Résultat de recherche pour "Histoire et m%C3%A9moires"

Filtrer
Vous avez vu 25 résultats sur 356
Filtrer
Voir l'article
Conseil lecture : « Une histoire globale des révolutions »

Conseil lecture : « Une histoire globale des révolutions »

Rédigé par des spécialistes du monde entier, le livre explore la richesse de l'histoire révolutionnaire.

Voir l'article
Les clandestines de l’Histoire une exposition au CDI à partir de l’œuvre d’Olympe de Gouges - Lire au CDI
Logo de la revue d'appartenance NRP

Les clandestines de l’Histoire une exposition au CDI à partir de l’œuvre d’Olympe de Gouges - Lire au CDI

par Laure Bertrand, professeure documentaliste, membre de l’A.P.D.E.N. Depuis 2021, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d’Olympe de Gouges est au programme des EAF dans le parcours : « Écrire et combattre pour l’égalité ». Bien plus que ses qualités littéraires, c’est le contenu de ce texte et son universalité qui en font l’intérêt. Pour appréhender ces aspects, une enseignante de lettres modernes propose une recherche au CDI en collaboration avec les professeures documentalistes. L’ exposition En plus de l’œuvre d’Olympe de Gouges, les professeures documentalistes ont acquis le roman graphique de Catel Muller et José-Louis Bocquet qui lui est consacré. Afin de mettre en avant cet ouvrage ainsi que les autres titres 1 de la collection « Les Clandestines de l’Histoire », elles empruntent à l’éditeur Casterman l’exposition qui en fait la promotion 2 . Le prêt étant gratuit, il convient simplement de signer une convention. L’exposition est composée d’un panneau qui présente les quatre artistes (Olympe de Gouges, Joséphine Baker, Kiki de Montparnasse et Alice Guy) suivi, pour chacune, de trois planches extraites des bandes dessinées. Des travaux d’élèves Il est demandé aux élèves de 1re, après qu’ils ont étudié l’œuvre d’Olympe de Gouges et visité l’exposition au CDI, de créer à leur tour une planche biographique sur le modèle du panneau consacré à chaque clandestine. Par groupes, ils doivent choisir leur sujet dans une de ces deux listes : la première, donnée par les enseignantes, inclut des personnalités aussi différentes qu’Elisabeth Vigée le Brun, Louise Michel ou Beyoncé ; la seconde est constituée des cinquante « oubliées de l’histoire » présentées dans le jeu de cartes « osez l’égalité » de l’Université Paris Cité 3 . Outre les éléments biographiques, le panneau doit impérativement expliciter comment l’œuvre de la personnalité choisie lutte pour l’égalité. Avant d’exposer leurs panneaux, les élèves présentent à la classe le fruit de leurs recherches à l’oral. Prolongement : une exposition consacrée à George Sand Après une pause de quelques semaines, les professeures documentalistes mettent en place une exposition prêtée par la bibliothèque départementale de prêt et intitulée : « George Sand, la femme libre » 4 . – des rédactions de critiques littéraires et d’avis argumentés sur les romans ; – des conceptions d’affiches pour promouvoir les romans. Conclusion Au-delà de l’étude de l’œuvre d’Olympe de Gouges, ce projet a permis de travailler sur l’invisibilisation des femmes dans tous les domaines artistiques et donc de réfléchir à l’égalité et aux combats en cours pour y parvenir. 1. Voir bibliographie 2. Pour en savoir davantage sur l’exposition et pour l’emprunter cliquer ici 3. Lien vers le site web 4. Lien vers le site web   BIBLIOGRAPHIE Romans graphiques : • Kim Consigny et Séverine Vidal, George Sand, fille du siècle , Delcourt, 2020 • Catel Muller et José-Louis Bocquet, Jean-Luc Ruault, Kiki de Montparnasse , Casterman, 2007 • Catel Muller et José-Louis Bocquet, Joséphine Baker , Casterman, 2016 • Catel Muller et José-Louis Bocquet, Olympe de Gouges , Casterman, 2021 • Catel Muller et José-Louis Bocquet, Alice Guy , Casterman, 2021 Documentaires et essais : • Titiou Lecoq, Les grandes oubliées : pourquoi l’histoire a effacé les femmes , L’Iconoclaste, 2021 • Jean-Noël Jeanneney et Grégoire Kaufmann, Les Rebelles, une anthologie , CNRS, 2014 • Catherine Valenti, Les femmes qui s’engagent sont dangereuses , Gründ, 2017   NOTION INFO-DOCUMENTAIRE : Médiatisation La médiatisation est un processus de communication, de médiation d’un message ou d’une information qui suppose l’utilisation d’un ou plusieurs médias (presse écrite, radio, télévision, Web, affichage public). La médiatisation permet la publicité, au sens d’une diffusion, plus ou moins massive, autour d’un sujet, d’une personne, d’une organisation, d’un produit. Définition complète à consulter ici.

