteurs. C’est un outil au service de la formation, de l’emploi, de l’évolution professionnelle et de la compétitivité. Certifiée et créée par le COPANEF (Comité Paritaire Interprofessionnel National pour l’Emploi et la Formation), elle s’adresse à tous les salariés ou demandeurs d’emploi souhaitant faire reconnaître leurs compétences, consolider leurs connaissances et favoriser leur évolution professionnelle. Les 7 domaines de connaissances et de compétences à maîtriser définis par décret sont les suivants : Communiquer en français, Utiliser les règles de base de calcul et du raisonnement mathématique, Utiliser les techniques usuelles de l’information et de la communication numérique, Travailler dans le cadre de règles définies d’un travail en équipe, Travailler en autonomie et réaliser un objectif individuel, Apprendre à apprendre tout au long de la vie, Maîtriser les gestes et postures, et respecter des règles d’hygiène, de sécurité et environnementales élémentaires. Eligible au Compte Personnel de Formation (CPF), la certification CléA® a pour objectif de développer la mobilité et l’employabilité des salariés et des demandeurs d’emploi, de valoriser leurs acquis et leur expérience, dans une démarche de responsabilité sociale. Dans ce cadre, Nathan propose les solutions suivantes : Tremplin CléA Nathan Tremplin CléA Nathan est la solution numérique destinée aux entreprises et à leurs salariés, qui permet de s’entraîner et de renforcer les savoirs fondamentaux à maîtriser dans un environnement professionnel. Cet entraînement s’appuie sur les 7 domaines du Socle de Connaissances et de Compétences Professionnelles. Les activités proposées respectent une progressivité permettant de valoriser les connaissances de chacun et de ne pas mettre les salariés en échec. Tremplin CléA Nathan peut permettre d’aller plus loin, et d’impulser une démarche aboutissant à la certification CléA®​ Évaluations et Formation CléA Nathan Évaluations CléA Nathan , est une solution numérique pour évaluer, domaine par domaine, les acquis des stagiaires au regard des 108 critères d’évaluation du référentiel. Cette solution propose des contenus de qualité élaborés par des auteurs Nathan, spécialistes de la formation continue, et de l’enseignement professionnel, ainsi que des typologies d’exercices variés faisant référence à des situations de la vie courante et professionnelle. Formation CléA Nathan est une solution numérique au service du formateur et de sa pédagogie. Elle offre aux formateurs et aux stagiaires, une solution clé en main, performante et complète permettant : - l’optimisation de  la performance des formations grâce à des outils innovants et des parcours personnalisés. - l’individualisation des parcours et la gestion des groupe hétérogènes (20 à 110 heures selon les besoins de chacun). - la personnalisation et la contextualisation des activités : ajout de commentaires, de liens web, de documents ou de liens vers d’autres activités. - l’enrichissement des modalités formatives, alternance de temps de présence en salle de formation et d’un suivi tutoré, maintien de la relation formateur-stagiaire entre deux sessions en présentiel. Pour plus d’information et pour nous contacter : cliquez ici

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Industrie verte : l’UE face aux États-Unis

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Industrie verte : l’UE face aux États-Unis

L’Inflation Reduction Act, le plan américain en faveur des énergies renouvelables, fait réagir l’UE.

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Intelligence collective : les nouveaux enjeux managériaux portés par Nathan et Daesign

Intelligence collective : les nouveaux enjeux managériaux portés par Nathan et Daesign

Qu’est-ce que l’intelligence collective ? L’intelligence collective est un mode de fonctionnement qui prend en compte les compétences et les connaissances de chacun des membres du groupe afin d’atteindre des objectifs communs. On observe l’intelligence collective partout autour de nous ! Beaucoup d’animaux utilisent ce principe : fourmilière, banc de poissons… En tant qu’humain, nous utilisons l’intelligence collective au quotidien. Nous faisons partie d’une société dans laquelle nous évoluons avec les autres individus et nous mettons donc en place des mécanismes naturels de coopération pour avancer plus vite et plus loin. Intelligence collective et monde du travail L’intelligence collective est transposable au monde de l’entreprise . Mais pourquoi l’utiliser ? Quels sont ses avantages ? Notre monde et notre environnement évoluent. On parle de monde VUCA (acronyme issu de l’anglais qui signifie « volatilité, incertitude, complexité et ambiguïté »). Les entreprises font face à des incertitudes, des transformations, des problèmes complexes, du stress … Pour dépasser ces nouveaux enjeux, le manager et le chef de projet doivent adapter leur posture et leur regard et modifier leurs techniques de management… et l’intelligence collective permet de relever ces nouveaux défis. Au sein de l’entreprise, l’intelligence collective est une approche de management ou de chefferie de projet . Elle a pour but de mettre en commun les savoirs, les compétences, les capacités de réflexion d’un groupe de personnes pour atteindre un objectif commun. C’est un changement de regard qui permet de sortir du « tout connaître, tout planifier, tout contrôler ». L’intelligence collective, c’est multiplier les points de vue, échanger, trouver des idées pour activer la coopération , pour générer une culture plus collaborative et plus agile , pour innover et s’adapte r plus vite. Ce nouveau parcours de formation digitale sur l’intelligence collective permet aux managers ou chefs de projet occasionnels d’adapter leur posture et leur regard pour dépasser des nouveaux défis et obtenir une culture plus collaborative et plus agile au sein de leur équipe. Grâce à une approche ludo-pédagogique s’appuyant sur des mises en situation réalistes et proposant des vidéos d’expert pour contextualiser les transformations actuelles du monde du travail, ce parcours permet aux managers confrontés à des contextes d’incertitude, d’innovation et de transformation de : Prendre conscience de la vitesse à laquelle le monde évolue Poser un cadre qui favorise la collaboration et l'agilité Mettre en œuvre l'intelligence collective au quotidien La formation « Intelligence collective : dans un monde incertain, activez la force du collectif ! » est à découvrir ici A propos de Nathan Compétences Professionnelles Nathan Compétences Professionnelles est un organisme de formation agréé Qualiopi et éditeur de solutions digitales, expert en pédagogie digitale, spécialisé notamment dans la formation professionnelle et les domaines des langues, du management, de la sécurité des données, de la compliance, du management et de l’innovation, résultant de la synergie de 3 marques historiques : Nathan, Daesign et Le Robert. En savoir plus

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Le Groupe IGS, en partenariat avec Nathan, réinvente le BTS en alternance

