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Qu'est-ce qu'un crime de guerre ?

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Qu'est-ce qu'un crime de guerre ?

Une vidéo pour comprendre le droit international humanitaire et son application.

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Lyon: Crime (Fiction) Capital
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Lyon: Crime (Fiction) Capital

France’s biggest crime-fiction festival is back at its usual time of year, 1-3 April, after a Covid-delayed edition in July 2021. For its 18 th edition it has a large roll-call of writers from France and around the world, including many from the U.K. and the U.S. Alongside stars like Harlan Coben, John Grisham and Paula Hawkins, you’ll also find the cream of Scottish noir: Val McDermid, Irvine Welsh, Abir Mukherjee, and the wonderful Chris Brookmyre. (If you don’t know his work, you don’t know what you’re missing!) If you haven’t discovered him yet, Richard Osman, comic turned bestselling crime author, who has set his books in an old-people’s community that has a Thursday murder club (the point being to solve cold cases, not to commit murders, although...) Alongside stars like Harlan Coben, John Grisham and Paula Hawkins, you’ll also find the cream of Scottish noir: Val McDermid, Irvine Welsh, Abir Mukherjee, and the wonderful Chris Brookmyre. (If you don’t know his work, you don’t know what you’re missing!) If you haven’t discovered him yet you can meet Richard Osman, comic turned bestselling crime author, who has set his books in an old-people’s community that has a Thursday murder club (the point being to solve cold cases, not to commit murders.) On Saturday at 2.30 p.m. there’s a presentation of a crime novel written by a binational duo of authors, one French and one German. It’s called Terminus Leipzig , by Jérôme Leroy and Max Annas. At 4.30 there’s an hour with John Grisham on the differences between the U.S. and French justice systems. Just time to get a few books signed in between! At 5 p.m., three American authors, Kimi Cunningham Grant, David Joy and John Woods, will discuss a region that fascinates them, the Appalachian mountains . And for a complete change of scene, a South African meal at 7.30 with three authors, Deon Meyer, Caryl Férey et Max Annas and a Cape Town chef. It’s worth getting up early on Sunday for a 9.30 cruise on the Rhine with Girl on the Train author Paula Hawkins . At 10.30, catch Val McDermid discussing the importance of place in crime fiction with French author Sonja Delzongle and Arnaldur Indriðason from Island. Or at 11, join a discussion about the modern “cosy” mystery (think Cluedo or Agatha Christie) with British authors S. J. Bennett and Richard Osman, and Jeon Gunwoo from South Korea. Would-be crime writers will have to choose between two events centred more on the technique of crime fiction at 2 p.m. on Sunday, one on suspense and the other on action . (The latter is a chance to meet Chris Brookmyre.) At 5, you can catch a discussion about using real historical characters in crime fiction with British authors S. J. Bennett and Abir Mukherjee,  Peter Dempf from Germany and Raphaël Malkin from France. There’s also space in the programme for film and TV adaptations. On Thursday at 7 p.m., Michel Barnier will discuss Hitchcock and suspense. On Friday 1 st at 3.45 p.m., a preview showing of Irvine Welsh’s TV series Crime , and a chance to talk to the Trainspotting author afterwards. [embed]https://youtu.be/pTGGUF4euTE[/embed] Don’t miss Daniel Craig in a very different role from Bond in Knives Out on Friday at 8.30: a crime film about the murder of a crime writer called Harlan. [embed]https://youtu.be/tn68kE6UkVQ[/embed] Talking of Harlans, catch Harlan Coben by video link for a showing of his “made in France” film Ne le dis à personne directed by Guillaume Canet, also on Friday at 8.30. Three of American director Michael Mann ’s urban crime films will be shown on Friday and Sunday, Thief, Heat and Miami Vice. There are lots more events, games, exhibitions and music. Check out the programme . Quais du polar 1-3 April at various venues in Lyon.  