Voir l'article
Atlas des espaces maritimes de la France

Atlas des espaces maritimes de la France

Un atlas pour comprendre l'espace maritime français, deuxième mondial !

Voir l'article
Les vrais sages sont des rebelles !

Les vrais sages sont des rebelles !

L'interview de Chiara Pastorini Pourquoi une bande dessinée sur les grands philosophes, et à travers eux l’histoire de la pensée, à destination des enfants (petits et grands) ? Il n’existe pas d’histoire de la philo en bande dessinée pour les enfants à partir de 8 ans, le livre permet donc aux plus jeunes de se familiariser de façon ludique à la pensée et à la vie des grandsphilosophes. La bande dessinée permet aussi de montrer que les philosophes classiques, ayant vécu pour certains plus que deux mille ans avant nous, ont encore des choses à nous dire aujourd’hui et peuvent toujours nous aider à mieux vivre au quotidien. Par exemple les préceptes stoïciens, en distinguant ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous, peuvent nous aider à mieux diriger nos attentes et nos désirs. Epicure peut nous aider à mieux faire face à la mort et à ne pas en avoir peur. Le questionnement des philosophes de la tradition classique fait par ailleurs écho au questionnement des enfants (qui commencent à se poser des questions philosophiques dès 3-4 ans…). Ces derniers (ou leur parents) peuvent donc trouver dans cet ouvrage des réponses, mais aussi surtout une façon d’aborder les questions. Le coté humoristique de l’ouvrage permet, enfin, de toujours garder une certaine distance par rapport à la pensée des philosophes, de la remettre en question de manière drôle. En ce sens la parole du philosophe ne limite jamais la liberté de pensée de l’enfant, au contraire, elle invite ce dernier à développer son esprit critique et à se construire une sagesse personnelle tout en s’amusant. Vous avez l’habitude de parler philosophie aux enfants, notamment dans vos ateliers. Sont-ils sensibles à la philosophie ? Oui. J’ai fondé Les petites Lumières, un projet d’initiation à la philosophie pour les enfants et les adolescents, il y a quelques années, et dans le cadre des ateliers que j’anime, je le constate régulièrement. Dès que le langage se met en place de façon complexe, vers 3-4 ans, les enfants commencent à se poser des questions philosophiques - sur leur identité, sur les autres, sur le monde qui les entoure - mais ils n’ont pas forcement la possibilité d’en discuter en famille ou à l’école. Les vrais sages sont des rebelles offre donc un espace de réflexion guidée pour que les enfants puissent aborder des questions qui leur tiennent au coeur : le bonheur, l’amitié, la justice, le rapport aux autres animaux, l’environnement etc. En quoi ces philosophes sont-ils des « rebelles » ? Chacun de ces philosophes a, à sa manière, adopté un point de vue différent par rapport à la vision du monde de son époque. Prenons par exemple Montaigne (XVIe siècle) : sa vision des animaux, qu’il ne considère pas inférieurs à l’homme, est très moderne. Ainsi que la vision que Rousseau (XVIIIe siècle) a de l’enfant et de l’éducation qu’il devrait recevoir. Sans parler de Socrate, Diogène, Nietzsche, Marx, Olympe de Gouges ou Simone de Beauvoir (eh oui, dans cette BD il y a aussi des femmes !...). Ce n’est pas toujours facile de faire comprendre des concepts difficiles. Comment se sont passées l’écriture et la collaboration avec Perceval Barrier, l’illustrateur ? Très bien ! Perceval a su avec humour et justesse donner corps à des concepts qui parfois sont en effet difficiles à comprendre. Ses illustrations prolongent le texte et contribuent à en construire le sens. Sans compter que j’aime beaucoup son trait affirmé et dynamique à la fois !  