Le Groupe IGS, en partenariat avec Nathan, réinvente le BTS en alternance

My e-BTS développe une expérience inédite qui s’appuie sur la combinaison de différents modes d’apprentissage : un cross-apprentissage avec des classes virtuelles, des manuels interactifs, des entraînements en ligne, des regroupements en présentiel, un coaching personnalisé et renforcé.  La   pédagogie multi-modale/blended learning correspond à un jour dédié au e-learning (à distance) avec un accès, espace en ligne 24h/24h. «  My e-BTS correspond à une volonté commune, avec Nathan, de trouver une solution adaptée pour des jeunes qui se trouvent à distance des centres de formation » souligne Jean-Philippe Leroy, Directeur Général Adjoint en charge de l’alternance et de l’apprentissage du Groupe IGS. Le Groupe IGS collabore aujourd’hui avec plus de 9 000 entreprises. Plus de 89% de celles-ci sont prêtes à recruter un apprenant du Groupe IGS. «  Nous sommes fiers du lancement de "My e-BTS" qui concrétise l'aboutissement d'un projet pour lequel les équipes du Groupe IGS et Nathan ont œuvré de concert pendant plusieurs mois.  Cette nouvelle offre s'inscrit parfaitement dans l'esprit des réformes en cours, et nous sommes convaincus que "My e-BTS" saura séduire aussi bien les étudiants que les entreprises à la recherche d'un modèle d'apprentissage différent et novateur. "My e-BTS" est aussi l'occasion pour Nathan d'aller plus loin encore dans l’accompagnement et la digitalisation des enseignements dispensés, tout en s’appuyant sur des contenus de qualité qui ont déjà fait de notre maison d'édition la référence leader en BTS »  explique Sylvain Fayol, Directeur de Nathan Technique Supérieur Formation Adultes. « Nathan apporte toutes les ressources dont il dispose pour l’enseignement des BTS à distance en phase avec la dernière réforme de la formation professionnelle, et nous, notre connaissance du dispositif de l’alternance. Ce travail mené en commun nous a permis de donner à nos enseignants des cours de référence adaptés à la réforme des BTS et de se servir de cet enseignement en ligne pour aider aussi nos apprenants présents sur nos campus à avoir un support disponible à tout moment. Nous nous engageons par ce dispositif à maximiser leur réussite aux examens » précise Jean-Philippe Leroy, Directeur général adjoint en charge de l’apprentissage et de l’alternance. Catherine Lapouge, directrice du CIEFA du Groupe IGS renchérit : «  Ce dispositif fonctionne car on investit beaucoup en suivi et en coaching des apprenants qui inclut une pédagogie de classe inversée avec la mise en place de la plateforme distancielle EMA (Environnement Médiatisé d’Apprentissage), sous système LMS moodle. On gagne un temps précieux qui est réinvesti dans une approche individualisée centrée sur l’efficacité et l’évaluation permanente des acquis plutôt que sur la transmission. En entreprise, ce dispositif ouvre la porte aux développements de la formation dans des territoires négligés parce qu’isolés.  » Pour plus d’informations et candidater : www.ciefa.com Contact presse Groupe IGS : Axelle Guilmault Mob. :  + 33 (0)6 86 90 84 12. aguilmault@groupe-igs.fr Contact  presse Nathan :  Xavier Comte Tél. : +33 (0)1 45 87 52 32. xcomte@nathan.fr   A propos du Groupe IGS  : Fondé en 1975, le Groupe IGS est une fédération d’associations indépendantes à but non lucratif (loi 1901) qui a pour vocation la formation initiale et continue, l’alternance, l’apprentissage et l’insertion professionnelle dans 8 filières de compétences et d’expertise métiers. Cet acteur majeur de la formation de l’emploi et du développement des savoir-faire et savoir-être bénéficie d’une triple implantation en France – Paris, Lyon, Toulouse – et à l’international – Dublin, Shanghai, Casablanca. Le Groupe IGS forme chaque jour et par an 14 200 personnes dont 7 200 apprentis et contrats en alternance. 3 000 diplômés rejoignent chaque année un réseau d’alumni (67 000 en 2018) et 9 000 entreprises partenaires. En savoir plus : www.groupe-igs.fr

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Nathan Compétences Professionnelles est certifié Qualiopi

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La certification Qualiopi est une  marque d’État , reconnue par le Ministère du Travail et de l’Emploi,  valable pendant 3 ans . Elle vise à attester de la  qualité du processus  mis en œuvre par les prestataires d’actions concourant au  développement des compétences , dans le respect des exigences du Référentiel National Qualité, et à permettre  une plus grande lisibilité de l’offre de formation  auprès des entreprises et des usagers. La certification Qualiopi est  obligatoire pour tous les prestataires d’actions concourant au développement des compétences  (formation professionnelle, VAE, bilan de compétences et apprentissage) qui souhaitent accéder aux fonds publics et mutualisés,  depuis le 1er janvier 2022 . Sans cette certification, impossible de solliciter les financements de la formation professionnelle, tels que Pôle emploi, OPCO ou Agefiph. La certification QUALIOPI , c’est donc la certitude d’avoir affaire à un organisme de formation qui : Informe clairement et correctement  sur son offre et ses programmes Met à disposition les avis des apprenants  sur toutes les formations Conçoit ses formations en ayant pour objectif d’ amener le plus grand nombre au niveau de la compétence recherchée Réalise ses formations avec une seule idée en tête :  engager tout le monde jusqu’au bout Maitrise son environnement légal et   professionnel Met en œuvre les meilleures innovations  pédagogique et techniques Offre un réseau de formateurs  aussi  engagés  que lui dans cette recherche de qualité S’améliore au quotidien  et à tous les niveaux grâce aux retours de ce qui vivent nos formations Les principaux objectifs de la certification sont :  Attester de la conformité des formations  aux différentes exigences de qualité Harmoniser la qualité de l’offre  de la formation professionnelle  Assurer une plus grande lisibilité  de l’offre de formation auprès des entreprises et des bénéficiaires Être reconnu auprès des organismes financeurs En tant qu’organisme de formation, Nathan Compétences Professionnelles forme les étudiants, salariés et demandeurs d’emplois aux compétences clés et aux langues étrangères. Découvrez nos formations QUALIOPI pour atteindre rapidement vos objectifs professionnels !    

