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Conseil documentaire : Babi Yar. Contexte

Conseil documentaire : Babi Yar. Contexte

Ce documentaire retrace le premier massacre de la Shoah ukrainienne, qui a eu lieu en 1941 à Babi Yar, près de Kiev.

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Edward Hopper Winners Collège B1
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Edward Hopper Winners Collège B1

We received thousands and thousands of fabulous entries to our Edward Hopper creative-writing contest. Here are our favourite texts from collège pupils entered as B1, in no particular order. 

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Traduire l'« humanité ordinaire » de George Orwell - Entretien avec Stéphane Labbe, traducteur
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Traduire l'« humanité ordinaire » de George Orwell - Entretien avec Stéphane Labbe, traducteur

Propos recueillis par Claire Beilin-Bourgeois Soixante-dix ans après sa mort le 21 janvier 1950, George Orwell fait une entrée tonitruante dans le domaine public. Sa lucidité, ses projections troublantes, son talent formidable de conteur justifient les rééditions de ses œuvres. Stéphane Labbe, qui a traduit Peter Pan de James Barrie, propose aux éditions Le Livre de poche jeunesse une nouvelle version de La Ferme des animaux . Traducteur, est-ce un métier, est-ce votre métier ? Traducteur, c’est évidemment un métier, mais ce n’est pas le mien… Je suis avant tout professeur de français en collège et lycée. Mais particulièrement intéressé par la littérature de langue anglaise. J’ai déjà traduit le Peter Pan de James Barrie, écrit un livre et une foule d’articles sur les sœurs Brontë… Dans quelles circonstances avez-vous entrepris la traduction de La Ferme des animaux ? C’est un essai de Jean-Pierre Martin ( L’Autre Vie d’Orwell ) dont j’ai fait la critique pour une revue qui m’a fait sentir l’humanité d’Orwell. Mes lectures de lycée m’avaient laissé l’image d’un écrivain un peu sec, et j’ai voulu le relire. J’ai eu l’impression, le relisant, de le découvrir. Bien sûr, il y a du pamphlet, de la politique dans les récits d’Orwell mais il y a aussi, avant tout, une véritable célébration de l’humanité ordinaire. Avez-vous besoin d’aimer un texte pour le traduire ? Bien sûr. J’étais un inconditionnel de James Barrie dont on méconnait la modernité et je suis devenu un inconditionnel d’Orwell dans lequel on voit aujourd’hui, et à juste titre, une figure de prophète. Je crois en outre qu’ Animal Farm est son meilleur livre. Il illustre déjà tous les mécanismes que met en place une dictature pour asseoir son autorité : réécriture de l’histoire, double pensée. Tout ce qu’il va développer et théoriser quelques années plus tard dans 1984 . Pour La Ferme des animaux , le fait qu’il s’agisse d’une édition pour la jeunesse vous a-t-il influencé ? Absolument pas. Je suis professeur de français et j’estime que la littérature doit se lire à tout âge. Shakespeare peut fonctionner en Quatrième et en Terminale. C’est au professeur d’exercer son savoir-faire et de montrer la valeur de telles œuvres. La Ferme des animaux est un texte subtil, j’espère lui avoir rendu hommage mais je n’aurais pas voulu l’affaiblir en appauvrissant le lexique par exemple. Avez-vous travaillé à partir d’autres traductions ? La traduction de Jean Quéval est la troisième, il y a d’abord eu celle de Sophie Dévil, puis une traduction anonyme de chez Gallimard et enfin celle de Jean Quéval. J’ai traduit le texte chapitre par chapitre sans m’y référer. Mais à la fin de chaque chapitre j’allais voir ce qu’avaient fait mes prédécesseurs. Sophie Dévil est souvent très littérale, alors que Jean Quéval s’éloigne beaucoup du texte pour parvenir à une langue très littéraire. Disons que je me tiens entre les deux. Qu’avez-vous fait des noms des personnages ? Chez Sophie Dévil et son successeur, Napoléon devenait… César ! Sans doute s’agissait-il de ne pas heurter l’admiration des Français pour leur figure légendaire. J’ai longtemps hésité : maintenir les noms anglais ou les traduire ? C’est la seule concession que j’ai faite à un public jeune. J’ai opté pour une traduction quasi littérale des noms. Squealer, le porte-parole des cochons (Brille-Babil dans la traduction de Quéval) est devenu Cafteur. Clover (Douce chez Quéval) est devenu  Anthyllis, un synonyme de « trèfle ». Napoléon et Boule de Neige ont gardé leur nom mais Boxer (Malabar chez Quéval), qui se rattache très fortement à la mythologie du boxeur dans les années quarante, est devenu Boxeur. À votre avis, qu’est-ce qu’il ne faut surtout pas rater dans le récit d’Orwell ? Dans La Ferme des animaux , Orwell joue énormément avec l’ironie dramatique. Il oppose la candeur des animaux à la perversité des cochons. Je crois donc qu’il faut rendre sensible cette dimension. Que le lecteur comprenne très vite le parti-pris et s’indigne du comportement des cochons. Orwell disait que la confiscation du lait par les cochons était le premier acte de la marche forcée qui conduit à la dictature ; il avait évidemment raison. Plus on avance dans le récit, plus les mensonges des cochons sont gros. Le lecteur le comprend, pas les animaux, qui représentent la « décence ordinaire », cette vertu du peuple qu’aimait Orwell. C’est ce mécanisme qu’il faut rendre sensible. NRP - Janvier 2021

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Bringing African Faces to the Foreground
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Sélection culturelle

Bringing African Faces to the Foreground

In an exhibition in Bordeaux, a British artist pulls African characters from the background of European paintings and puts them centre stage. Lubaina Himid was born in Zanzibar, Tanzania but brought up in England. She was a leading figure of the Black British Art Movement in the 1980s and won the prestigious Turner Prize in 2017. The installation  on show in Bordeaux consists of 100 life size cut-out figures of black slaves or servants who featured in paintings as far back as the 17th century. Having a black servant in a painting signalled the main subject’s wealth and status. As Lubaina Himid explains , "They often provided the entertainment just by looking different and were at their most useful as the greatest conspicuous display of wealth imaginable." In 2004, Himid took the figures from the paintings and gave them back an existence of their own. They each have an invented name and story. But lest the bright colours and cheerful faces fool you, their stories take the form of invoices attached to their backs. My name is Walukaga They call me Sam I used to chase wild boar Now the dogs do it for me And they have the meat My name is Asiza They call me Sally I loved to work the clay Now I sweep the yard But I love the mud Himid called the piece Naming the Money , as the black characters literally represented wealth. The installation takes extra meaning from the venue in Bordeaux: the CAPC is housed in a warehouse built in 1824 to store the coffee, sugar, cotton, rum and spices that were imported into the city from France's colonies. This video gives a good sense of the installation: [embed]https://www.youtube.com/watch?v=n92dRBiWfeM[/embed] https://www.youtube.com/watch?v=n92dRBiWfeM Lubaina Himid: Naming the Money CAPC Bordeaux Till 23 February 2020

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A Giant Fell
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Rendez-vous

A Giant Fell

The iconic Pioneer Cabin Tree, a giant sequoia tree with a tunnel carved through its base, fell on Sunday 8 January during heavy rains. The tree’s home was in Calaveras Big Trees State Park, 100 miles southeast of Sacramento, California.

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