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Nantas - Zola

Téléchargez gratuitement le livret pédagogique de Nantas d' Emile Zola pour accompagner vos élèves dans l’étude de cette nouvelle poignante et réaliste.

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Nathan, Lea.fr et Klassroom, partenaires

Nathan, Lea.fr et Klassroom, partenaires

La période de confinement de 2020 a profondément modifié les relations entre les familles et l’école. Nombre de parents et enseignants ont dialogué, se sont redécouverts et parfois même mieux compris.  Pour certains parents et enseignants, la "continuité pédagogique" s’est installée facilement. Pour d’autres, elle s’est avérée plus complexe à mettre en oeuvre.  Les conséquences du confinement se ressentent aujourd’hui dans de nombreuses classes où certains enfants sont en situation de décrochage. Cette situation, à laquelle s’ajoute la récente fermeture des établissements scolaires, nécessite plus que jamais que le lien école-famille et la coopération parents-enseignants soient facilités.  Renforcer le partage d’expériences pédagogiques entre enseignants et le lien famille-école Aujourd’hui, l’importance du lien de confiance entre parents et enseignants est capitale. Sans ce lien, il n’y a pas d’école de demain. L’avenir ne peut exister que dans une logique de coopération entre parents et enseignants avec, au centre, l’épanouissement de l’enfant. Dès lors, comment accompagner chacun et contribuer à cette dynamique profitable à tous ? Le partage d’expériences pédagogiques entre enseignants est un aspect essentiel de la réussite des enfants. Véritable lab’ pédagogique destiné aux enseignants de maternelle, d’élémentaire et du collège, le portail Lea.fr leur permet de tester des méthodes innovantes, d’échanger sur les retours d’expériences effectuées en classe et de participer à des projets stimulants aux côtés des élèves, qui, une fois de retour à la maison partagent avec plaisir le fruit de leurs travaux et créations en famille. En dehors de l’école, l’enfant poursuit ses apprentissages et se questionne en permanence face au monde qui l’entoure. Le site Grandir avec Nathan propose gratuitement aux parents des activités à partager avec leurs enfants, des conseils et informations pour construire leurs apprentissages à leur rythme et des repères pour mieux appréhender le fonctionnement de l’école. Les parents ont également leur espace, « la bulle des parents », où tous peuvent partager leurs expériences et leurs questions. « Chez Nathan, notre mission est d’accompagner parents et enseignants en leur proposant des outils et ressources qui aideront les enfants à grandir et s’épanouir pour devenir les citoyens de demain. Créer des passerelles entre Grandir avec Nathan et Lea.fr était pour nous une évidence. Cela a pris d’autant plus de sens depuis le confinement de mars-avril 2020, période à partir de laquelle nous avons mis en place nombre d’initiatives visant à renforcer le lien entre parents et enseignants pour le bien-être des enfants » déclarent Pascaline Citron, Directrice de Nathan Pédagogie et Lea.fr et Valérie Rio Directrice éditoriale chez Nathan Univers Jeunesse. Impliquer toutes les familles dans la vie de la classe Parce que ce lien entre l’école et la famille est essentiel pour l’épanouissement des enfants, Klassroom développe les meilleurs outils de communication pour rapprocher l’école et les familles.   #Klassly, l’application de communication parents-professeurs qui implique toutes les familles dans la vie de la classe. L’application compte aujourd’hui 1,2 millions d’utilisateurs et a littéralement changé la vie de centaines de milliers de parents et de professeurs. Au-delà des avantages pratiques (instantanéité, simplification des échanges, accessibilité, etc.), Klassly a un véritable impact social dans les classes. L’application permet d’inclure toutes les familles, notamment grâce à une fonction de traduction instantanée dans plus de 100 langues pour les parents allophones. Elle permet également la valorisation du travail des professeurs. #Klassboard, le tableau de bord pour les directrices et directeurs d’école afin de piloter la vie de l’école et les communications avec les familles. «  Klassly et Klassboard renforcent considérablement le lien entre l’école et les familles . De nombreux contextes peuvent rendre ce lien difficile : parents divorcés, parents allophones, parents très peu disponibles, etc. Il est temps aujourd’hui d’utiliser aussi la technologie pour ce qu’elle peut apporter de positif dans nos vies. La popularité de Klassly chez les parents et les professeurs n’est pas un hasard. L’application change tout dans la vie de la classe. Depuis le premier confinement et ses conséquences, puis maintenant avec cette nouvelle fermeture des écoles, Klassly est devenue une application de première nécessité. » explique Frank-David Cohen, CEO de Klassroom. Nathan, Lea.fr et Klassroom associent leurs savoir-faire technologiques, éditoriaux et pédagogiques. L’objectif du partenariat est d’aller plus loin dans la simplification des échanges et le partage d’expériences entre enseignants et entre parents et enseignants, renforçant ainsi le lien famille-école. A propos Klassroom développe les meilleurs outils de communication pour rapprocher les écoles et les familles. #Klassly, l’application de communication parents-professeurs qui implique les parents dans la vie de la classe et #Klassboard , le tableau de bord des directrices et directeurs d’école pour piloter la vie de l’école et les communications avec les familles. Avec maintenant plus d’1,2 million d’utilisateurs dont 92% sont actifs chaque semaine, Klassly a révolutionné la relation parents-professeurs dans le premier degré. Tous les parents sont impliqués dans la vie scolaire de leur enfant, le travail des professeurs est valorisé et le lien entre parents et professeurs est considérablement renforcé. Klassly change la vie des classes.  https://klassroom.fr/ Nathan , maison du Groupe Editis, est un acteur reconnu de l’édition scolaire et un spécialiste de la petite enfance et du jeu éducatif. Référence dans le domaine du livre pour enfants et de littérature jeunesse, Nathan conjugue les talents d’auteurs, d’autrices, d’illustrateurs et d’illustratrices de renom et le savoir-faire d’éditeurs et d’éditrices animés par l’exigence de la qualité, l’innovation et la passion de transmettre. L’ambition de Nathan est de cultiver chez tous les enfants et les adolescents le plaisir de lire, d’apprendre et de jouer et de leur proposer le meilleur de la création pour qu’ils grandissent et s’épanouissent. https://editions.nathan.fr/ Lea.fr : le portail Lea.fr est le 1 er réseau social pédagogique et collaboratif de l'école primaire qui permet aux enseignants d'innover au quotidien et de partager leurs expériences pédagogiques. Activités pédagogiques, actualités, forum, groupes de travail collaboratif, conseils d'experts, Lea.fr réunit plus de 140 000 inscrits. Véritable réseau professionnel, il s’adresse aux enseignants de maternelle, d’élémentaire et du collège, aux conseillers pédagogiques ainsi qu’à tous les professionnels des 1 er et 2 nd degrés.   https://lea.fr/ Grandir avec Nathan accompagne les parents en leur proposant des activités ludiques, éducatives et créatives à partager avec leurs enfants. Riche de plus de 1 200 articles et d’activités à télécharger, accessible sur toutes les plateformes, en phase avec les questionnements des familles de 2021, et toujours entièrement gratuit, Grandir avec Nathan propose des informations et des repères sur la parentalité, l’éveil du bébé, les stades de développement de l’enfant, l’apport des neurosciences, les mises en pratique des pédagogies alternatives, la parentalité positive ainsi que des repères clairs sur la scolarité des enfants ou des outils pour faciliter la vie de famille au quotidien et aider les enfants à gagner en autonomie et en estime de soi. Les parents ont leur espace, « la bulle des parents », où les parents peuvent partager leurs expériences et leurs questions : l’alimentation, sommeil, mais aussi les écrans, la gestion des émotions, les sorties... https://grandiravec.nathan.fr/ CONTACTS PRESSE NATHAN : Xavier Comte  xcomte@nathan.fr  01 45 87 52 32  - KLASSROOM : com@klassroom.fr