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L’IA générative : beaucoup de qualités et quelques vilains défauts
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L’IA générative : beaucoup de qualités et quelques vilains défauts

Par Pierre Bourgeois, professeur de mathématiques La rapidité avec laquelle se développent les intelligences artificielles génératives fait tourner les têtes et donne lieu à des titres accrocheurs dans la presse. Les États aussi ont du mal à suivre : fin mars 2023, l’Italie interdit ChatGPT pour l’autoriser à nouveau un mois plus tard. Pour échapper à la peur d’être anéanti par la machine et ne pas céder à une fascination un peu naïve devant ces boîtes magiques, il ne faut pas hésiter à engager avec elles des conversations, ce qui, comme toujours, permet de mieux se connaître. Et plus, si affinités. Les * renvoient au glossaire Le poids des mots, plus que le choc des photos Des IA dans nos vies En plus de ChatGPT, OpenAI propose deux autres IA génératives : DallE et le tout nouveau Sora. Ces programmes utilisent les mêmes technologies d’apprentissage automatique* basées sur des réseaux neuronaux*. En répondant à une requête textuelle, DallE génère une image tandis que Sora produit une vidéo : d’un simple clic vous pouvez créer un cliché ou un film qui sembleront parfaitement authentiques. Pourtant, il est probable que Dall-E et Sora soient moins plébiscités que ChatGPT, car même si les images et les vidéos ont envahi nos vies, nos activités restent largement basées sur la production de textes écrits. En donnant la possibilité d’automatiser réécritures et reformulations, les grands modèles de langage* bouleversent déjà nos modes de fonctionnement. Les moteurs de recherche comme Google et Bing intègrent déjà, sans le mentionner, des IA génératives, Bard pour Google et ChatGPT pour Bing. Imperceptiblement, Google et Bing sont devenus des moteurs de réponses plutôt que des moteurs de recherche. Qui vous dit, d’ailleurs, que l’article que vous êtes en train de lire, le livre qui est sur votre table de chevet, le discours d’un collègue à l’occasion d’un pot de départ ou même le mot affectueux de la personne la plus proche de vous ont été rédigés sans l’aide d’une IA conversationnelle ? Un remarquable producteur de discours standardisé Amusons-nous à poser à ChatGPT la question suivante – dire « le prompt suivant » si vous parlez à un informaticien : « Bonjour, cher ChatGPT, peux-tu me proposer un exemple de discours d’un dirigeant d’entreprise ? » Voici quelques extraits de sa réponse. « Chers collègues, Je vous remercie d’être présents aujourd’hui alors que nous nous réunissons pour discuter de l’état actuel de notre entreprise et de nos plans pour l’avenir. […] Nous avons récemment réalisé une analyse approfondie de nos forces et de nos faiblesses, ainsi que des opportunités et des menaces qui se présentent à nous. Sur la base de ces informations nous avons élaboré un plan stratégique solide qui guidera nos actions dans les mois à venir. […] En conclusion, je souhaite réaffirmer mon engagement envers notre entreprise et notre équipe. Je crois fermement en notre capacité à surmonter les obstacles et à atteindre de nouveaux sommets de succès. Merci encore pour votre engagement et votre soutien continu. Ensemble, nous pouvons réaliser de grandes choses. Le réseau neuronal qui se cache derrière ChatGPT a ingurgité des milliers de discours de ce type pour en générer un aussi parfaitement standardisé. On ne peut s’empêcher de féliciter ChatGPT, tout en lui faisant remarquer que son discours est d’une grande banalité et qu’il est axé uniquement sur les aspects positifs. Voici sa réponse. « Vous avez raison, un discours qui ne met l’accent que sur les succès et les potentialités fortes de l’entreprise peut sembler incomplet ou peu réaliste. En réalité, un discours équilibré devrait également reconnaître les défis et les domaines où des améliorations sont nécessaires. Voici une version révisée qui prend en compte cette perspective : Chers collègues, […] Il est important de reconnaître que malgré nos succès, il y a encore des domaines où nous devons nous améliorer. Nous devons être ouverts à l’auto-évaluation et à l’adaptation, afin de rester compétitifs dans notre secteur et de répondre aux besoins changeants de nos clients. Dans le cadre de notre processus d’amélioration continue, nous avons identifié plusieurs domaines prioritaires sur lesquels nous allons nous concentrer dans les mois à venir. Cela inclut le renforcement de nos relations clients, l’amélioration de notre efficacité opérationnelle et le développement de notre culture d’innovation. […] » Cet exemple montre la redoutable efficacité des grands modèles de langage* dans le traitement de tous les processus de communication. Ils ne se contentent pas de reproduire un type de discours, ils en fabriquent d’autres, aussi normalisés et indigents que ceux dont on les a nourris. Allons-nous ainsi vers une automatisation des interactions, comme c’est le cas déjà avec les assistants virtuels dans les applications mobiles ou les agents conversationnels, les chatbots des sites Web ? De la bonne ou la mauvaise éducation des IA ChatGPT, champion de la politesse et de la mesure Le succès de ChatGPT repose entre autre sur sa capacité à interagir de manière appropriée avec les utilisateurs. Il a bénéficié de l’expérience malheureuse du robot conversationnel Tay de la firme Microsoft. Ce dernier, mis en ligne sur Twitter en 2016, a dû être arrêté au bout de 4 jours de fonctionnement en raison de ses propos racistes, antisémites et sexistes. À l’époque, l’apprentissage profond, le fameux deep learning* connaît une montée en puissance. Pour les concepteurs de Tay, Twitter était le meilleur endroit pour que le réseau de neurones* apprenne progressivement le langage naturel, d’autant plus qu’un essai grandeur nature en Chine avait été concluant. Hélas, dès sa mise en ligne, Tay a été inondé de tweets racistes et sexistes. En bon réseau de neurones, il s’est servi de ces contenus haineux pour sa phase d’entraînement. Mal éduqué, il est allé jusqu’à mettre en ligne un tweet niant l’existence de la Shoah. Microsoft a présenté des excuses, évoquant une attaque coordonnée d’internautes malveillants, sans communiquer outre mesure sur cet échec. Six ans plus tard, GPT-3, sur lequel ChatGPT s’appuie, a bénéficié d’une technologie plus robuste. Pour éviter les déboires arrivés au logiciel Tay de Microsoft, des opérateurs humains ont méthodiquement étiqueté des milliers de documents, certains sortis des bas-fonds d’Internet, pour apprendre à GPT à rejeter les contenus inappropriés. Une enquête du Times au Kenya en janvier 2023 a d’ailleurs révélé que cette tâche peu valorisante qui consiste à lire et à attribuer une étiquette négative à ce genre de contenus avait été sous-traité à des travailleurs recevant des salaires de misère. Les modèles de langage ne sont pas neutres. Si on ne peut qu’être satisfait du fait qu’un modèle de langage comme ChatGPT ne dérape jamais et ne génère pas de contenu inapproprié, il faut garder à l‘esprit qu’il véhicule les représentations du monde de ses concepteurs : il est « politiquement correct » par construction. Dans le futur, d’autres modèles de langage vont apparaître, imprégnés d’idéologies et de représentations du monde différentes. L’IA est-elle sexiste ? Les organismes internationaux semblent aussi capables d’erreurs d’interprétation. Un récent rapport de l’UNESCO (7 mars 2024) pointe des biais sexistes dans les moteurs de recherche GPT-3.5 et GPT-2 d’OpenAI et Llama 2 de Meta. Selon cette étude, les plateformes associent fréquemment les femmes aux mots « maison », « famille », « amour » alors que les hommes sont associés aux termes « carrière », « salaire » et « entreprise ». Plus terrible encore : l’homme est « ingénieur », « médecin » ou « enseignant » alors que la femme serait « cuisinière », « domestique » ou encore « prostituée ». L’étude dénote en réalité une méconnaissance de ce qu’est un modèle de langage*. Les discriminations qu’il peut générer ne sont que le reflet de ce qu’il a ingurgité. Les robots de ChatGPT ont crawlé (ils parcourent Internet de lien en lien) la presque totalité du Web et ont donc récupéré d’innombrables documents aux contenus sexistes. Mais chaque contenu utilisé est pondéré par un coefficient qui traduit sa fiabilité (à titre d'exemple, Wikipédia, qui ne représente que 3 % des données brutes utilisées dans l’apprentissage, est valorisé à 60 % dans les poids attribués aux paramètres, les sites Web à contenu douteux sont même affectés d’un poids négatif). La fin du rapport, qui propose l'embauche de davantage de femmes dans les métiers du numérique pour remédier à ces dérives sexistes, laisse entrevoir une incompréhension profonde de ce qu'est un LLM. ChatGPT4 n'est qu'un immense miroir qui reflète, à sa façon, l'ensemble des productions crées avant avril 2023. En répondant à nos questions, ChatGPT nous accompagne vers l'avenir en étant par construction tourné vers le passé. Il ne peut en rien