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Boule de suif - Guy de Maupassant

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La Folie dans les nouvelles fantastiques - Maupassant

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Une partie de campagne - Guy de Maupassant

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Le Horla et autres nouvelles - Guy de Maupassant

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4 Nouvelles Normandes - Guy de Maupassant

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4 Nouvelles Normandes - Guy de Maupassant

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Quand la « critique policière » réinvente l’analyse des œuvres en classe
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Quand la « critique policière » réinvente l’analyse des œuvres en classe

Par Éric Hoppenot et Antony Soron, chercheurs en littérature et formateurs à l’INSPE Paris Sorbonne-Université Pierre Bayard développe, d’ouvrage en ouvrage, un discours de « sa » méthode. Autour de lui, des chercheurs ont fondé Intercripol 1 et s’intéressent à la littérature dans son ensemble, au-delà de la littérature policière : une enquête peut conduire, par exemple, à la conclusion que « Manon Lescaut n’est jamais allée en Amérique ». En enquêtant en classe sur « La Parure » de Maupassant, nous poursuivons, modestement, ce travail. Pour une nouvelle vigilance du lecteur Le parti pris de Pierre Bayard conduit à remettre en question les habitudes du lecteur « passif » qui accorde une créance quasi absolue aux conclusions de son auteur. Par définition et par accoutumance, il croit tout ce qu’on lui raconte, a fortiori quand il a affaire à des personnages enquêteurs aussi professionnels que Poirot et Holmes. Le procès en aveuglement du lecteur se complète par celui de la mauvaise foi du narrateur qui se réserve le droit de ne pas exposer tous les fils potentiels de l’intrigue. La critique policière se donne donc pour objectif de débusquer un réseau d’invraisemblances qui n’ont pas sauté aux yeux d’un lecteur finalement crédule, et ce en se montrant très sensible aux indices textuels. Pierre Bayard accorde par exemple beaucoup d’importance au rôle du « magnétophone » dans son enquête sur la mort suspecte de Roger Ackroyd. De là découlent d’autres interprétations du meurtre. Ainsi, dans ce cheminement qui transforme le lecteur expert en enquêteur expert, l’acte critique se corrèle nécessairement à une part d’imagination. Il s’agit alors pour le sujet commentateur d’engager un travail psychique lui réclamant de « poursuivre des pensées inachevées, inventer du passé et de l’avenir au texte ». Une enquête bayardienne « La Parure » de Maupassant : à qui profite le vol ? Cette étude de la nouvelle de Maupassant destinée à une classe de 2 de pourrait aussi être adaptée à des élèves de 4 e . Dans un premier temps, on s’assure de la compréhension globale de l’histoire. On fait un rappel sur le « portrait moral » d’un personnage et on précise que Maupassant s’inscrit dans deux courants complémentaires du réalisme et du fantastique. Dans un deuxième temps, on procède à un vote à bulletin secret à partir de la question fermée suivante : « L’histoire de “La Parure” vous apparaît-elle crédible ? ». En fonction des résultats, on pourra commencer à s’interroger sur ce qui, le cas échéant, cloche dans l’intrigue. C’est à ce moment-là qu’on introduit la notion de critique policière de même que le nom de Pierre Bayard 2 . L’idée est de montrer aux élèves que l’auteur privilégie un fil narratif qui n’est pas nécessairement le plus vraisemblable. On demande alors aux élèves de formuler une autre interprétation de l’histoire en faisant peser la responsabilité du drame sur tel ou tel personnage. Certains ont pu s’étonner, par exemple, que Madame Loisel ne découvre la disparition de la rivière de diamants qu’une fois rentrée chez elle. En fonction des hypothèses, des groupes ont pu se constituer. – Monsieur Loisel est de mèche avec Madame Forestier : ils sont amants – Madame Forestier a voulu se venger de son amie qu’elle considère comme naturellement trop belle. – Le couple a été victime d’un complot ourdi par Madame Forestier et le bijoutier. – Le couple a été victime d’une association de malfaiteurs. Quelle que soit la direction choisie, on invitera les élèves à structurer leur rapport d’enquête autour des étapes suivantes : – hypothèse d’enquête ; – identification du ou des présumé(s) coupable(s) ; – mobiles du « crime » ; – indices relevés dans le texte ; – conclusion de l’enquête. Un effet stimulant sur la relecture critique d’un texte L’expérience bayardienne sur « La Parure » a été menée avec des professeurs stagiaires de Lettres qui se sont rapidement pris au jeu. Le plus frappant a été la manière dont ils se sont saisis des différents indices pouvant conforter leurs hypothèses. Le texte a été passé au crible, de même que tous ses « trous ». Ce qui a permis incidemment de démontrer que l’enquête reste d’autant plus efficace que l’on a affaire à une nouvelle, elliptique par nature. Quel que soit le bénéfice que l’on peut tirer du travail de Pierre Bayard, il n’y a pas lieu de fétichiser la critique policière ni de l’appliquer à toutes les sauces. Cependant, les observations effectuées dans les classes tendent à montrer que beaucoup d’élèves, et pas nécessairement les plus scolaires, se montrent bayardiens sans le savoir. De là à imaginer qu’une internationale de la critique policière « élève » ne se mette ne place… L’hypothèse aurait en tout état de cause l’avantage de séduire un universitaire qui a su garder sinon son âme d’enfant, au moins l’idée en tête que la vérité ne sort que de leur bouche. * Nous rappelons que toute la critique policière est accessible aux Éditions de Minuit. Le site de l’éditeur permet en outre de feuilleter les premières pages des ouvrages. 1. http://intercripol.org/fr/thematiques/critique-policiere/theywerenone.html 2. Deux exemples d’études bayardiennes présentées à partir de La Vérité sur « Ils étaient dix » (2019) et de L’Affaire du chien de Baskerville (2008) sont disponibles dans la banque de ressources.