Enfant ou adolescente, auriez-vous aimé lire cette BD ? Oui. Et même adulte ! La bande dessinée "Les vrais sages sont des rebelles" Un livre pour découvrir en quoi la philosophie peut nous éclairer sur la façon de conduire notre vie, nous permettre d’acquérir un esprit critique et de fournir des outils pour se construire une sagesse personnelle ! Une autre façon de parler de philo aux enfants, plus incarnée, à travers des histoires personnelles, des anecdotes, de l’humour.  Socrate, Platon, Sénèque, Kant, Marx, Simone de Beauvoir… : les grands philosophes ont chacun, un jour, révolutionné la façon de penser. Aujourd’hui encore, ils nous invitent à prendre du recul, à repenser notre place dans le monde. Et à élargir notre horizon. Une bande-dessinée pour les enfants (petits et grands) dès 9 ans...et jusqu'à 109 ans !  En savoir plus et commander Chiara Pastorini , philosophe praticienne, animatrice et formatrice en philosophie avec les enfants, a fait ses études entre l’Italie, les Etats-Unis et la France, et soutenu sa thèse de doctorat sur Ludwig Wittgenstein à Paris 1 Sorbonne. Elle est chargée d’enseignement à l’université Paris 9 Dauphine (cours de philosophie Grands Enjeux Contemporains). Elle a publié en 2019, chez Nathan, un manuel pour les enseignants de cycles 2 et 3 Une année d’ateliers philo-art. Elle est l’autrice également de l’album. "Qu’est-ce qu’un humain ?" et de son jeu associé "A la découverte des émotions" (L’initiale,2020), de Galilée part en vrille (Les petits Platons, 2019), du CD "La philosophie racontée aux enfants" (par François Morel, Frémeaux éditions, 2019), de l’album "Pourquoi je ne suis pas un griffon ?" "Une aventure avec Platon" (Les Petites Lumières Editions, 2016) et de Ludwig Wittgenstein. "Une introduction" (Pocket, 2011). Elle collabore régulièrement à "Philosophie Magazine" et elle conçoit le scénario de la page BD L’atelier philo dans la revue belge Philéas et Autobule. Elle est la fondatrice du projet "Les petites Lumières" et anime des ateliers un peu partout : dans les écoles, dans les bibliothèques, dans les cafés. En 2015 et 2016 Chiara a collaboré à un projet de l’Éducation Nationale contre le décrochage scolaire dans les villes de Sarcelles et Argenteuil, où elle a suivi des adolescents qui étaient en grande difficulté scolaire. Formatrice en philosophie pour les enfants, Chiara assure actuellement des formations pour tous ceux qui souhaitent entreprendre cette aventure. Depuis 2017, elle est formatrice aussi pour la Fondation SEVE (Savoir Être et Vivre Ensemble). Chiara est maman de trois garçons et d’une fille, qui, comme tous les enfants, lui posent souvent des questions métaphysiques déroutantes ! Preface de Charles Pepin : philosophe et romancier français, est né en 1973 à Saint-Cloud. Il est l’auteur des best-sellers Les Vertus de l’échec (Allary Éditions, 2016), "La Confiance en soi" (Allary Éditions, 2018) et "La Planète des sages" (Dargaud, 2011 et 2015) et "50 nuances de Grecs" écrit en collaboration avec Jul. L’illustrateur : Perceval Barrier est né en 1983. Il a grandi dans les Corbières puis il a étudié le graphisme à l’ÉSAD d’Amiens. Il est graphiste à Lyon et illustrateur de plusieurs albums, notamment en collaboration avec Matthieu Sylvander et Thomas Bretonneau.