prédire les évolutions futures des formes de créations, et même le passé récent de nos sociétés lui échappe totalement. Pour finir sur ce point, j'ai posé la question suivante : « Cher ChatGPT, y a-t-il plus de mathématiciens que de mathématiciennes ? ». « La question de savoir s’il y a plus d’hommes que de femmes dans le domaine des mathématiques est complexe et dépend de nombreux facteurs, y compris les opportunités d’éducation, les stéréotypes de genre, les pressions socioculturelles, etc. Historiquement, les mathématiques ont été dominées par les hommes, mais au fil du temps, il y a eu une augmentation du nombre de femmes s’engageant dans ce domaine. Dans de nombreux pays, les efforts sont déployés pour encourager les filles et les femmes à poursuivre des carrières en mathématiques et dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM). Bien que les disparités persistent dans certains contextes, il est important de reconnaître que les capacités mathématiques ne sont pas liées au genre, et que les femmes ont tout autant de potentiel que les hommes dans ce domaine. » On ne trouve pas le biais sexiste dénoncé par l’Unesco, et sa réponse est bien celle qu’on attend d’un outil numérique produit par une entreprise californienne en 2024. ChatGPT, plus littéraire que matheux ? Tester Il semble sage d’éviter de considérer les IA comme de simples outils au service de l’humanité : les IA sont plus que cela. Leur attribuer des propriétés anthropomorphiques, une intention, une pensée, voire un début de conscience est tout aussi dangereux. Les IA sont, évidemment, moins que cela. Une troisième attitude consiste à commencer par les tester, en se documentant sur leurs principes de fonctionnement, sans oublier d’envisager leurs effets psychologiques et politiques sur nos sociétés. Cette attitude requiert d’avoir toujours à l’esprit que le LLM* a été conçu pour deviner la suite probable d’une histoire, comme s’il pouvait avoir accès à l’ensemble des documents écrits sur le sujet. Créations textuelles Demandons à ChatGPT d’écrire un pastiche de la fable de La Fontaine « Le Corbeau et le Renard », mais sans corbeau ni renard, en lui imposant un chat et une souris. Au prompt « Bonjour Chat GPT, peux-tu réécrire “Le Corbeau et le Renard” en utilisant un chat et une souris sans perdre l’idée d’une farce malicieuse ? », il propose le texte suivant. « Un chat perché sur un mur tenait dans sa gueule une souris, Quelque peu sotte mais pleine d’esprit, disons-le. Un autre chat, voyant cela, lui tint à peu près ce langage : “Hé bonjour, quel bel animal vous avez là !” Sans attendre de réponse, le chat ajouta : “Ah, que vous êtes joli ! que vous me semblez beau ! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le roi des animaux de compagnie ici-bas.” À ces mots le chat ne se sent pas de joie. Et pour montrer son agilité, il sautille et il gambade. Il se pavane, fait le beau, prétendant être le plus malin des félins. Pendant ce temps, la souris, alertée, s’échappe en un clin d’oeil, Laissant le chat tout confus, sans même un bout de queue à croquer. Moralité : Apprends, chère chatte, qu’il faut se méfier des flatteries Car en cherchant à paraître plus malin que les autres, On finit par perdre le bout de sa queue. » Les contraintes sont respectées. Quelques petites hallucinations, comme souvent dans les réponses de ChatGPT, sont présentes : le chat du premier vers devient une chatte dans la morale et le chat n’a pas de “ramage” ni de “plumage”. Si le dernier vers ne vous satisfait pas, ChatGPT vous le changera. À ma demande, il a proposé « on finit par y perdre son dessert » On peut supposer que le premier vers : « Un chat perché sur un mur » découle du fait que lors de sa période d’entraînement, ChatGPT a dû ingurgiter des centaines d’histoires contenant des chats se trouvant sur des murs. « Perché sur un mur » montre qu’il sait que « se percher » n’est pas réservé à un oiseau sur une branche. Remplacer le fromage par une souris semble un choix possible, les chats aimant à la fois les bouts de fromage et les souris ! Plus créative semble l’introduction d’un deuxième chat, non exigée dans les contraintes de l’énoncé, mais il faut se rappeler que ChatGPT a eu accès à tellement d’histoires… ChatGPT, mauvais élève en mathématiques Ce n’est pas souvent dit, mais en mathématiques, ChatGPT et les LLM n’ont pas un niveau supérieur à celui d’un élève de maternelle. En voici une démonstration rapide, Posons à ChatGPT la question suivante : « Cher ChatGPT, peux-tu écrire une liste de 3 nombres entiers, telle que la somme des deux premiers soit égale à la somme des deux derniers ? » Voici sa réponse : « Bien sûr, voici une liste de trois nombres entiers répondant à cette condition : 4, 3, 7. Dans cette liste, la somme des deux premiers nombres (4 + 3) est égale à la somme des deux derniers nombres (3 + 7), soit 7. » Me sentant obligé de réagir, je lui soumets le prompt suivant : « Sais-tu que 3 + 7 = 10 ? Refais l’exercice. » ChatGPT tente alors de se corriger : « Je m’excuse (sic) pour l’erreur. Reprenons. Une liste de trois nombres où la somme des deux premiers est égale à la somme des deux derniers serait : 1, 2, 3. Dans cette liste, la somme des deux premiers nombres (1 + 2) est égale à la somme des deux derniers nombres (2 + 3), soit 3. » Là commence un dialogue de sourds où ChatGPT campe sur ses positions en répétant à chaque fois exactement la même réponse absurde. De rage, avant de le débrancher, je lui pose la question suivante : « As-tu un exemple dans la littérature de personne très cultivée, connaissant plein de choses, mais inapte à tout raisonnement ? » Et là, il me répond, comme si de rien n’était : « Oui, un exemple classique dans la littérature serait le personnage de Monsieur Homais dans le roman Madame Bovary de Gustave Flaubert. Monsieur Homais est un pharmacien de la ville de Yonville-l’Abbaye, qui se considère comme un intellectuel brillant et qui est avide de connaissances scientifiques et philosophiques. Cependant, malgré sa prétention à être cultivé, il est souvent décrit comme étant inapte au raisonnement logique et ses actions sont motivées par l’opportunisme et l’égoïsme plutôt que par une véritable compréhension ou sagesse. Son incapacité à raisonner de manière cohérente le conduit à commettre des erreurs de jugement et à agir de manière hypocrite tout au long du roman. » Je laisse les lecteurs experts de Flaubert juger de la pertinence de la réponse. Elle souligne en tout cas l’écart entre son niveau en mathématiques et une certaine finesse dans la production de textes. Rien ne dit qu’il est incapable de raisonnement mathématique ou logique. Mais pour progresser, il faudra qu’il ait avalé ce raisonnement dans sa période d’entraînement, et plutôt deux fois qu’une.   Glossaire Machine Learning ou apprentissage automatique C’est un algorithme qui, après une phase d’entraînement, aappris à reconnaître des modèles, avec un taux d’erreur très faible. Le programme est capable ensuite de prendre des décisions en conséquence. Les débuts théoriques datent des années 1960. Dans les années 1990, ses premiers succès apparaissent avec l’augmentation des vitesses de calcul et l’accès aux immenses bases de données numérisées : ce sont les systèmes de recommandations proposés par Netflix ou Amazon, ou la victoire en 1997 de Deep Blue sur le champion du monde d’échecs Gary Kasparov. Le grand public apprend alors que la machine peut apprendre. Réseau de neurones Comme un immense tableau de nombres, il est constitué de couches où seules les couches d’entrée et de sortie sont visibles par l’utilisateur. Le reste est opaque. Inspirés, au départ par les neurones biologiques, ces réseaux apprennent d’abord sur un énorme jeu de données d’entraînement. À chaque fois, les millions ou milliards de paramètres sont ajustés en remontant les couches en sens inverse pour améliorer la performance. À l’issue de la période d’apprentissage, le réseau peut se confronter à un jeu de données qu’il n’a jamais vu et réussir. Deep Learning ou apprentissage profond C’est une partie du Machine Learning qui utilise spécifiquement des réseaux neuronaux complexes. Ces réseaux qu’on appelle récurrents, convolutifs ou Transformers repèrent des caractéristiques pertinentes directement à partir de données brutes, non hiérarchisées ni étiquetées. Les premiers succès notables du Deep Learning furent, en 2012, la reconnaissance d’images lors d’une compétition (voir l’article 1 de cette série) et la reconnaissance vocale (Siri d’Apple, Alexa de Google) dont les voix métalliques envahissent les foyers des geeks branchés. Grâce au Deep Learning, la traduction automatique fait un bond qualitatif énorme, et en 2015 un programme développé par DeepMind (une filiale de Google) appelé AlphaGo bat le champion du monde de jeu de Go, Lee Sedol. Grand modèle de langage ou LLM C’est un réseau de neurones de type « Transformer » très entraîné qui peut saisir le sens global d’une question et donc y répondre avec pertinence. ChatGPT s’appuie sur le modèle de langage développé par OpenAI.