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Crime et Châtiment de Dostoïevski, adapté par H. Iwashita - Pédagogie
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Crime et Châtiment de Dostoïevski, adapté par H. Iwashita - Pédagogie

Par Clément Hummel, professeur de Lettres modernes Séquence réalisée en partenariat avec les éditions Kurokawa Est-il raisonnable de donner à lire et à étudier à des élèves de lycée un texte aussi vaste et aussi complexe que Crime e t Châtiment de Fiodor Dostoïevski ? Si on omet la longueur du roman pour lui préférer une lecture par extraits, celle-ci pourra dérouter des élèves aux capacités de lecture très hétérogènes, pas tant pour son style en réalité plutôt accessible, qu’en ce qui concerne la puissance conceptuelle de l’œuvre : ce roman développe des propos philosophiques complexes qui méritent un accompagnement, et un temps d’étude. L’adaptation en manga rend les idées exprimées à travers le parcours et la philosophie de Rodion Raskolnikov accessibles à des adolescents dont le regard sur le monde prend de l’ampleur et se construit à partir d’expériences personnelles comme de la fréquentation des œuvres de fiction, qu’elles soient littéraires ou cinématographiques. Cette œuvre peut ainsi trouver sa place en 2 de , en lecture cursive en 1re dans le parcours « Personnages en marge, plaisirs du romanesque » et pourquoi pas également en HLP.   Lire Dostoïevski ? Pour contourner les principales difficultés de l’œuvre – sa longueur, l’exposition de doctrines philosophiques abstraites, l’arrière- plan historique et religieux – il serait tout à fait envisageable de proposer une version abrégée de l’oeuvre à destination d’un public scolaire, expurgée de passages descriptifs dont les enjeux littéraires et culturels – la Russie à la fin de l’époque des tsars – peuvent paraître éloignés de ceux de la France du XXI e siècle. Or, il n’existe pas, pour l’heure, d’édition abrégée de Crime et Châtiment . Plusieurs fois adapté au cinéma, notamment par Georges Lampin en 1956 avec Jean Gabin et Robert Hossein, l’histoire reste accessible de façon condensée sur d’autres supports. Néanmoins, l’étude d’un film mobilise d’autres compétences de lecture et d’analyse que celles que l’on peut chercher à développer chez des lycéens, d’autant plus que l’effet de séduction de l’œuvre risque d’être mineur. Alors, de la même manière que la lecture des Misérables en 4 e se conçoit difficilement sans le recours à la version abrégée, lire Crime et Châtiment au lycée peut-il s’envisager par le biais du manga ? Évitons le débat sur la légitimité de présenter en lecture cursive ou en œuvre intégrale une œuvre « librement inspirée », pour reprendre les mots de l’éditeur, du matériau d’origine, qui plus est quand celle-ci réduit le texte littéraire pour offrir un support visuel avec ses codes spécifiques, et posons la question dans l’autre sens : que peut apporter à des lycéens la lecture de l’adaptation en manga de Crime et Châtiment , réalisée par Hiromi Iwashita 1 ? Le manga comme nouvel avatar du mythe littéraire Plutôt que de considérer l’adaptation comme une réduction ou une trahison du roman de Dostoïevski, voyons celle-ci comme une nouvelle hypothèse de lecture. Dans une lettre envoyée à Mikhaïl Katkov, fondateur du Messager russe, datée du 25 septembre 1865, Dostoïevski décrit un projet de nouvelle, annonciateur des grands thèmes de Crime et Châtiment : déjà, les ambitions de Dostoïevski étaient de présenter une œuvre dans l’immédiateté de son époque. Bien que les errances philosophiques de Raskolnikov confèrent au roman la forme de l’apologue, l’action décrit essentiellement un monde urbain en pleine transformation architecturale, politique et sociale, dont le grand paradoxe est que pour se rendre à la prestigieuse université où ont lieu les enseignements et débats d’idées tirés des Lumières, les étudiants comme Raskolnikov habitent en périphérie de la ville, dans de minuscules chambres crasseuses et misérables, et vivent dans une grande solitude. Ces deux mondes sont partagés par une frontière elle-même paradoxale, la majestueuse mais dangereuse Neva : son omniprésence