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4 nouvelles réalistes sur l'argent

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8 nouvelles réalistes et naturalistes

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Paris au XIXe siècle - Anthologie

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Illusions perdues de Xavier Giannoli, une adaptation au service de l’étude du roman
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Sélection culturelle

Illusions perdues de Xavier Giannoli, une adaptation au service de l’étude du roman

Il fallait un sacré culot pour adapter au cinéma le texte dont Marcel Proust disait qu’il était le plus grand roman de Balzac. Si les illusions demeurent définitivement perdues, le pari de Xavier Giannolli, lui, est des plus réussis. Miroir d’un temps où abondaient les fausses rumeurs propagées par les « canards », Illusions perdues apparaît aussi, par analogie, celui de notre époque où abondent les fake news . Deux chemins vers la réussite sociale Poursuivant l’entreprise d’Honoré de Balzac, Xavier Giannoli met en scène la transformation d’un caractère trop innocent pour être absolument honnête. Si Lucien Chardon, apprenti-imprimeur d’Angoulême, apparaît effectivement au départ comme un poète idéaliste, sa montée « à la capitale » ne tarde pas à balayer ses scrupules. Les élèves, dès le visionnage de la bande-annonce, seront d’ailleurs sensibles aux transformations physionomiques du personnage, entre la situation initiale où il dédie son recueil de poèmes à sa noble protectrice, Madame de Bargeton, et le cœur de l’action où Lucien de Rubempré pense avoir définitivement conquis le Tout-Paris de la Restauration. Dans le roman, le héros de Balzac est immédiatement confronté à un dilemme : choisir entre « le Cénacle » et le Journalisme, ou si l’on préfère, entre l’anonymat et le renom. Le film amplifie ce ressort dramatique en soulignant les tiraillements du héros, amant « romantique » d’une jeune et belle comédienne (Coralie) et – en même temps – billettiste sans foi ni loi. La tentation de l’argent et du vice Pour faire son trou dans le petit monde des lettres, il faut moins du génie que des relations. Au contact d’Étienne Lousteau, rédacteur en chef d’un des nombreux « canards » chargés de faire la pluie et le beau temps sur les sorties théâtrales et les livres fraîchement édités, Lucien va devoir faire le deuil de ses belles illusions. La représentation cinématographique d’une presse d’autant plus florissante qu’elle est sans déontologie permettra aux élèves de 2 de de faire le lien entre deux parties du programme, le roman et la presse. Aux heures fastes du « boulevard du Crime », où se croisent prostituées, écrivains et journalistes, pour qu’un livre soit acheté en nombre, pour qu’une pièce fasse salle comble, tout dépend de la capacité des « canards » à provoquer la « claque », autrement dit, à faire le « buzz ». Guidés par l’appât du gain, ces derniers se rangent prioritairement du côté du directeur de théâtre ou de l’éditeur le plus offrant. Dans le roman qui sert de trame scénaristique à l’adaptation cinématographique, Balzac s’était plu à décrire cette société faussement lettrée qui a fait du paraître son maître-mot. Or l’auteur lui-même, pour Illusions perdues notamment, a été « descendu » par quelques plumes acérées dont celle de Jules Janin qui dans Le Corsaire (journal où écrit Lucien) persifflait : «  Ce livre, dans lequel on n’entre que comme dans un égout […]  ». Une chute brutale et cruelle Tout rapprochement de ce théâtre des vanités avec les mœurs de la cour versaillaise dans Ridicule (1996) de Patrice Leconte ne serait dès lors nullement fortuite, pas moins que l’affairisme journalistique épinglé dans Bel-Ami (1885) de Maupassant. D’abord, « plume » dans un journal « libéral », Lucien se fait acheter par un journal « royaliste ». Opportuniste par esprit de revanche, Lucien fait le pari risqué d’être des deux bords à la fois, se mettre du côté du Roi pouvant lui permettre de récupérer la particule de sa mère : « De Rubempré ». Un film pour disserter et s’enrichir culturellement En regard avec le roman dont il s’inspire, le film peut permettre d’engager la problématique de dissertation suivante centrée la personnalité du héros : « Dans quelle mesure Lucien, tel qu’il apparaît dans le roman et dans le film, peut-il être caractérisé comme un personnage paradoxal, tiraillé entre sonmoi profond et son moi social ?  » Outre ses qualités cinématographiques propres, le film de Xavier Giannoli met en scène tous les genres littéraires : poésie, roman, théâtre (Coralie jouant par exemple la Bérénice de Racine) et textes d’idées, à travers le thème omniprésent de la presse. De plus, du point de vue de la réception des élèves, le jeune âge du personnage principal et de sa compagne ne peuvent que renforcer une forme de lecture mimétique. La confrontation du roman donnera ainsi lieu à une séquence qu’on pourra intituler « Des Marguerites aux canards déchaînés ». Les trois premiers titres retenus ici sont repris du chapitre 10, « Parcours initiatiques », proposé dans le manuel Nathan 2 de , Horizons pluriels , qui étudie cinq extraits de la deuxième partie d’ Illusions perdues , p.241-246.