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L’IA générative : beaucoup de qualités et quelques vilains défauts

Par Pierre Bourgeois, professeur de mathématiques La rapidité avec laquelle se développent les intelligences artificielles génératives fait tourner les têtes et donne lieu à des titres accrocheurs dans la presse. Les États aussi ont du mal à suivre : fin mars 2023, l’Italie interdit ChatGPT pour l’autoriser à nouveau un mois plus tard. Pour échapper à la peur d’être anéanti par la machine et ne pas céder à une fascination un peu naïve devant ces boîtes magiques, il ne faut pas hésiter à engager avec elles des conversations, ce qui, comme toujours, permet de mieux se connaître. Et plus, si affinités. Les * renvoient au glossaire Le poids des mots, plus que le choc des photos Des IA dans nos vies En plus de ChatGPT, OpenAI propose deux autres IA génératives : DallE et le tout nouveau Sora. Ces programmes utilisent les mêmes technologies d’apprentissage automatique* basées sur des réseaux neuronaux*. En répondant à une requête textuelle, DallE génère une image tandis que Sora produit une vidéo : d’un simple clic vous pouvez créer un cliché ou un film qui sembleront parfaitement authentiques. Pourtant, il est probable que Dall-E et Sora soient moins plébiscités que ChatGPT, car même si les images et les vidéos ont envahi nos vies, nos activités restent largement basées sur la production de textes écrits. En donnant la possibilité d’automatiser réécritures et reformulations, les grands modèles de langage* bouleversent déjà nos modes de fonctionnement. Les moteurs de recherche comme Google et Bing intègrent déjà, sans le mentionner, des IA génératives, Bard pour Google et ChatGPT pour Bing. Imperceptiblement, Google et Bing sont devenus des moteurs de réponses plutôt que des moteurs de recherche. Qui vous dit, d’ailleurs, que l’article que vous êtes en train de lire, le livre qui est sur votre table de chevet, le discours d’un collègue à l’occasion d’un pot de départ ou même le mot affectueux de la personne la plus proche de vous ont été rédigés sans l’aide d’une IA conversationnelle ? Un remarquable producteur de discours standardisé Amusons-nous à poser à ChatGPT la question suivante – dire « le prompt suivant » si vous parlez à un informaticien : « Bonjour, cher ChatGPT, peux-tu me proposer un exemple de discours d’un dirigeant d’entreprise ? » Voici quelques extraits de sa réponse. « Chers collègues, Je vous remercie d’être présents aujourd’hui alors que nous nous réunissons pour discuter de l’état actuel de notre entreprise et de nos plans pour l’avenir. […] Nous avons récemment réalisé une analyse approfondie de nos forces et de nos faiblesses, ainsi que des opportunités et des menaces qui se présentent à nous. Sur la base de ces informations nous avons élaboré un plan stratégique solide qui guidera nos actions dans les mois à venir. […] En conclusion, je souhaite réaffirmer mon engagement envers notre entreprise et notre équipe. Je crois fermement en notre capacité à surmonter les obstacles et à atteindre de nouveaux sommets de succès. Merci encore pour votre engagement et votre soutien continu. Ensemble, nous pouvons réaliser de grandes choses. Le réseau neuronal qui se cache derrière ChatGPT a ingurgité des milliers de discours de ce type pour en générer un aussi parfaitement standardisé. On ne peut s’empêcher de féliciter ChatGPT, tout en lui faisant remarquer que son discours est d’une grande banalité et qu’il est axé uniquement sur les aspects positifs. Voici sa réponse. « Vous avez raison, un discours qui ne met l’accent que sur les succès et les potentialités fortes de l’entreprise peut sembler incomplet ou peu réaliste. En réalité, un discours équilibré devrait également reconnaître les défis et les domaines où des améliorations sont nécessaires. Voici une version révisée qui prend en compte cette perspective : Chers collègues, […] Il est important de reconnaître que malgré nos succès, il y a encore des domaines où nous devons nous améliorer. Nous devons être ouverts à l’auto-évaluation et à l’adaptation, afin de rester compétitifs dans notre secteur et de répondre aux besoins changeants de nos clients. Dans le cadre de notre processus d’amélioration continue, nous avons identifié plusieurs domaines prioritaires sur lesquels nous allons nous concentrer dans les mois à venir. Cela inclut le renforcement de nos relations clients, l’amélioration de notre efficacité opérationnelle et le développement de notre culture d’innovation. […] » Cet exemple montre la redoutable efficacité des grands modèles de langage* dans le traitement de tous les processus de communication. Ils ne se contentent pas de reproduire un type de discours, ils en fabriquent d’autres, aussi normalisés et indigents que ceux dont on les a nourris. Allons-nous ainsi vers une automatisation des interactions, comme c’est le cas déjà avec les assistants virtuels dans les applications mobiles ou les agents conversationnels, les chatbots des sites Web ? De la bonne ou la mauvaise éducation des IA ChatGPT, champion de la politesse et de la mesure Le succès de ChatGPT repose entre autre sur sa capacité à interagir de manière appropriée avec les utilisateurs. Il a bénéficié de l’expérience malheureuse du robot conversationnel Tay de la firme Microsoft. Ce dernier, mis en ligne sur Twitter en 2016, a dû être arrêté au bout de 4 jours de fonctionnement en raison de ses propos racistes, antisémites et sexistes. À l’époque, l’apprentissage profond, le fameux deep learning* connaît une montée en puissance. Pour les concepteurs de Tay, Twitter était le meilleur endroit pour que le réseau de neurones* apprenne progressivement le langage naturel, d’autant plus qu’un essai grandeur nature en Chine avait été concluant. Hélas, dès sa mise en ligne, Tay a été inondé de tweets racistes et sexistes. En bon réseau de neurones, il s’est servi de ces contenus haineux pour sa phase d’entraînement. Mal éduqué, il est allé jusqu’à mettre en ligne un tweet niant l’existence de la Shoah. Microsoft a présenté des excuses, évoquant une attaque coordonnée d’internautes malveillants, sans communiquer outre mesure sur cet échec. Six ans plus tard, GPT-3, sur lequel ChatGPT s’appuie, a bénéficié d’une technologie plus robuste. Pour éviter les déboires arrivés au logiciel Tay de Microsoft, des opérateurs humains ont méthodiquement étiqueté des milliers de documents, certains sortis des bas-fonds d’Internet, pour apprendre à GPT à rejeter les contenus inappropriés. Une enquête du Times au Kenya en janvier 2023 a d’ailleurs révélé que cette tâche peu valorisante qui consiste à lire et à attribuer une étiquette négative à ce genre de contenus avait été sous-traité à des travailleurs recevant des salaires de misère. Les modèles de langage ne sont pas neutres. Si on ne peut qu’être satisfait du fait qu’un modèle de langage comme ChatGPT ne dérape jamais et ne génère pas de contenu inapproprié, il faut garder à l‘esprit qu’il véhicule les représentations du monde de ses concepteurs : il est « politiquement correct » par construction. Dans le futur, d’autres modèles de langage vont apparaître, imprégnés d’idéologies et de représentations du monde différentes. L’IA est-elle sexiste ? Les organismes internationaux semblent aussi capables d’erreurs d’interprétation. Un récent rapport de l’UNESCO (7 mars 2024) pointe des biais sexistes dans les moteurs de recherche GPT-3.5 et GPT-2 d’OpenAI et Llama 2 de Meta. Selon cette étude, les plateformes associent fréquemment les femmes aux mots « maison », « famille », « amour » alors que les hommes sont associés aux termes « carrière », « salaire » et « entreprise ». Plus terrible encore : l’homme est « ingénieur », « médecin » ou « enseignant » alors que la femme serait « cuisinière », « domestique » ou encore « prostituée ». L’étude dénote en réalité une méconnaissance de ce qu’est un modèle de langage*. Les discriminations qu’il peut générer ne sont que le reflet de ce qu’il a ingurgité. Les robots de ChatGPT ont crawlé (ils parcourent Internet de lien en lien) la presque totalité du Web et ont donc récupéré d’innombrables documents aux contenus sexistes. Mais chaque contenu utilisé est pondéré par un coefficient qui traduit sa fiabilité (à titre d'exemple, Wikipédia, qui ne représente que 3 % des données brutes utilisées dans l’apprentissage, est valorisé à 60 % dans les poids attribués aux paramètres, les sites Web à contenu douteux sont même affectés d’un poids négatif). La fin du rapport, qui propose l'embauche de davantage de femmes dans les métiers du numérique pour remédier à ces dérives sexistes, laisse entrevoir une incompréhension profonde de ce qu'est un LLM. ChatGPT4 n'est qu'un immense miroir qui reflète, à sa façon, l'ensemble des productions crées avant avril 2023. En répondant à nos questions, ChatGPT nous accompagne vers l'avenir en étant par construction tourné vers le passé. Il ne peut en rien prédire les évolutions futures des formes de créations, et