à Saint-Pétersbourg est l’occasion de nombreuses inondations, mais c’est en la contemplant symbole si romantique, que Raskolnikov échafaude sa philosophie. Dans le manga, Raskolnikov a deux scènes d’épiphanie quand il la traverse. Une première fois, après avoir caché les bijoux volés, la vue de la Neva apaisée lui inspire un profond sentiment de nostalgie : « Quand j’allais à l’université, je traversais ce pont tous les jours. Revoir la majestueuse Neva me fait quelque chose. J’ai souvent eu des idées révolutionnaires ou ai réfléchi à des questions philosophiques en contemplant ce paysage, mais j’ai fini par cesser de penser. » La seconde précède sa recherche d’expiation, faisant face au fleuve déchaîné sous la pluie : « Ce que je crains le plus c’est de connaître la honte. Je ne supporte pas de voir les inégalités de la société. Je ne peux plus faire semblant de ne rien voir. […] Je voulais qu’il soit plus fort que celui de quiconque ! Mon orgueil !! » Si le passage au support graphique éloigne le narrateur dostoïevskien, la focalisation se fait sur Raskolnikov qui devient narrateur-personnage et amène plus naturellement le lecteur à comprendre sa pensée, ses actes. On échappe de cette manière au risque d’une première lecture manichéenne du récit, dans laquelle le lecteur ne pourrait moralement se ranger du côté du personnage. Cette simplification permet au contraire de nuancer la lecture et on accompagne de cette manière Raskolnikov dans sa solitude, sa misère, ses égarements, sa folie et sa recherche de rédemption. En toile de fond se trouve représentée Saint-Pétersbourg dans un style semi-réaliste dont l’architecture et l’urbanisme sont assez fidèlement reproduits, parvenant à rendre sensibles l’extrême pauvreté de certains quartiers et la beauté architecturale de la ville, qui s’industrialise au début des années 1860. Cette précision du style graphique illustre le propos de Bakhtine à propos du roman, que l’on pourrait rapprocher d’un effet de réel chez Barthes : « Le seuil, l’entrée, le couloir, le palier, l’escalier, ses marches, les portes ouvertes sur l’escalier, les porches dans les cours puis, au-delà, la ville, les places, les rues, les façades, les cabarets, les bouges, les ponts, les fossés, voilà l’espace de ce roman. En fait, on n’y trouve jamais les intérieurs qui ont oublié le seuil (salons, salles à manger, salle de fête, cabinets de travail, chambres à coucher) et où se déroulent les événements et la vie biographique dans les romans de Tourgueniev, Tolstoï, Gontcharov, etc. Nous découvrons évidemment la même organisation de l’espace dans les autres romans de Dostoïevski 2 . » Pour Maria Gal, qui travaille sur la représentation du mythe urbain de Saint-Pétersbourg chez Dostoïevski, « Crime et Châtiment, publié en 1866, est considéré comme le plus pétersbourgeois des romans dostoïevskiens, à tel point qu’il est devenu l’un des emblèmes de la ville, et a été intégré à son patrimoine culturel. Aujourd’hui, le Saint-Pétersbourg de Crime et Châtiment est valorisé, et organisé en circuits touristiques de manière à répondre à la demande du touriste-lecteur venu parfois de loin pour parcourir les itinéraires de Raskolnikov. » La description de la ville oscille sans cesse entre écriture réaliste et fantastique : réalisme car Dostoïevski y peint à la fois la physionomie de la ville et celle de la population péterbourgeoise ; fantastique pour les nombreuses évocations oniriques qui parcourent le roman. Il y a donc une ville « vraisemblable, typographiquement exacte » et une autre avec laquelle elle coexiste en contradiction qui se présente comme une « entité vivante et néfaste » 3 . La richesse de la description de la ville permet au roman de ne pas se réduire à l’exposition de ses théories philosophiques. 1. L’orthographe des noms propres utilisée dans l’article reprend celle du manga. 2. Mikhaïl Bakhtine, La Poétique de Dostoïevski , chapitre 2, Paris, Le Seuil, 1970. 3. Maria Gal, « Le Saint-Pétersbourg de Dostoïevski : de la généralisation du mythe urbain à l’individualisation de l’espace vécu », Territoire en mouvement Revue de géographie et aménagement, 31 | 2016.