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Positive Vision
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Positive Vision

The Visionary Honours is a new kind of awards ceremony: one that singles out art, media and entertainment that fosters social change and debate.

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Table ronde « Co-éduquer, oui mais comment ? »

Table ronde « Co-éduquer, oui mais comment ? »

Les résultats de l’enquête « Coéducation : regards croisés parents-enseignants » présentés lors de la conférence Nathan et Lea.fr du 29 septembre dernier ont mis en lumière l’intérêt manifeste que portaient de nombreux parents et enseignants pour la coéducation. Néanmoins, cet intérêt ne rencontre pas toujours les conditions nécessaires pour se développer. Alors que parents et enseignants jugent favorablement les effets de la coéducation associés à l’implication des parents dans les apprentissages scolaires, quelle forme donner à cette implication ? L’objectif de la table ronde « Co-éduquer, oui mais comment ? »   proposée par Nathan et Lea.fr en partenariat avec Klassroom est de poser la question des modalités, outils et solutions à mettre en oeuvre pour renforcer le lien école-famille. Nos invités partageront leurs retours d’expérience avec vous et répondront en direct à vos questions. Pour vous inscrire à la table ronde en ligne : cliquez ici Les invités Pierre Périer , sociologue, chercheur au laboratoire CREAD et Professeur des universités en Sciences de l'éducation à l'Université Rennes 2. Jérémie Fontanieu , enseignant de lycée et co-fondateur du projet « Réconciliations » Frank-David Cohen , Co-fondateur et Président de Klassroom Des enseignants d’école et de collège et des représentantes des Fédérations de parents d'élèves Louise Tourret, journaliste, productrice de radio spécialiste des questions d'éducation et autrice animera ces échanges. Contacts presse : Nathan : Xavier Comte - xcomte@nathan.fr   -  01 45 87 52 32    Lea.fr : Cindy Nunes – cnunes@nathan.fr Klassroom : Camille Bernisson – camille.b@lagencerp.com – 07 64 44 14 49 / Lucille Lavigne – lucille@lagencerp.com – 06 98 62 07 92 A propos Nathan , maison du Groupe Editis, est un acteur reconnu de l’édition scolaire et un spécialiste de la petite enfance et du jeu éducatif. Référence dans le domaine du livre pour enfants et de littérature jeunesse, Nathan conjugue les talents d’auteurs, d’autrices, d’illustrateurs et d’illustratrices de renom et le savoir-faire d’éditeurs et d’éditrices animés par l’exigence de la qualité, l’innovation et la passion de transmettre. L’ambition de Nathan est de cultiver chez tous les enfants et les adolescents le plaisir de lire, d’apprendre et de jouer et de leur proposer le meilleur de la création pour qu’ils grandissent et s’épanouissent. https://editions.nathan.fr/ Lea.fr : le portail Lea.fr est le 1 er réseau social pédagogique et collaboratif de l'école primaire qui permet aux enseignants d'innover au quotidien et de partager leurs expériences pédagogiques. Activités pédagogiques, actualités, forum, groupes de travail collaboratif, conseils d'experts, Lea.fr réunit plus de 140 000 inscrits. Véritable réseau professionnel, il s’adresse aux enseignants de maternelle, d’élémentaire et du collège, aux conseillers pédagogiques ainsi qu’à tous les professionnels des 1 er et 2 nd degrés.   https://lea.fr/ Klassroom développe les meilleurs outils de communication pour rapprocher les écoles et les familles. #Klassly, l’application de communication parents-professeurs qui implique les parents dans la vie de la classe et #Klassboard , le tableau de bord des directrices et directeurs d’école pour piloter la vie de l’école et les communications avec les familles. Avec maintenant plus d’1,4 million d’utilisateurs dont 92% sont actifs chaque semaine, Klassly a révolutionné la relation parents-professeurs dans le premier degré. Tous les parents sont impliqués dans la vie scolaire de leur enfant, le travail des professeurs est valorisé et le lien entre parents et professeurs est considérablement renforcé. Klassly change la vie des classes.