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À Elbeuf, la lecture au cœur du projet pédagogique
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À Elbeuf, la lecture au cœur du projet pédagogique

Par Claire Beilin-Bourgeois, avec Véronique Vieux, professeure de Lettres modernes, organisatrice du salon Plumes en Seine Lovée dans un méandre de La Seine, Elbeuf est une ancienne cité drapière dont le nom affleure dans les récits de Maupassant et de Flaubert. La ville abrite le collège-lycée Fénelon, qui organise depuis 2019 un projet audacieux autour de la lecture. Chaque année à l’automne, il se concrétise par un événement original : le salon Plumes en Seine, le seul de ce type, organisé entièrement en milieu scolaire. Les classes Évasion-lecture La classe lecture se déroule sur un cycle de 2 ans (6 e /5 e ) que l’élève s’engage avec ses parents à suivre jusqu’au bout. Elle implique deux heures par semaine en plus de l’emploi du temps habituel. Chaque cours de Français débute par 5 minutes de lecture à haute voix. Les collègues des autres disciplines s’associent au projet en faisant alternativement des lectures en lien avec leur matière. Grâce à cette sensibilisation au plaisir que donne la lecture, le bonus de temps est consacré aux activités dans le cadre des heures « Évasion Lecture ». Verbatim « J’aime que les profs lisent au début ou à la fin du cours car cela nous fait découvrir d’autres livres » (Jalaé, 6 e ) « La classe lecture m’a apporté beaucoup de choses, j’étais très timide et là je ne le suis plus, je n’aimais pas lire et maintenant j’adore. Je ne peux pas ne pas lire de la journée. » (Imany, 6 e ) « Ce que je préfère ce sont les 5 minutes de lecture avant de commencer le cours. » (Axel, 6 e ) « En 6 e , je ne voulais pas aller en classe lecture car on avait 2 heures en plus, mais en réalité c’est bien. Ça fait un an et demi que je suis là, je ne le regrette pas. » (Renan, 5 e ) « Quand notre professeur commence le cours, la première chose que l’on fait c’est la lecture d’un livre, du coup quand on commence, on est tous, comment dire, apaisés et surtout intéressés. » (Imane, 5 e ) Lire et faire Le projet est organisé autour d’une gamme d’activités que les professeurs veulent la plus étendue possible. L’activité première est … la lecture. Ainsi, une bibliothèque de classe permet aux élèves d’emprunter les ouvrages pour les lire, autant qu’ils le souhaitent. Suivent les activités autour des lectures. Certaines entrent dans un cadre rigoureusement scolaire, comme des exposés et des ateliers d’expression orale. Par ailleurs, les élèves participent à des rencontres et des échanges avec les écrivains. La liste des activités proposées s’allonge chaque année. Elle s’étend de la création de jeux de société et de calendriers sur un livre ou un thème à l’organisation d’un running culturel autour d’Elbeuf. Verbatim « J’aime les livres et je me suis dit " cette classe