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Biobox: Sherlock Holmes

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Biobox: Sherlock Holmes

Our bioboxes are short "Who Am I?" quizzes to help introduce pupils to famous figures in the English-speaking world. This one was written by pupils for our "Who Am I?" contest.

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Quais du Polar Lyon 2021
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Quais du Polar Lyon 2021

Calling all detective fiction fans: Lyon's Quais du Polar festival is back from 2-4 July with the cream of crime-fiction authors from around the globe in genres from adult to kids' fiction, comic books and more. A couple of Anglophone authors who caught our eye are David Vann  from the U.S.A. and R.J. Ellory from the U.K. Alaskan author David Vann now teaches at the University of Warwick in England. His first novel, Legend of a Suicide ( Sukkwan Island)  (2008) won the Prix Médicis étranger. His latest novel ( Komodo ) is only available in a preview French edition (Editions Gallmeister) (the English will follow). It is a family drama set, like so many of Vann's novels, by the sea, this time on Komodo Island in Indonesia where Californian Tracy has come to learn to dive with her brother. David Vann will be signing books on all three days, and participating in three panel discussions: Paradis noirs on 3/7 at 10.30 a.m. ; Ce qu'on est prêt à faire et défaire quand on est mère on 3/7 at 2.30 p.m. ;  Le linge noir en famille on 4/7 at 11.30 a.m. Prolific author R.J. Ellory was born in Birmingham, England, and spent much of his childhood in orphanages. As well as writing, he's an accomplished blues musician, and his fascination with American culture means that most of his books are set in the U.S. His first novel, Candlemouth , was published in 2003 and he won the prix Nouvel Obs/BibliObs in 2009 for A Quiet Belief in Angels ( Seul le silence .) His latest novel, Three Bullets , published in French as Le jour où Kennedy n'est pas mort , is an alternative history tale, imagining that JFK was shot in November 1963, but didn't die. Two translators will "joust" over their translations of an R.J. Ellory text on 3/7 at 2.30 p.m. Ellory himself will take part in two panel discussion: Rural noir on 4/7 at 11.30 a.m. and  Polar à fleur de pop on 4/7 at 3.30 p.m.     Quais du Polar 2-4 July 2021 In real life and online

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Le camp d’Auschwitz

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Le camp d’Auschwitz

193 photos prises par des SS à Auschwitz révèlent l'horreur de la sélection des Juifs hongrois en 1944. Décryptage.

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Quais du Polar Lyon 2025
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Quais du Polar Lyon 2025

Lyon's Quais du Polar festival is celebrating its 21st edition from 4 to 6 April. This year the festival will welcome 160 authors from 17 countries, including several English-speaking ones.

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See How They Run: A Whodunit Within a Whodunit
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See How They Run: A Whodunit Within a Whodunit

On 1952 London’s West End, Agatha Christie’s play, The Mousetrap, is a hit. Hollywood comes knocking at the stage door. But plans for a movie version of this smash-hit play come to an abrupt halt after the film’s Hollywood director is murdered.

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Clint Eastwood's 'Juror No. 2': A Final Dilemma
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Clint Eastwood's 'Juror No. 2': A Final Dilemma

At 94, Clint Eastwood returns with Juror No. 2, a legal thriller that could mark the end of his prolific career. This 40th film explores the moral dilemmas of a juror who discovers his possible involvement in a crime.