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Nathan et Klassroom partenaires, pour la réussite des enfants, aux côtés des parents et enseignants

Nathan et Klassroom partenaires, pour la réussite des enfants, aux côtés des parents et enseignants

Contribuer à l’épanouissement des enfants en facilitant les échanges entre les enseignants et les parents Depuis 2016, Klassroom réinvente et facilite la communication entre parents et enseignants, composante fondamentale dans la réussite des enfants à l’école. Accessible depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone, l’application Klassroom compte aujourd’hui 170 000 utilisateurs. Dotée d’une fonction de traduction instantanée dans plus de 100 langues, Klassroom permet également aux parents allophones d’être impliqués dans la vie de la classe. «  Klassroom est bien plus qu’une plateforme de communication. L’application améliore considérablement ce lien essentiel entre l’école et les familles. De nombreux contextes peuvent rendre ce lien difficile : parents divorcés, parents allophones, parents très peu disponibles, etc. Klassroom casse ces barrières en rendant ce lien simple et fluide pour tous. Tous les témoignages sont unanimes, Klassroom change tout dans le lien école-famille !» explique Frank-David Cohen, CEO de Klassroom. Renforcer le partage d’expériences pédagogiques entre enseignants et impliquer les parents Le partage d’expériences pédagogiques entre enseignants est aussi un aspect essentiel de la réussite des élèves. Le portail pédagogique et collaboratif Lea.fr dédié aux enseignants de l'école primaire compte aujourd’hui plus de 108 000 inscrits. Véritable boîte à idées, il offre aujourd’hui la possibilité aux enseignants d’accéder à des milliers de contenus pédagogiques ainsi qu’à des activités originales pour dynamiser les activités menées en classe. « Lea.fr est aussi un lab’ pédagogique qui permet aux enseignants de tester avec nos auteurs experts des méthodes pédagogiques innovantes, et surtout d’échanger sur les retours d’expériences menées par la communauté. Nous proposons régulièrement aux enseignants de participer avec leurs classes à des projets stimulants dont les élèves sont fiers de partager les résultats avec leurs familles (histoires, dessins, photos…). Ce partage est facilité par Klassroom et le lien avec Lea.fr est presqu’une évidence » déclare Pascaline Citron, directrice de Nathan Pédagogie et Lea.fr. À terme, l’objectif de Klassroom, Lea.fr et Nathan est d’aller plus loin dans la simplification des échanges et le partage d’expériences entre enseignants et entre parents et enseignants, renforçant ainsi le lien famille-école. « Klassroom, Lea.fr et Nathan partagent les mêmes valeurs. Sans les enseignants, il n’y a pas d’école de demain. L’avenir ne peut qu’exister dans une logique de co-construction avec les communautés d’enseignants. » ajoute Frank-David Cohen à l’occasion du Klassroom Ed Tech Day de Paris (#KED19). A propos de KLASSROOM Depuis 2016, Klassroom réinvente la manière de communiquer entre parents et professeurs. Klassroom a pour mission de mettre les dernières technologies de communication au service de la relation professeurs - parents si fondamentale pour la réussite de tous les enfants à l’école. Plus qu’un outil pratique, Klassroom a un véritable impact pour les professeurs, pour les parents mais aussi pour les enfants. Avec Klassroom, le travail des professeurs est valorisé. Les parents s’impliquent davantage dans la vie scolaire de leur enfant. L’app leur permet d’engager des conversations le soir avec leur enfant sur les moments de vie de la classe partagés par le professeur. Klassroom devient ainsi le liant de ces deux acteurs principaux de la vie de l’enfant que sont les professeurs et les parents. Ce qui a un impact direct sur l’épanouissement des enfants à l’école. A propos de NATHAN NATHAN, Maison du Groupe EDITIS, est un acteur reconnu de l’édition scolaire et un spécialiste de la petite enfance et du jeu éducatif. Sa vocation d’éditeur est d’accompagner l’enseignant tout au long de sa mission éducative mais aussi de donner à tous les apprenants, le goût du savoir et de la réussite. Véritable référence dans le domaine du livre pour enfants et de littérature jeunesse, NATHAN conjugue depuis plus de 130 ans les talents d’autrices, d’auteurs, d’illustratrices et d’illustrateurs de renom et le savoir-faire d’éditrices et d’éditeurs animés par l’exigence de la qualité, l’innovation et la passion de transmettre. L’ambition de NATHAN est de cultiver chez tous les enfants et les adolescents le plaisir de lire, d’apprendre et de jouer pour qu’ils s’épanouissent. A propos de Lea.fr  Lea.fr : le portail Lea.fr  est le 1 er réseau social pédagogique et collaboratif de l'école primaire qui permet aux enseignants d'innover au quotidien et de partager des expériences. Actualités, forum, groupes de travail collaboratif, conseils d'experts attirent plus de 108 000 inscrits avec 160 000 pages vues chaque mois. Véritable réseau professionnel il s’adresse aux enseignants d’écoles maternelles et élémentaires, aux conseillers pédagogiques ainsi qu’à tous les professionnels du 1 er degré.   http://lea.fr/ CONTACTS PRESSE NATHAN : Xavier Comte ; xcomte@nathan.fr ; 01 45 87 52 32 et Pascale Gélébart ; PGelebart@sejer.fr ; 01 45 87 53 64 KLASSROOM : Gabrielle Carayon;   gabrielle.carayon@gen-g.com ; 06 26 30 34 30

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Mary Cassatt: An American Impressionist
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Sélection culturelle