même le passé récent de nos sociétés lui échappe totalement. Pour finir sur ce point, j'ai posé la question suivante : « Cher ChatGPT, y a-t-il plus de mathématiciens que de mathématiciennes ? ». « La question de savoir s’il y a plus d’hommes que de femmes dans le domaine des mathématiques est complexe et dépend de nombreux facteurs, y compris les opportunités d’éducation, les stéréotypes de genre, les pressions socioculturelles, etc. Historiquement, les mathématiques ont été dominées par les hommes, mais au fil du temps, il y a eu une augmentation du nombre de femmes s’engageant dans ce domaine. Dans de nombreux pays, les efforts sont déployés pour encourager les filles et les femmes à poursuivre des carrières en mathématiques et dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM). Bien que les disparités persistent dans certains contextes, il est important de reconnaître que les capacités mathématiques ne sont pas liées au genre, et que les femmes ont tout autant de potentiel que les hommes dans ce domaine. » On ne trouve pas le biais sexiste dénoncé par l’Unesco, et sa réponse est bien celle qu’on attend d’un outil numérique produit par une entreprise californienne en 2024. ChatGPT, plus littéraire que matheux ? Tester Il semble sage d’éviter de considérer les IA comme de simples outils au service de l’humanité : les IA sont plus que cela. Leur attribuer des propriétés anthropomorphiques, une intention, une pensée, voire un début de conscience est tout aussi dangereux. Les IA sont, évidemment, moins que cela. Une troisième attitude consiste à commencer par les tester, en se documentant sur leurs principes de fonctionnement, sans oublier d’envisager leurs effets psychologiques et politiques sur nos sociétés. Cette attitude requiert d’avoir toujours à l’esprit que le LLM* a été conçu pour deviner la suite probable d’une histoire, comme s’il pouvait avoir accès à l’ensemble des documents écrits sur le sujet. Créations textuelles Demandons à ChatGPT d’écrire un pastiche de la fable de La Fontaine « Le Corbeau et le Renard », mais sans corbeau ni renard, en lui imposant un chat et une souris. Au prompt « Bonjour Chat GPT, peux-tu réécrire “Le Corbeau et le Renard” en utilisant un chat et une souris sans perdre l’idée d’une farce malicieuse ? », il propose le texte suivant. « Un chat perché sur un mur tenait dans sa gueule une souris, Quelque peu sotte mais pleine d’esprit, disons-le. Un autre chat, voyant cela, lui tint à peu près ce langage : “Hé bonjour, quel bel animal vous avez là !” Sans attendre de réponse, le chat ajouta : “Ah, que vous êtes joli ! que vous me semblez beau ! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le roi des animaux de compagnie ici-bas.” À ces mots le chat ne se sent pas de joie. Et pour montrer son agilité, il sautille et il gambade. Il se pavane, fait le beau, prétendant être le plus malin des félins. Pendant ce temps, la souris, alertée, s’échappe en un clin d’oeil, Laissant le chat tout confus, sans même un bout de queue à croquer. Moralité : Apprends, chère chatte, qu’il faut se méfier des flatteries Car en cherchant à paraître plus malin que les autres, On finit par perdre le bout de sa queue. » Les contraintes sont respectées. Quelques petites hallucinations, comme souvent dans les réponses de ChatGPT, sont présentes : le chat du premier vers devient une chatte dans la morale et le chat n’a pas de “ramage” ni de “plumage”. Si le dernier vers ne vous satisfait pas, ChatGPT vous le changera. À ma demande, il a proposé « on finit par y perdre son dessert » On peut supposer que le premier vers : « Un chat perché sur un mur » découle du fait que lors de sa période d’entraînement, ChatGPT a dû ingurgiter des centaines d’histoires contenant des chats se trouvant sur des murs. « Perché sur un mur » montre qu’il sait que « se percher » n’est pas réservé à un oiseau sur une branche. Remplacer le fromage par une souris semble un choix possible, les chats aimant à la fois les bouts de fromage et les souris ! Plus créative semble l’introduction d’un deuxième chat, non exigée dans les contraintes de l’énoncé, mais il faut se rappeler que ChatGPT a eu accès à tellement d’histoires… ChatGPT, mauvais élève en mathématiques Ce n’est pas souvent dit, mais en mathématiques, ChatGPT et les LLM n’ont pas un niveau supérieur à celui d’un élève de maternelle. En voici une démonstration rapide, Posons à ChatGPT la question suivante : « Cher ChatGPT, peux-tu écrire une liste de 3 nombres entiers, telle que la somme des deux premiers soit égale à la somme des deux derniers ? » Voici sa réponse : « Bien sûr, voici une liste de trois nombres entiers répondant à cette condition : 4, 3, 7. Dans cette liste, la somme des deux premiers nombres (4 + 3) est égale à la somme des deux derniers nombres (3 + 7), soit 7. » Me sentant obligé de réagir, je lui soumets le prompt suivant : « Sais-tu que 3 + 7 = 10 ? Refais l’exercice. » ChatGPT tente alors de se corriger : « Je m’excuse (sic) pour l’erreur. Reprenons. Une liste de trois nombres où la somme des deux premiers est égale à la somme des deux derniers serait : 1, 2, 3. Dans cette liste, la somme des deux premiers nombres (1 + 2) est égale à la somme des deux derniers nombres (2 + 3), soit 3. » Là commence un dialogue de sourds où ChatGPT campe sur ses positions en répétant à chaque fois exactement la même réponse absurde. De rage, avant de le débrancher, je lui pose la question suivante : « As-tu un exemple dans la littérature de personne très cultivée, connaissant plein de choses, mais inapte à tout raisonnement ? » Et là, il me répond, comme si de rien n’était : « Oui, un exemple classique dans la littérature serait le personnage de Monsieur Homais dans le roman Madame Bovary de Gustave Flaubert. Monsieur Homais est un pharmacien de la ville de Yonville-l’Abbaye, qui se considère comme un intellectuel brillant et qui est avide de connaissances scientifiques et philosophiques. Cependant, malgré sa prétention à être cultivé, il est souvent décrit comme étant inapte au raisonnement logique et ses actions sont motivées par l’opportunisme et l’égoïsme plutôt que par une véritable compréhension ou sagesse. Son incapacité à raisonner de manière cohérente le conduit à commettre des erreurs de jugement et à agir de manière hypocrite tout au long du roman. » Je laisse les lecteurs experts de Flaubert juger de la pertinence de la réponse. Elle souligne en tout cas l’écart entre son niveau en mathématiques et une certaine finesse dans la production de textes. Rien ne dit qu’il est incapable de raisonnement mathématique ou logique. Mais pour progresser, il faudra qu’il ait avalé ce raisonnement dans sa période d’entraînement, et plutôt deux fois qu’une.   Glossaire Machine Learning ou apprentissage automatique C’est un algorithme qui, après une phase d’entraînement, aappris à reconnaître des modèles, avec un taux d’erreur très faible. Le programme est capable ensuite de prendre des décisions en conséquence. Les débuts théoriques datent des années 1960. Dans les années 1990, ses premiers succès apparaissent avec l’augmentation des vitesses de calcul et l’accès aux immenses bases de données numérisées : ce sont les systèmes de recommandations proposés par Netflix ou Amazon, ou la victoire en 1997 de Deep Blue sur le champion du monde d’échecs Gary Kasparov. Le grand public apprend alors que la machine peut apprendre. Réseau de neurones Comme un immense tableau de nombres, il est constitué de couches où seules les couches d’entrée et de sortie sont visibles par l’utilisateur. Le reste est opaque. Inspirés, au départ par les neurones biologiques, ces réseaux apprennent d’abord sur un énorme jeu de données d’entraînement. À chaque fois, les millions ou milliards de paramètres sont ajustés en remontant les couches en sens inverse pour améliorer la performance. À l’issue de la période d’apprentissage, le réseau peut se confronter à un jeu de données qu’il n’a jamais vu et réussir. Deep Learning ou apprentissage profond C’est une partie du Machine Learning qui utilise spécifiquement des réseaux neuronaux complexes. Ces réseaux qu’on appelle récurrents, convolutifs ou Transformers repèrent des caractéristiques pertinentes directement à partir de données brutes, non hiérarchisées ni étiquetées. Les premiers succès notables du Deep Learning furent, en 2012, la reconnaissance d’images lors d’une compétition (voir l’article 1 de cette série) et la reconnaissance vocale (Siri d’Apple, Alexa de Google) dont les voix métalliques envahissent les foyers des geeks branchés. Grâce au Deep Learning, la traduction automatique fait un bond qualitatif énorme, et en 2015 un programme développé par DeepMind (une filiale de Google) appelé AlphaGo bat le champion du monde de jeu de Go, Lee Sedol. Grand modèle de langage ou LLM C’est un réseau de neurones de type « Transformer » très entraîné qui peut saisir le sens global d’une question et donc y répondre avec pertinence. ChatGPT s’appuie sur le modèle de langage développé par OpenAI.