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Murder by the Book
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Murder by the Book

If you happen to be in Cambridge between now and the end of the summer, don't miss the University Library's exhibition about 20th century crime fiction with artefacts and first editions from the likes of Agatha Christie, Arthur Conan Doyle and Wilkie Collins. Crime fiction is by far the most popular form of fiction in the U.K. It's the country's most read, bought and borrowed genre. And Britain has produced some outstanding crime-fiction writers and characters from Conan Doyle's Sherlock Holmes to Christie's Poirot and Miss Marple. Lynda La Plante's Jane Tennison and Colin Dexter's Inspector Morse. Some of the first editions on display.The exhibition is curated by by Nicola Upson , herself a bestselling crime writer. In an interesting double take, Upson's principal character is Josephine Tey,  one of the Golden Age British detective writers from the 30s and 40s. Tey's historical detective novel about Richard III and the Princes in the Tower, The Daughter of Time , was voted the best detective novel of all time by the Crime Writer's Association in 1990. https://youtu.be/uJnEs5tovrA   The exhibition features many first editions including Wilkie Collins' The Moonstone (1868), one of the first detective novels. Collins' writing desk is also on display. There are also many exhibits about or from Agatha Christie , the unchallenged  queen of crime fiction, whose novels and short stories have sold more than 2 billion copies around the world. In this video, Nicola Upson describes the fascinating story behnind the typescript of her final Poirot Novel, Curtain , published in 1975, thirty years after it was written. https://youtu.be/Q925XXdVlpI Murder By the Book : A Celebration of 20th Century British Crime Fiction Cambridge University Library Free. Till 24 August 2024 This article gives more information and lots of pictures of the exhibition.

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Murder in the Bookshops
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Murder in the Bookshops

As the latest film adaptation of the Agatha Christie classic Murder on the Orient Express hits our screens, Alison Bouhmid investigates women thriller-writers’ works, spanning a century of mystery writing.

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Quais du Polar Lyon is 20
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Sélection culturelle

Quais du Polar Lyon is 20

Lyon's Quais du Polar festival is celebrating its 20th edition from 5 to 7 April. It has grown and grown and this year will welcome 135 authors from 15 countries.

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Quand l'art devient une prise de guerre

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Quand l'art devient une prise de guerre

Le pillage du musée de Melitopol par l’armée russe révèle les enjeux de l’art dans la guerre.

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Le procès de Nuremberg

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Le procès de Nuremberg

Une présentation du déroulé du procès de Nuremberg et son contexte, pour en souligner son importance historique.

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Manœuvres cybernétiques et contrôle territorial

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Manœuvres cybernétiques et contrôle territorial

Comment la manipulation des routes de l’Internet permet-elle l’appropriation numérique du territoire ukrainien par la Russie ?

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Winning Justice
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Winning Justice

Maya Moore has won every medal and trophy in women’s basketball. But her biggest victory wasn’t on a basketball court. It was helping a man prove his innocence. And she's just announced an extra happy ending to the battle.

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Conseil lecture : Petit pays

Conseil lecture : Petit pays

L'adaptation de « Petit pays », récit à résonance autobiographique de Gaël Faye en roman graphique.

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Live By Night: Ben Affleck in Gangster Mode
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Live By Night: Ben Affleck in Gangster Mode

Ben Affleck's latest film is a return to a classic film genre: the gangster movie set during Prohibition-era U.S.A.

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Quel droit de la guerre aujourd'hui ?

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Quel droit de la guerre aujourd'hui ?

Une analyse de la violation du droit de la guerre dans les conflits actuels et sur l'état du système international.

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Singing for Freedom
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Singing for Freedom

South African singer, musician, dancer and activist Johnny Clegg has died at the age of 66. His music was an influential part of his participation in the anti-Apartheid campaign.