Mary Cassatt: An American Impressionist

Mary Cassatt was doubly unusual within the school of Impressionism: as a woman and an American. An exhibition in Paris puts the spotlight on this lesser-known member of Degas' school, and class visits are available in English

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Accompagner les lycéens et les parents pour mieux comprendre la réforme

Accompagner les lycéens et les parents pour mieux comprendre la réforme

La réforme lancée par le Ministère de l’Education nationale concerne d’une part le baccalauréat, et d’autre part l’organisation du lycée, et ceci, pour les voies générale et technologique. Cette réforme se met en place dès cette année et se poursuivra jusqu’en 2021. Pourquoi cette transformation du lycée et du baccalauréat ? Cette transformation part du constat que le baccalauréat en vigueur jusqu’alors est devenu trop complexe dans son organisation. Les épreuves en terminale sont plus nombreuses que dans les autres pays d’Europe, et concentrées dans un temps très court. D’autre part, ce baccalauréat ne semblait pas véritablement faire levier vers les études supérieures : si le taux de réussite au baccalauréat général et technologique était élevé (90% en moyenne), une fois dans l’enseignement supérieur, quasiment les deux tiers des étudiants n’arrivaient pas au terme des études qu’ils avaient démarrées. Les mesures prises ont donc pour ambition de simplifier et moderniser le Bac et son organisation, mais aussi de favoriser la réussite des études supérieures. Afin que chaque lycéen puisse tirer les meilleurs bénéfices de cette réforme, il est nécessaire de bien comprendre les enjeux et modes de fonctionnement de ce nouveau lycée, et d’être acteur de son orientation dès l’entrée au lycée. Les faits marquants de la réforme La disparition des filières En voie générale  : les séries S (scientifique), ES (économique et social) et L (littéraire), mises en place depuis 1993 en classes de première et terminale, sont supprimées au profit d’un socle de culture commune et d’enseignement de spécialité : Mathématiques, Physique-chimie, Histoire-géographie, Littérature, Langues et cultures de l’antiquité, Arts… En voie technologique : les classes de première et de terminale conservent leurs huit séries, correspondant chacune à des spécialités précises. Le principe est d’offrir plus de flexibilité aux lycéens , permettant de faire des choix plus ajustés à leurs véritables motivations, et d’éviter certains biais tels que la survalorisation du Bac S, ou a contrario la sous-valorisation du bac L par exemple. L’instauration d’un contrôle continu Afin d’assurer une évaluation des connaissances qui prenne d’avantage en compte les efforts réalisés dans la durée, et d’éviter les accidents qui peuvent fausser l’évaluation lors d’un Bac condensé en fin d’année, le contrôle continu est mis en place et participe à hauteur de 40% dans la note finale du bac. Des nouveaux programmes La finalité de mieux relier la fin des études secondaires avec les études supérieures passe par la rédaction de nouveaux programmes dans toutes les matières. La rédaction se fait en consultation de la communauté éducative, impliquant des experts, pédagogues et des représentants aussi bien du lycée que des filières post-bac. Voir nos articles : Réforme du lycée 2019 : en quoi consiste la mission des éditeurs ? Réforme du lycée 2019 : rencontre avec les enseignants-auteurs L’accompagnement à l’orientation Depuis le choix des spécialités jusqu’à la finalisation d’études réussies dans les filières choisies, en passant par le choix des vœux sur Parcoursup, les élèves vont devoir faire des choix d’orientation. Voir notre article : Réussir PARCOURSUP, l’enjeu des élèves de Terminale Afin d’accompagner les lycéens, un dispositif et des ressources d’accompagnement significatifs sont mis en place au lycée. Ce dernier est mis en place dès l’entrée en seconde, avec un calendrier annuel et des échéances précises, et l’implication de l’établissement tant dans l’information et le conseil aux élèves, que dans les décisions et le soutien des dossiers. Le calendrier de la réforme ​ Nathan accompagne les élèves et les parents pour comprendre cette réforme Ces transformations peuvent être vécues comme une opportunité, mais aussi comme un facteur d’incertitude ou de stress, que ce soit par les parents ou les élèves. Si les choix du lycée, de Parcoursup et des études supérieures ne doivent pas être pris à la légère, il est essentiel de garder le recul sur les finalités de vie de l’élève. En effet, il sera amené à évoluer, mûrir, affiner sa personnalité et ses choix tout au long des années à venir. Pour aider les parents et les élèves à comprendre la réforme du lycée et du baccalauréat et initier des démarches de réflexion et de construction de projet d’orientation, Nathan propose l’ouvrage « Comprendre la réforme du lycée ». ​ Le livre qui explique la réforme du Lycée ! Toutes les réponses aux questions que se posent les lycéens (et futurs lycéens) et les parents sur les nouvelles épreuves du Bac et sur les choix des spécialités pour l'orientation. - Le nouveau lycée expliqué : le choix des spécialités, le contrôle continu, le Bac 2021... - Un accompagnement à l'orientation : des méthodes, un test pour connaître ses intérêts, des aides... - Un carnet à remplir : recherches personnelles, objectifs d'orientation, suivi par classe... L'autrice : Juliette Hua est coach en orientation. Elle propose conseils et bilans de personnalité aux adultes, adolescents et étudiants dans une perspective de meilleure compréhension de soi et de ses projets de vie. Commander l’ouvrage

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Sélection culturelle

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The contentious nomination of Brett Kavanaugh to the Supreme Court makes him the new colleague of Justice Ruth Bader Ginsburg aka Notorious R.B.G.. She is a feminist and pop culture icon and the subject of a documentary just released in cinemas.