est faite pour moi " Et je ne le regrette pas ! Ce que j’aime dans cette classe lecture c’est qu’il y a 2 heures d’évasion lecture par semaine, on présente des livres, on peut en emprunter, on fait des exposés sur différents thèmes et on fait des sorties scolaires. » (Tom, 6 e ) « J’adore travailler à plusieurs pour faire nos jeux et aussi travailler l’oral. » (Nina, 6 e ) « J’aime la classe lecture car c’est une classe où l’on fait toujours quelque chose, un projet est toujours en cours. » (Amina, 5 e ) « Trois auteurs cette année qui sont intervenus dans notre classe pour nous parler de leur métier. » (Célia, 5 e ) Le salon Plumes en Seine Le salon du livre Plumes en Seine se déroule en novembre au sein de l’établissement. Les enseignants à l’origine du projet, Marie-Laure Ankersmit, Pascal Lozay et Véronique Vieux, ont installé un véritable continuum entre les activités de la classe et le salon. Les élèves de la classe lecture œuvrent à sa préparation, et les auteurs qui participent au salon sont invités à intervenir dans les classes. À l’instar de tous les salons du livre, celui d’Elbeuf reçoit des écrivains, des libraires, des éditeurs, de Normandie et d’ailleurs. C’est d’ailleurs un normand, Michel Bussi, ancien élève de l’école, qui a parrainé la première édition, suivi en 2021 par Anny Duperey et en 2022 par Philippe Torreton. Verbatim « Le salon du livre nous a permis de découvrir 50 auteurs dont 1 invité d’honneur. Il y a aussi des auteurs qui interviennent dans notre classe pour nous expliquer leur métier et comment écrire un livre. » (Alban, 5 e ) « La préparation du salon du livre, s’occuper des invités : mener ce projet du début à la fin du haut de leurs 12 ans représentait une grosse responsabilité. » (Parents de Julian, 5 e ) Des enjeux au-delà de la lecture ? Au détour d’une phrase, nombreux sont les élèves qui disent que le bénéfice qu’ils retirent du projet dépasse l’accès à la lecture. Peu à peu, les échanges réguliers permettent de vaincre sa timidité, de commencer l’heure de cours plus détendus, d’acquérir une certaine aisance à l’oral. Une manière, donc, d’entretenir des relations simples entre pairs, de laisser un peu plus de place à l’imaginaire et au jeu dans la classe, ce qui n’a rien d’anecdotique. « Le projet Évasion lecture », analyse un parent d’élève, « c'est, à l'école, l'accompagnement de nos enfants dans l'exploitation de leur monde intérieur, par-delà des notions d’apprentissage pur. C’est une ouverture aux mondes, réel, imaginaire et artistique, et aux autres, car il porte en lui de nombreux échanges et interactions entre les enfants et avec les adultes. C’est presque un maintien d’un lien de parentalité… de la petite histoire du soir. »

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À Elbeuf, la lecture au cœur du projet pédagogique
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À Elbeuf, la lecture au cœur du projet pédagogique