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Quizlet est une plate-forme éducative internationale qui offre des outils d'apprentissage pour permettre aux apprenants de réviser et de maîtriser tout ce qu'ils doivent apprendre. Chaque mois, plus de 60 millions d'étudiants, d'enseignants et d'apprenants dans 130 pays utilisent Quizlet pour étudier une variété de sujets. Fondé sur des notions de sciences cognitives et d'apprentissage artificiel, Quizlet offre aux apprenants une variété d'activités éducatives adaptées à leurs besoins. L'entreprise offre divers forfaits d'abonnements gratuits et payants aux étudiants et aux enseignants, qui leur permettent de personnaliser davantage les outils. Grâce à 8 modes d’apprentissage, sur tous les appareils, Quizlet permet aux élèves d’apprendre quand ils veulent, où ils veulent et comme ils veulent. Les étudiants et les enseignants peuvent créer des listes, ou choisir parmi plus de  450 millions de listes déjà existantes, y compris 2,000 nouvelles listes gratuites de préparation au bac . Ces ressources créées par des enseignants, couvrant 17 sujets, sont conformes aux programmes officiels du bac. Nous encourageons les enseignants à profiter de ces ressources afin de soutenir leur enseignement ainsi que l’apprentissage de leurs élèves. Essai gratuit jusqu’à la fin du mois www.quizlet.com Site professeurs Site élève 