Voir l'article
Rencontre avec Florian Zeller
Logo de la revue d'appartenance NRP

Rencontre avec Florian Zeller

Dans l’œuvre romanesque et théâtrale de Florian Zeller , très appréciée en France comme à l’étranger, trois pièces qui se font écho par leur titre générique – La Mère (2010), Le Père (2012), Le Fils (2018) – explorent la dimension tragique des liens familiaux lors de moments de rupture où les rôles vacillent. Découvrez aussi l'interview que Florian Zeller nous a accordé à l'occasion de la sortie du Carré Classique Le Fils >   Voir l'interview Comment interprétez-vous le succès de la figure du père dans la littérature contemporaine ? Il me semble que c’est une figure qui a toujours traversé la littérature, et pas seulement la littérature contemporaine. C’est encore plus vrai pour la littérature dramatique. Ce que je trouve mystérieux, en ce qui concerne le théâtre, c’est qu’il s’agit d’une forme artistique qui existe depuis l’Antiquité et qui ne cesse, à chaque époque, d’interpeler ses contemporains. Cela signifie que l’on vient bien chercher quelque chose de nécessaire dans ces salles obscures. Qu’est-ce que cela peut être ? Je me dis souvent que le théâtre se présente à nous comme une sorte de miroir. Un miroir dans lequel nous pouvons regarder la vie des hommes. Dans ce reflet, parfois déformant, nous venons nous observer, nous reconnaître, nous comprendre. À cet égard, ce n’est pas très surprenant que la figure du père occupe une place centrale, comme d’ailleurs la notion de famille. C’est notre vie que nous voyons sur scène, et notre vie se structure inévitablement autour des notions de transmission, de filiation, d’identité, de trahisons… Pourquoi avez-vous choisi le théâtre plutôt que le genre romanesque pour écrire La Mère , Le Père et Le Fils ? Ces trois pièces sont assez différentes, mais elles ont en commun d’explorer, avec des moyens propres au théâtre, des moments de rupture avec le réel. Le Père traite, disons, de la démence sénile. La Mère de la dépression nerveuse. Et Le Fils du trouble de l’adolescence. Ce qui m’intéressait, dans ces pièces (et notamment dans les deux premières), c’était de bâtir des labyrinthes dans lesquels le spectateur était censé se perdre, et vivre ainsi l’expérience troublante que les personnages étaient censés traverser. Au cours de la représentation du Père , par exemple, nous ne savions plus ce qui était vrai ou ce qui était faux, nous perdions la capacité à distinguer ce qui était réel de ce qui ne l’était pas. En somme, c’était comme si nous étions projetés dans la boîte crânienne de ce personnage. C’était une aventure purement subjective et déroutante. Je ne sais pas comment un roman aurait pu traiter de ce sujet de façon comparable. Ou plutôt comment il aurait pu mettre le lecteur dans un tel état d’incertitude. Or moi, c’est ce qui m’intéresse : inviter le spectateur à être dans une position très active dans la recherche de la vérité. Le Fils est-il né du désir de clore une sorte de trilogie familiale ou bien, comme pour les deux autres pièces, d’écrire pour un(e) comédien(ne) ? Il est vrai que j’ai écrit Le Père pour Robert Hirsch et La Mère pour Catherine Hiegel. Si j’ai écrit ensuite Le Fils, ce n’était pas pour former une trilogie. Mais parce que je voulais plus que tout écrire cette pièce-là en particulier. Elle me tenait extrêmement à cœur, notamment à cause du sujet qu’elle aborde. Le Fils raconte l’histoire d’un garçon de 17 ans qui n’arrive plus à vivre. Il est pris de phobie scolaire et, sans que l’on comprenne bien pourquoi, il est comme écrasé par l’angoisse et le mal-être. C’est aussi l’histoire de ses parents qui font tout ce qu’ils peuvent pour le sauver et le réconcilier avec la vie, et qui découvrent, à leurs dépens, leur impuissance fondamentale face à ce type de situation. C’est un sujet qui concerne énormément de monde et devant lequel beaucoup de gens sont désemparés. Le fait de mettre ce sujet en lumière, et notamment dans sa dimension psychiatrique, me semblait avoir beaucoup de sens. Parce qu’il y a, en France, une sorte d’ignorance et de honte de la maladie mentale ou psychique. Il y a tellement de jeunes qui ne sont ni accompagnés ni traités, et qui se retrouvent dans des situations de souffrance extrême. En général, ce sont des histoires qui se finissent mal. Les figures parentales que vous mettez en