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Crime et Châtiment de Dostoïevski, adapté par H. Iwashita - Pédagogie
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Crime et Châtiment de Dostoïevski, adapté par H. Iwashita - Pédagogie

Par Clément Hummel, professeur de Lettres modernes Séquence réalisée en partenariat avec les éditions Kurokawa Est-il raisonnable de donner à lire et à étudier à des élèves de lycée un texte aussi vaste et aussi complexe que Crime e t Châtiment de Fiodor Dostoïevski ? Si on omet la longueur du roman pour lui préférer une lecture par extraits, celle-ci pourra dérouter des élèves aux capacités de lecture très hétérogènes, pas tant pour son style en réalité plutôt accessible, qu’en ce qui concerne la puissance conceptuelle de l’œuvre : ce roman développe des propos philosophiques complexes qui méritent un accompagnement, et un temps d’étude. L’adaptation en manga rend les idées exprimées à travers le parcours et la philosophie de Rodion Raskolnikov accessibles à des adolescents dont le regard sur le monde prend de l’ampleur et se construit à partir d’expériences personnelles comme de la fréquentation des œuvres de fiction, qu’elles soient littéraires ou cinématographiques. Cette œuvre peut ainsi trouver sa place en 2 de , en lecture cursive en 1re dans le parcours « Personnages en marge, plaisirs du romanesque » et pourquoi pas également en HLP.   Lire Dostoïevski ? Pour contourner les principales difficultés de l’œuvre – sa longueur, l’exposition de doctrines philosophiques abstraites, l’arrière- plan historique et religieux – il serait tout à fait envisageable de proposer une version abrégée de l’oeuvre à destination d’un public scolaire, expurgée de passages descriptifs dont les enjeux littéraires et culturels – la Russie à la fin de l’époque des tsars – peuvent paraître éloignés de ceux de la France du XXI e siècle. Or, il n’existe pas, pour l’heure, d’édition abrégée de Crime et Châtiment . Plusieurs fois adapté au cinéma, notamment par Georges Lampin en 1956 avec Jean Gabin et Robert Hossein, l’histoire reste accessible de façon condensée sur d’autres supports. Néanmoins, l’étude d’un film mobilise d’autres compétences de lecture et d’analyse que celles que l’on peut chercher à développer chez des lycéens, d’autant plus que l’effet de séduction de l’œuvre risque d’être mineur. Alors, de la même manière que la lecture des Misérables en 4 e se conçoit difficilement sans le recours à la version abrégée, lire Crime et Châtiment au lycée peut-il s’envisager par le biais du manga ? Évitons le débat sur la légitimité de présenter en lecture cursive ou en œuvre intégrale une œuvre « librement inspirée », pour reprendre les mots de l’éditeur, du matériau d’origine, qui plus est quand celle-ci réduit le texte littéraire pour offrir un support visuel avec ses codes spécifiques, et posons la question dans l’autre sens : que peut apporter à des lycéens la lecture de l’adaptation en manga de Crime et Châtiment , réalisée par Hiromi Iwashita 1 ? Le manga comme nouvel avatar du mythe littéraire Plutôt que de considérer l’adaptation comme une réduction ou une trahison du roman de Dostoïevski, voyons celle-ci comme une nouvelle hypothèse de lecture. Dans une lettre envoyée à Mikhaïl Katkov, fondateur du Messager russe, datée du 25 septembre 1865, Dostoïevski décrit un projet de nouvelle, annonciateur des grands thèmes de Crime et Châtiment : déjà, les ambitions de Dostoïevski étaient de présenter une œuvre dans l’immédiateté de son époque. Bien que les errances philosophiques de Raskolnikov confèrent au roman la forme de l’apologue, l’action décrit essentiellement un monde urbain en pleine transformation architecturale, politique et sociale, dont le grand paradoxe est que pour se rendre à la prestigieuse université où ont lieu les enseignements et débats d’idées tirés des Lumières, les étudiants comme Raskolnikov habitent en périphérie de la ville, dans de minuscules chambres crasseuses et misérables, et vivent dans une grande solitude. Ces deux mondes sont partagés par une frontière elle-même paradoxale, la majestueuse mais dangereuse Neva : son omniprésence à Saint-Pétersbourg est l’occasion de nombreuses inondations, mais c’est en la contemplant symbole si romantique, que Raskolnikov échafaude sa philosophie. Dans le manga, Raskolnikov a deux scènes d’épiphanie quand il la traverse. Une première fois, après avoir caché les bijoux volés, la vue de la Neva apaisée lui inspire un profond sentiment de nostalgie : « Quand j’allais à l’université, je traversais ce pont tous les jours. Revoir la majestueuse Neva me fait quelque chose. J’ai souvent eu des idées révolutionnaires ou ai réfléchi à des questions philosophiques en contemplant ce paysage, mais j’ai fini par cesser de penser. » La seconde précède sa recherche d’expiation, faisant face au fleuve déchaîné sous la pluie : « Ce que je crains le plus c’est de connaître la honte. Je ne supporte pas de voir les inégalités de la société. Je ne peux plus faire semblant de ne rien voir. […] Je voulais qu’il soit plus fort que celui de quiconque ! Mon orgueil !! » Si le passage au support graphique éloigne le narrateur dostoïevskien, la focalisation se fait sur Raskolnikov qui devient narrateur-personnage et amène plus naturellement le lecteur à comprendre sa pensée, ses actes. On échappe de cette manière au risque d’une première lecture manichéenne du récit, dans laquelle le lecteur ne pourrait moralement se ranger du côté du personnage. Cette simplification permet au contraire de nuancer la lecture et on accompagne de cette manière Raskolnikov dans sa solitude, sa misère, ses égarements, sa folie et sa recherche de rédemption. En toile de fond se trouve représentée Saint-Pétersbourg dans un style semi-réaliste dont l’architecture et l’urbanisme sont assez fidèlement reproduits, parvenant à rendre sensibles l’extrême pauvreté de certains quartiers et la beauté architecturale de la ville, qui s’industrialise au début des années 1860. Cette précision du style graphique illustre le propos de Bakhtine à propos du roman, que l’on pourrait rapprocher d’un effet de réel chez Barthes : « Le seuil, l’entrée, le couloir, le palier, l’escalier, ses marches, les portes ouvertes sur l’escalier, les porches dans les cours puis, au-delà, la ville, les places, les rues, les façades, les cabarets, les bouges, les ponts, les fossés, voilà l’espace de ce roman. En fait, on n’y trouve jamais les intérieurs qui ont oublié le seuil (salons, salles à manger, salle de fête, cabinets de travail, chambres à coucher) et où se déroulent les événements et la vie biographique dans les romans de Tourgueniev, Tolstoï, Gontcharov, etc. Nous découvrons évidemment la même organisation de l’espace dans les autres romans de Dostoïevski 2 . » Pour Maria Gal, qui travaille sur la représentation du mythe urbain de Saint-Pétersbourg chez Dostoïevski, « Crime et Châtiment, publié en 1866, est considéré comme le plus pétersbourgeois des romans dostoïevskiens, à tel point qu’il est devenu l’un des emblèmes de la ville, et a été intégré à son patrimoine culturel. Aujourd’hui, le Saint-Pétersbourg de Crime et Châtiment est valorisé, et organisé en circuits touristiques de manière à répondre à la demande du touriste-lecteur venu parfois de loin pour parcourir les itinéraires de Raskolnikov. » La description de la ville oscille sans cesse entre écriture réaliste et fantastique : réalisme car Dostoïevski y peint à la fois la physionomie de la ville et celle de la population péterbourgeoise ; fantastique pour les nombreuses évocations oniriques qui parcourent le roman. Il y a donc une ville « vraisemblable, typographiquement exacte » et une autre avec laquelle elle coexiste en contradiction qui se présente comme une « entité vivante et néfaste » 3 . La richesse de la description de la ville permet au roman de ne pas se réduire à l’exposition de ses théories philosophiques. 1. L’orthographe des noms propres utilisée dans l’article reprend celle du manga. 2. Mikhaïl Bakhtine, La Poétique de Dostoïevski , chapitre 2, Paris, Le Seuil, 1970. 3. Maria Gal, « Le Saint-Pétersbourg de Dostoïevski : de la généralisation du mythe urbain à l’individualisation de l’espace vécu », Territoire en mouvement Revue de géographie et aménagement, 31 | 2016.