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Et si on réinventait l'éducation des garçons ?

Et si on réinventait l'éducation des garçons ?

Pendant longtemps, on se souciait peu de l’éducation des garçons, forts de cette idée qu’ils n’avaient pas de problèmes. Ce qui primait, c’était l’éducation des filles - ne pas leur transmettre la traditionnelle condition de la femme. Or, pendant ce temps, les mauvais résultats à l’école, les punitions, les renvois, la violence… se sont accrus et un malaise pesant sur l’éducation des garçons est apparu, renforcé par la vague #Metoo. Alors que faut-il faire ? Changer de posture ! Pour s’assurer du bien-être et de la réussite des garçons, sans machisme. Nous avons rencontré Christine Castelain-Meunier, sociologue et autrice du livre "Et si on réinventait l'éducation des garçons ?" dans la collection "L'enfance en question". Elle nous donne un éclairage sur cette question. La question de l’éducation des garçons est-elle un enjeu ? Il s’agit d’un sujet majeur ! Celui du respect de l’égalité, mais aussi des garçons. Pour que les garçons soient à l’aise pour assumer plus tard le partage des responsabilités dans une société égalitaire. Nous vivons une période de transition, de sortie du patriarcat et il s’agit d’une part, de consolider les transformations du masculin et d’autre part, d’éviter le retour de balancier avec l’avènement du masculinisme, du défensif, du suprémasisme. La vie en société dépend des bonnes relations entre les filles et les garçons, les hommes et les femmes. La bonne marche et l’avenir de la société en dépendent. Quel message souhaitez-vous transmettre à travers cet ouvrage ? Il est temps de changer de regard, de posture, de donner un autre sens à l’éducation des garçons, en les dédiabolisant et en indiquant le sens et la route à suivre pour favoriser, impulser, une éducation respectueuse d’autrui, de l’égalité, créative, libre et heureuse. L’idée est de proposer de déconstruire un sujet sur lequel pèse une sorte de « malaise » et mettre en lumière des alternatives éducatives, des postures nouvelles, des interrogations saines ! À qui est-ce destiné ? Aux parents, aux éducateurs, aux enseignants, aux responsables des politiques familiales, aux politiques, aux domaines : du loisir, de la pédagogie, du spectacle, aux responsables d’entreprises de jouets, de vêtements, de produits pour fille, garçon, pour homme, femme…. L’éducation des garçons est un thème délicat, pourquoi avoir fait ce choix ? C’est fondamental d’accompagner les transformations du masculin. En respectant l’égalité et la différence. Car il s’agit de communiquer du sens et une pensée, une philosophie, des réflexions, des ressources, une posture, permettant aux adultes et aux garçons, de construire une personnalité libre, positive, dynamique, constructive, tout en s’assurant du respect de l’égalité des droits entre les filles et les garçons, les hommes et les femmes et en permettant aux garçons de s’épanouir sans être macho et dominateur. Cet ouvrage a-t-il une vocation pédagogique ? Bien sûr. L’apprentissage de l’empathie, la théorie de l’esprit, l’intelligence émotionnelle, l’apprentissage du bonheur, de la concentration, de la sérénité… Retrouvez l'intégralité de l'interview sur l'application Nathan Live Au sujet de Christine Castelain-Meunier Sociologue au CNRS et spécialiste des questions du masculin, du féminin, de la famille, de l’enfant, elle est membre de l’Observatoire international du couple et intervenante à l’EPP. Elle est souvent consultée par les ministères et des entreprises. Elle est à l’origine de la proposition d’allonger le congé de paternité en 2000, mis en application en 2002. À l’origine du livret de paternité, devenu livret parental. Elle donne de nombreuses conférences, intervient souvent dans les médias. Elle intervient souvent en France comme à l’étranger. Elle participe à de nombreuses publications collectives. Elle a publié de nombreux livres dont : • L’instinct paternel. Plaidoyer en faveur des nouveaux pères, Larousse, 2019 • Le ménage : la fée, la sorcière et l’homme nouveau, Stock, 2013. Découvrir la collection "L'enfance en question"         Des professionnels (psys, sociologues, pédopsychiatres…) conseillent les parents, apportent leur expertise pour favoriser un climat familial épanouissant et serein. Des réponses claires et concrètes pour accompagner les étapes clés du développement de l’enfant et surmonter les difficultés. Pour chaque thème, des questions, des réponses, des outils de réflexion et de dialogue. Des questions d’enfants pour donner des éléments de réponse concrets aux parents.

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