Par Claire Beilin-Bourgeois, avec Véronique Vieux, professeure de Lettres modernes, organisatrice du salon Plumes en Seine Lovée dans un méandre de La Seine, Elbeuf est une ancienne cité drapière dont le nom affleure dans les récits de Maupassant et de Flaubert. La ville abrite le collège-lycée Fénelon, qui organise depuis 2019 un projet audacieux autour de la lecture. Chaque année à l’automne, il se concrétise par un événement original : le salon Plumes en Seine, le seul de ce type, organisé entièrement en milieu scolaire. Les classes Évasion-lecture La classe lecture se déroule sur un cycle de 2 ans (6 e /5 e ) que l’élève s’engage avec ses parents à suivre jusqu’au bout. Elle implique deux heures par semaine en plus de l’emploi du temps habituel. Chaque cours de Français débute par 5 minutes de lecture à haute voix. Les collègues des autres disciplines s’associent au projet en faisant alternativement des lectures en lien avec leur matière. Grâce à cette sensibilisation au plaisir que donne la lecture, le bonus de temps est consacré aux activités dans le cadre des heures « Évasion Lecture ». Verbatim « J’aime que les profs lisent au début ou à la fin du cours car cela nous fait découvrir d’autres livres » (Jalaé, 6 e ) « La classe lecture m’a apporté beaucoup de choses, j’étais très timide et là je ne le suis plus, je n’aimais pas lire et maintenant j’adore. Je ne peux pas ne pas lire de la journée. » (Imany, 6 e ) « Ce que je préfère ce sont les 5 minutes de lecture avant de commencer le cours. » (Axel, 6 e ) « En 6 e , je ne voulais pas aller en classe lecture car on avait 2 heures en plus, mais en réalité c’est bien. Ça fait un an et demi que je suis là, je ne le regrette pas. » (Renan, 5 e ) « Quand notre professeur commence le cours, la première chose que l’on fait c’est la lecture d’un livre, du coup quand on commence, on est tous, comment dire, apaisés et surtout intéressés. » (Imane, 5 e ) Lire et faire Le projet est organisé autour d’une gamme d’activités que les professeurs veulent la plus étendue possible. L’activité première est … la lecture. Ainsi, une bibliothèque de classe permet aux élèves d’emprunter les ouvrages pour les lire, autant qu’ils le souhaitent. Suivent les activités autour des lectures. Certaines entrent dans un cadre rigoureusement scolaire, comme des exposés et des ateliers d’expression orale. Par ailleurs, les élèves participent à des rencontres et des échanges avec les écrivains. La liste des activités proposées s’allonge chaque année. Elle s’étend de la création de jeux de société et de calendriers sur un livre ou un thème à l’organisation d’un running culturel autour d’Elbeuf. Verbatim « J’aime les livres et je me suis dit " cette classe est faite pour moi " Et je ne le regrette pas ! Ce que j’aime dans cette classe lecture c’est qu’il y a 2 heures d’évasion lecture par semaine, on présente des livres, on peut en emprunter, on fait des exposés sur différents thèmes et on fait des sorties scolaires. » (Tom, 6 e ) « J’adore travailler à plusieurs pour faire nos jeux et aussi travailler l’oral. » (Nina, 6 e ) « J’aime la classe lecture car c’est une classe où l’on fait toujours quelque chose, un projet est toujours en cours. » (Amina, 5 e ) « Trois auteurs cette année qui sont intervenus dans notre classe pour nous parler de leur métier. » (Célia, 5 e ) Le salon Plumes en Seine Le salon du livre Plumes en Seine se déroule en novembre au sein de l’établissement. Les enseignants à l’origine du projet, Marie-Laure Ankersmit, Pascal Lozay et Véronique Vieux, ont installé un véritable continuum entre les activités de la classe et le salon. Les élèves de la classe lecture œuvrent à sa préparation, et les auteurs qui participent au salon sont invités à intervenir dans les classes. À l’instar de tous les salons du livre, celui d’Elbeuf reçoit des écrivains, des libraires, des éditeurs, de Normandie et d’ailleurs. C’est d’ailleurs un normand, Michel Bussi, ancien élève de l’école, qui a parrainé la première édition, suivi en 2021 par Anny Duperey et en 2022 par Philippe Torreton. Verbatim « Le salon du livre nous a permis de découvrir 50 auteurs dont 1 invité d’honneur. Il y a aussi des auteurs qui interviennent dans notre classe pour nous expliquer leur métier et comment écrire un livre. » (Alban, 5 e ) « La préparation du salon du livre, s’occuper des invités : mener ce projet du début à la fin du haut de leurs 12 ans représentait une grosse responsabilité. » (Parents de Julian, 5 e ) Des enjeux au-delà de la lecture ? Au détour d’une phrase, nombreux sont les élèves qui disent que le bénéfice qu’ils retirent du projet dépasse l’accès à la lecture. Peu à peu, les échanges réguliers permettent de vaincre sa timidité, de commencer l’heure de cours plus détendus, d’acquérir une certaine aisance à l’oral. Une manière, donc, d’entretenir des relations simples entre pairs, de laisser un peu plus de place à l’imaginaire et au jeu dans la classe, ce qui n’a rien d’anecdotique. « Le projet Évasion lecture », analyse un parent d’élève, « c'est, à l'école, l'accompagnement de nos enfants dans l'exploitation de leur monde intérieur, par-delà des notions d’apprentissage pur. C’est une ouverture aux mondes, réel, imaginaire et artistique, et aux autres, car il porte en lui de nombreux échanges et interactions entre les enfants et avec les adultes. C’est presque un maintien d’un lien de parentalité… de la petite histoire du soir. »

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