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Élèves enchantés lors de l’entrée de Joséphine au Panthéon
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Élèves enchantés lors de l’entrée de Joséphine au Panthéon

L’entrée au Panthéon de Joséphine Baker était accompagnée, comme pour Simone et Antoine Veil, de chants magnifiquement interprétés par les jeunes de la Maîtrise populaire de l’Opéra-Comique. Mais qui sait que cette formation musicale a pour origine un projet scolaire, fruit de la volonté conjointe d’une jeune musicienne et d’une principale de collège ? Avant d’être nommée directrice de la Maîtrise populaire de l’Opéra-Comique, Sarah Koné a d’abord recruté des chanteurs parmi les élèves du collège François Couperin (Paris, 4e arrondissement), et a créé avec la principale Dominique Gory la Compagnie Sans père, qui s’enrichissait chaque année de nouveaux arrivants.  La Compagnie se fait rapidement connaître pour la qualité de son travail, et en 2016, elle est rattachée à l’Opéra-Comique. Désormais, les élèves effectuent leur scolarité au collège Couperin, mais la campagne de recrutement est étendue à des établissements proches de Paris, et particulièrement aux enfants issus de l’enseignement prioritaire. Sarah Koné poursuit ainsi les mêmes objectifs artistique, éducatif et social : rassembler des jeunes de tous horizons pour les conduire à l’excellence artistique. Un engagement qui l’inscrit dans le sillage d’une certaine Joséphine Baker. Comment le projet est-il né ? Sarah Koné : Ce projet a pris forme en plusieurs étapes. En 2007, j’étais surveillante au collège Pierre Mendes-France, dans le 20e arrondissement de Paris. J’ai commencé à donner des cours de chant. L’idée me plaisait, mais les conditions n’étaient pas réunies pour un projet ambitieux. L’année suivante, j’ai décidé de changer d’établissement, et j’ai proposé un atelier chant au collège François Couperin. En septembre 2009, tout a changé avec l’arrivée d’une nouvelle principale, Dominique Gory. Elle venait du lycée Racine (Paris, 8e), un établissement à horaires aménagés. Elle a eu une oreille attentive. Nous avons monté un atelier classique, mais les conditions étaient optimales. J’ai eu le droit de recruter autant d’élèves que je voulais avec une séance par semaine, le midi, et nous avons réussi à produire une première comédie musicale, Starmania . Dominique Gory : De 2009 à aujourd’hui, nous sommes parvenus, par sauts successifs, à un niveau qu’on peut qualifier de professionnel. Sarah Koné : L’atelier du midi a évolué, grandi avec moi ; j’ai créé la Compagnie Sans Père,  qui encadre les Classes chantantes. La Grande Troupe, celle du collège, a donné naissance à la Petite Troupe qui regroupe quelques élèves qui jouent dans des conditions vraiment professionnelles : on les engage, ils sont rémunérés... Il existe encore une troisième structure, Chœur de scène, issue aussi de la grande, pour ceux qui n’ont pas envie de se professionnaliser mais qui, devenus de jeunes adultes, cherchent à se perfectionner. Sur quels critères les élèves sont-ils choisis ? Sarah Koné : Chaque année, le rituel est le même. J’auditionne des dizaines d’élèves de 6 e volontaires ; j’en choisis une douzaine qui intégreront la troupe formée depuis 2009. Aujourd’hui, ils sont plus de quatre-vingts collégiens et ex-collégiens de Couperin, âgés de 11 à 20 ans. Certains élèves arrivent de classes Cham (Classes à horaires aménagés en musique) ou ont une formation au conservatoire, d’autres n’ont jamais vu un instrument. Leur culture musicale n’est pas un critère de sélection. Je suis issue des populations qui ont reçu un enseignement artistique élitiste, de ceux qui croisent l’information et pour lesquels les parents ont des ambitions. J’ai grandi dans un opéra à l’âge de 10 ans. J’y ai appris l’endurance et l’exigence. Mais parallèlement, je suis une enfant de l’école de la République, et j’ai toujours eu ses valeurs en tête. Adulte, j’ai voulu m’adresser à un autre public, sans dévaluer la discipline. On travaille donc pour produire un spectacle de qualité, pour voir le fruit de nos efforts. Cette année, ce sera Alice au pays des merveilles . Dominique Gory : On ne recrute pas que de bons élèves. Cela fait partie de l’éthique du projet. Comment organiser un projet d’une telle ampleur ? Dominique Gory : Le programme est intense : 2 heures de répétition hebdomadaire pour chaque niveau, 1 heure de « tutti » (tous ensemble, dans le langage des musiciens) le mercredi après les cours, et un week-end entier de répétition par mois. Sarah a aussi aménagé un créneau d’une heure, un soir par semaine, pour les ex-collégiens. Un tel projet implique des moyens, et une organisation sans faille : les emplois du temps sont alignés pour que tout élève ait la possibilité d’intégrer la compagnie, et un préau est