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La justice pénale internationale : quel bilan ?

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La justice pénale internationale : quel bilan ?

Si la justice pénale internationale a connu des avancées importantes, elle reste confrontée à des défis …

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[HGGSP] Que nous apprend l'histoire sur la guerre en Ukraine ?

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[HGGSP] Que nous apprend l'histoire sur la guerre en Ukraine ?

Une vidéo accompagnée de cartes répondre aux questions de vos élèves sur la guerre en Ukraine.

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Guy Fawkes

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Guy Fawkes

This A1+ article is a short introduction to the Gunpowder Plot, and the traditions of Guy Fawkes Night, 5 November. As 5ème pupils are studying the XVIIe century in history, it lends itself well to an EPI.

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Mieux connaître l’histoire de l’esclavage : le travail de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage

Par Gaspard Jolly et Armand Kadivar L’esclavage a été aboli en France en 1848 et, en 2001, la justice française a fait de la traite négrière un crime contre l’humanité. Une telle action politique, inédite alors, s’est accompagnée de diverses mesures mémorielles visant à perpétuer le souvenir de cette Histoire. La Fondation pour la mémoire de l’esclavage s’inscrit dans ce sillage en organisant chaque année un concours national pour les classes du CM1 à la Terminale. Un nouveau régime mémoriel Dès les années 1960, un mouvement populaire se développe dans les Outre-mer pour faire reconnaître la mémoire des esclaves et de leurs descendants. Porté par les artistes et les intellectuels, soutenu par les collectivités locales et relayé par des initiatives internationales, ce mouvement a pris une ampleur nationale. Ainsi, la loi du 30 juin 1983 fait du 10 et du 23 mai des journées nationales en mémoire de l’esclavage et de ses victimes. Elle fixe également des jours fériés célébrant l'abolition dans les territoires français qui ont connu l'esclavage : le 27 avril à Mayotte, le 22 mai en Martinique, le 27 mai en Guadeloupe, le 28 mai à Saint-Martin, le 10 juin en Guyane, le 9 octobre à Saint Barthélemy, et le 20 décembre à La Réunion. Le 10 mai 2001 est votée la proposition de loi de Christiane Taubira par laquelle la France reconnaît la traite et l’esclavage coloniaux comme crimes contre l’humanité : c’est le premier pays à effectuer une telle déclaration, signe d’un changement de paradigme mémoriel, d’un récit national plus juste et plus ouvert. Cette loi, dite « loi Taubira », inscrit également le sujet de l’esclavage dans les différents programmes scolaires. Extrait du discours de Christiane Taubira (alors députée de la Guyane), le 18 février 1999, lors de la proposition de loi tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité : « Cette inscription dans la loi, cette parole forte, sans ambiguïté, cette parole officielle et durable constitue une réparation symbolique, la première et sans doute la plus puissante de toutes. Mais elle induit une réparation politique en prenant en considération les fondements inégalitaires des sociétés d’Outre-mer liées à l’esclavage, notamment aux indemnisations en faveur des colons qui ont suivi l’abolition. Elle suppose également une réparation morale qui propulse en pleine lumière la chaîne de refus qui a été tissée par ceux qui ont résisté en Afrique, par les marrons qui ont conduit les formes de résistance dans toutes les colonies, par les villageois et les ouvriers français, par le combat politique et l’action des philosophes et des abolitionnistes. Elle suppose que cette réparation conjugue les efforts accomplis pour déraciner le racisme, pour dégager les racines des affrontements ethniques, pour affronter les injustices fabriquées. Elle suppose une réparation culturelle, notamment par la réhabilitation des lieux de mémoire. » La Fondation pour la mémoire de l’esclavage Le 13 novembre 2019 naît la Fondation pour la mémoire de l’esclavage (FME) , appelée de ses vœux par François Hollande et mise en place sous la présidence d’Emmanuel Macron. Que ce soit à