réservé aux répétitions. L’établissement tient à ce que les chanteurs soient répartis dans toutes les classes de manière aléatoire pour éviter toute politique de regroupement, ou tout effet de filière. Dans quelles conditions matérielles le projet s’inscrit-t-il ? Dominique Gory : Pour une grande part, et aussi surprenant que cela puisse paraître, le projet repose sur des bénévoles. Seules les heures des week-ends de Sarah Koné sont rémunérées, grâce à un soutien financier du département (Ville de Paris) qui n’est pas négligeable. Pour le reste, il faut se débrouiller. Du côté du rectorat, le projet est labellisé « Innovation et Expérimentation » par la CARDIE (Cellule académique Recherche et Développement en Innovation et en Expérimentation). Sarah, qui n’est pas enseignante, ne reçoit pour ses cours aucune rémunération. Sarah Koné : Je ne m’en alarme pas. Peu à peu, les projets prennent de l’ampleur, les institutions soutiennent leur rayonnement, et la compagnie fonctionne désormais comme une troupe professionnelle. Nous faisons donc appel à des fondations et des financements privés. Dominique Gory : Nous avons aussi un partenariat régulier avec le Monfort Théâtre qui offre chaque année à la troupe une résidence. Le théâtre accueille les spectacles du collège, mais il reçoit aussi, pour des périodes variables, les élèves qui souhaitent découvrir les métiers du spectacle. Sarah Koné : Les directeurs de ce théâtre viennent du monde du cirque ; ils accueillent toutes les formes de théâtre. Le lien se tisse tout au long de l’année avec un parcours culturel « Éducation du spectateur » soutenu par la DASCO (Direction des affaires scolaires de la ville de Paris). Tous les chanteurs vont au théâtre au moins deux fois, et cette année les élèves les plus grands de la classe d’accueil se joindront à eux. Le spectacle de fin d’année a lieu au mois de juin sur le vaste plateau du Monfort Théâtre. C’est une chance énorme. Comment construire un projet aussi ambitieux avec des élèves non musiciens ? Sarah Koné : Je mets tous les élèves à égalité. Tout est transmis oralement : je chante une mélodie, ils la retiennent. D’année en année, les progrès sont considérables. En 3e, ils arrivent à apprendre une chanson en une séance. Mais je me suis rendu compte qu’au bout d’un certain temps, lorsque je leur mets une partition entre les mains, sans avoir fait de solfège, ils suivent. Je ne leur parle jamais en langue de vulgarisation ; j’utilise toujours les termes musicaux appropriés. Je dirige avec une technique orchestrale. Quand je leur propose de me remplacer, ils reprennent ce langage très technique. J’ai grandi en Savoie près de la Suisse, où est utilisée une méthode très dynamique d’apprentissage de la musique, la méthode Dalcroz, dont je m’inspire beaucoup. Ce qui m’aide aussi pour transmettre le goût de la musique, ce sont mes origines : comme beaucoup de mes élèves, mon père africain ne comprenait rien aux techniques qu’on m’enseignait quand je chantais Carmen . Enfin, ce qui fait beaucoup, c’est la loi de la troupe : les grands s’occupent des petits. Cette structure installe une grande discipline dans le travail. Ils savent que je les choisis mais qu’ils choisissent aussi, et ils sont engagés, dans tous les sens du terme. En quoi l’existence de la compagnie change-t-elle la vie du collège ? Dominique Gory : Ce sont des choses difficiles à mesurer, mais je pense que c’est un projet qui a des implications à tous les niveaux. Les élèves de la troupe sont répartis dans toutes les classes. Les enseignants connaissent Sarah, et reconnaissent la qualité du projet. D’ailleurs, la plupart des professeurs viennent voir les spectacles de la Grande Troupe, et beaucoup suivent leurs élèves en allant voir ceux de la Petite Troupe. Le personnel de service reçoit des invitations. Sarah Koné : Les hommes et les femmes qui s’occupent de l’entretien sont les seuls à avoir le droit d’entrer dans la salle sans que j’interrompe la répétition. Ils suivent donc l’évolution du spectacle. Une année, l’une d’elles s’arrêtait toujours un moment et s’asseyait pendant que nous répétions une chanson qu’elle aimait particulièrement. Dominique Gory : Ce projet est fédérateur, c’est une vraie bannière. C’est unique parce que Sarah est unique. On ne réussit que si on avance ensemble, et je suis attachée à ce qu’on soit heureux dans notre travail. Le projet participe à cet état d’esprit. La formation existe parce que notre détermination est sans faille. Nous savons qu’il faut du temps pour convaincre, mais j’aspire à ce que la compagnie ait une reconnaissance plus large encore et que ce projet continue de faire rayonner notre collège. Je pense que ça apporte une belle sérénité à l’établissement. Interview publiée dans le numéro novembre 2015 de la NRP collège. Crédit photo : Photo d’archives AFP

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Le modèle économique des réseaux sociaux - Lire au CDI

par Amélie Rouveron, membre de l’A.P.D.E.N La partie du programme de SNT (Sciences numériques et technologie) de la classe de seconde consacrée aux réseaux sociaux est parfois prise en charge par les professeurs documentalistes. Nous proposons une séquence pédagogique composée de quatre séances : une première séance introductive sur les réseaux sociaux numériques (RSN) et sur leur modèle économique, une deuxième sur le fonctionnement des réseaux sociaux et de leurs algorithmes, une troisième sur les traces et l’identité numériques et une quatrième sur les dérives et la cyberviolence. Panorama des RSN Cette séance introductive sur le modèle économique des RSN est l’occasion d’aborder un certain nombre de notions dont certaines sont à relier à l’EMI : cookies, données personnelles, économie de l’attention, influenceur, publicité ciblée, les règles de base du fonctionnement des réseaux sociaux, la distinction entre information, divertissement, communication et publicité. La séance commence par la projection d’un panorama historique des réseaux sociaux : les logos des réseaux sociaux et leurs dates de création sont projetés, et les élèves sont invités à identifier le réseau social correspondant à chaque logo et à en donner les principaux usages. Une fois ce tour de table terminé, les élèves construisent une définition commune d’un RSN. Une infographie sur les chiffres des RSN en 2022 permet d’observer et de commenter l’audience et la moyenne d’âge des utilisateurs pour chaque réseau social. Nous échangeons alors avec les élèves sur leurs habitudes, leurs usages et leurs représentations des RSN. « Si c’est gratuit, c’est toi le produit » Dans un deuxième temps, nous nous interrogeons sur les modalités d’accès aux RSN et sur les conditions de la gratuité de leur utilisation. La projection d’une vidéo 1 offre des exemples de données personnelles récupérées, ce qui permet la rédaction d’une définition d’une donnée personnelle et d’un cookie. Nous abordons alors les stratégies publicitaires sur les réseaux sociaux avec notamment la question de la publicité ciblée. Nous projetons alors des exemples de publicités contextuelles et comportementales issues de Facebook, Twitter et Instagram afin de questionner la notion de gratuité des contenus sur les RSN. Nous entrons dans le vif du sujet du modèle économique des RSN et de la monétisation des données personnelles. Nous souhaitons que les élèves prennent conscience qu’avec 4,7 milliards d’utilisateurs en 2022, les réseaux sociaux sont devenus le plus grand marché pour les annonceurs et les marques. La publicité et les influenceurs La troisième séance est consacrée au rôle des influenceurs comme relais des marques sur les RSN. Après un temps d’échanges avec les élèves, nous rédigeons une définition du rôle des influenceurs et une typologie de leurs activités en ligne. Nous abordons la question des publicités dans les publications des influenceurs et de leurs rémunérations en fonction de leurs audiences, de la taille de leurs communautés et de leur notoriété. Nous questionnons aussi les obligations légales des mentions dans les partenariats publicitaires et dans les publications sponsorisées. À travers des exemples de publications, les élèves déterminent si elles respectent ou pas les obligations légales. C’est ainsi l’occasion d’évoquer la publicité cachée. Nous terminons par les risques juridiques encourus par les influenceurs en cas de manquement à cette législation. D’autres modèles économiques possibles En conclusion, nous rappelons que, même si le modèle économique dominant des RSN est la publicité, il existe d’autres modèles économiques possibles : les commissions, les dons, les abonnements ou encore l’accès freemium. 1. Données personnelles : quand le numérique nous transforme en produit [en ligne]. Lumni, 17/11/2019 [consulté le 18/02/2023]. Disponible à l’adresse : https://www.lumni.fr/video/quandle-numerique-nous-transforme-en-produit   NOTION INFO-DOCUMENTAIRE : Médias sociaux en ligne Un média social est un outil de communication en réseau. Chaque profil identifié partage des contenus et entre en relation avec d’autres profils. Définition complète à consulter ici. SITOGRAPHIE INDICATIVE • Julien Baldacchino, « Influenceurs : «Ne pas révéler l’intention commerciale d’une publication, c’est puni par la loi », France Inter, 05/08/2021 tinyurl.com/rf-baldacchino • Vincent Fagot, « Twitter ou le difficile modèle économique des réseaux sociaux », Le Monde, 26/04/2022. tinyurl.com/lm-fagot • Héloïse Famié-Galtier, « Chiffres clés d’Internet et des réseaux sociaux en France en 2022 », BDM, 09/02/2022 https://tinyurl.com/bdm-framieg • Gilles Fontaine, « Le modèle économique des réseaux sociaux critiqué », France Inter, 16/10/2021 [consulté le 18/02/2023]. Disponible à l’adresse : tinyurl.com/rf-fontaine • Marjolaine Koch, « Influenceurs : peu de règles, beaucoup d’abus », et « enquête au royaume du mélange des genres » France Inter, 18/06/2021 et 19/06/2021 tinyurl.com/rf-koch1 – tinyurl.com/rf-koch2 • Vincent Matalon, « Accepter ou refuser les cookies ? On vous explique les nouvelles règles sur les traceurs publicitaires sur internet », France Info, 15/04/2021 tinyurl.com/fi-matalon  

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