travers des expositions, des conférences, des soirées, ou des publications sur les réseaux sociaux (Instagram, TikTok ou YouTube), la FME a pour mission de raconter, de décrire, de dénoncer, de dialoguer, de discuter et de débattre autour de l’histoire de l’esclavage, principalement en francophonie. La Fondation permet à tous de comprendre les enjeux liés à l’esclavage à travers des films, des ouvrages, des portraits et des collections. L’organisme propose également un dossier fourni sur Napoléon, figure historique controversée, à l’origine du rétablissement de l’esclavage en 1802, après son abolition le 4 février 1794 par la Convention nationale sous la Première République. En outre, dans le souci de promouvoir une recherche française pionnière et pluridisciplinaire d'excellence sur les esclavages et leurs héritages, la FME a lancé, avec le soutien du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR) et du CNRS, la préparation d’un livre blanc sur les thématiques de l’esclavage. « La Fondation pour la mémoire de l'esclavage est une institution pour la France d'aujourd'hui. Parce que la connaissance du passé nous aide à comprendre le présent. Parce que les cultures issues de cette histoire sont des richesses. Parce que, pour lutter contre les discriminations, le racisme et toutes les formes d’atteintes à la dignité humaine, il faut savoir d’où elles viennent. » scande Jean Marc Ayrault, président de la Fondation.   La Flamme de l’égalité Les ministères chargés de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, de la Citoyenneté, des Outre-mer, de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH) et la Fondation pour la mémoire de l’esclavage s’associent chaque année dans le cadre d’un concours permettant aux élèves du primaire et du secondaire d’élaborer un projet de classe sur un thème donné autour de l’histoire de l’esclavage. Ce concours national distingue trois catégories différentes : l’école élémentaire, le collège et le lycée. Les élèves présentent après plusieurs mois de travail un rendu sur le thème annuel, celui pour l’année 2023-2024 ayant été « Résister à l’esclavage : survivre, s’opposer, se révolter ». La mise en forme du projet est libre : récit, documentaire audiovisuel, projet artistique, physique ou numérique… Une présélection est opérée au niveau des académies et, pour la finale, un jury national désigne au mois d’avril, dans chacune des trois catégories, un lauréat ainsi que d’éventuelles mentions spéciales. Par exemple, les élèves de 4 e du collège Alfred de Vigny à Courbevoie, lauréats en 2023, ont produit un livre numérique proposant de suivre les parcours de vie de trois personnages fictifs mis en esclavage : Baolo, l'homme, Aïsha, la femme, et Malik, l'enfant. À partir de leurs captures, les choix du lecteur amènent à différents destins. Le projet, pluridisciplinaire, fait appel à un riche travail historique, des connaissances géographiques, des compétences linguistiques et une création artistique originale. Quant aux élèves de 1 re du lycée Raynouard, également lauréats, ils ont réalisé une carte interactive de l'habitation Cassagniard, située sur l’île de Saint-Domingue. À partir du document découvert aux Archives nationales d'outre-mer, la classe a donné vie au plan de l'habitation en proposant divers documents originaux (chants, dialogues, recettes, schémas explicatifs, données de production, lettres, etc.) afin d'appréhender les différents espaces de vie et de travail d'une plantation sucrière. À travers ce concours, les différents organisateurs s’attendent à ce que les élèves fournissent un travail d’étude, d’analyse et d’interprétation des faits historiques, des acteurs et des archives pour alimenter au mieux leur projet. Les compétences développées et acquises dans le cadre de la Flamme de l’égalité sont précieuses sur le plan scolaire et extrascolaire. En effet, les élèves approfondissent leurs connaissances et leur compréhension de l’esclavage et de ses effets pour prendre conscience, in fine, de l’importance qu’il y a à préserver la dignité humaine et, pour cela, à agir en citoyens libres et égaux. Site de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage Site du concours Concours « La Flamme de l'égalité »

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