scène ont-elles pour modèle ou contre-modèle des archétypes littéraires ? Dans Le Fils , justement, le personnage qui me touche le plus, c’est celui du père. Il voit que son enfant ne va pas bien et, parce qu’il s’est séparé de sa femme plusieurs années auparavant et qu’il a ainsi détruit la cellule familiale pour refaire sa vie avec une autre femme, est persuadé qu’il est responsable de la situation. Il prend alors son fils chez lui et il entrevoit une possibilité de réparer tout ce qu’il croit avoir abîmé. Il voudrait être un père idéal. Pourtant, au fur et à mesure des scènes, on pressent que « le mal vient de plus loin », comme disait Phèdre. Mais il est tellement habité par sa propre culpabilité qu’il ne voit pas ce qui se passe sous ses yeux et il se révèle incapable de concevoir que le problème de Nicolas est peut-être d’un autre ordre. Il va prendre les mauvaises décisions, qui vont aboutir au suicide de son fils. C’est à cause de son sentiment de culpabilité qu’il va devenir réellement coupable. C’est en ce sens qu’il est un personnage tragique, au sens archétypal du terme : en luttant de toutes ses forces contre son destin, il l’accomplit plus certainement. La Mère, dans votre pièce éponyme, dit à son mari que leur fils l’a toujours « pris comme contre-exemple. Pour lui, rater sa vie, ça voulait direte ressembler. » Faut-il encore aujourd’hui tuer le père pour réussir sa vie ? Si « réussir sa vie » signifie être pleinement soi, indépendamment des attentes et des jugements des autres, alors oui, cela passe certainement par cet affranchissement symbolique. C’est d’ailleurs un passage obligé d’une extrême ingratitude. On n’en prend conscience qu’avec le recul – quand on devient soi-même père. Mais le plus douloureux, je crois, vient quand l’image du père s’anéantit d’elle-même. C’est un peu le sujet de ma pièce Le Père : le personnage traversait ce qu’on appelle l’extrême vieillesse et devenait, sous les yeux désolés de sa fille, un autre être, qui avait plus à voir avec un petit enfant dont il faudrait s’occuper qu’avec le souvenir de la figure paternelle qui l’avait structurée jusque-là. En un sens, cette pièce raconte ce moment où nous devenons les parents de nos propres parents. Le non-dit joue un rôle important dans votre art du dialogue. Savez-vous ce qui ne se dit pas entre le Père et sa fille, entre le Fils et son père ? Non, je ne le sais pas. Le matériau littéraire que j’utilise est volontairement très simple. C’est une écriture presque blanche. Ce qui m’importe, c’est en effet ce qui tient derrière les mots et, à cet égard, il m’a toujours semblé que l’extrême simplicité de la langue préserve l’énigme de ce qui se tient dans l’ombre et le silence. L’auteur qui m’a mis sur cette voie et qui, à cet égard, a eu une véritable influence sur moi, c’est Pinter. À travers son œuvre, j’ai réalisé que ce qui compte – au théâtre comme d’ailleurs dans la vie – c’est moins ce qui est dit que ce qui ne l’est pas. En écrivant, d’une certaine façon, je me contente de retranscrire ce que disent mes personnages. Quand ils acquièrent un degré d’existence suffisamment fort, j’ai presque l’impression qu’ils existent en dehors de moi. Je ne sais d’eux que ce qu’ils veulent bien m’en dire. Je peux pressentir ce qui ne se dit pas, mais je n’ai pas besoin de le nommer, de le figer, de le conscientiser. Et lors des répétitions, j’encourage souvent les acteurs à oser rester dans l’inconfort de cette incertitude. Et quand bien même je le saurais, ce qui compte, ce n’est pas ce que je sais, moi. C’est ce que les spectateurs vont pouvoir projeter dans ces espaces. Chacun entre dans une salle de théâtre avec sa propre histoire, et c’est avec cette histoire propre qu’une pièce rentrera en résonance. Tout cela se fait dans l’intimité entre le texte et le spectateur, et tout ceci s’opère magiquement, comme en dehors de l’intention de l’auteur. À moins de 40 ans, pourquoi et comment avez-vous exploré dans plusieurs pièces la « farce tragique » du grand âge ? Ce n’était pas mon intention initiale, du moins pas consciemment. À titre personnel, ayant été élevé en partie par ma grand-mère qui a été frappée d’une dégénérescence sénile alors que j’étais adolescent, je me sens concerné par ce sujet – mais qui ne l’est pas aujourd’hui ? Pour autant, je n’avais pas le désir particulier d’écrire à ce propos. Mon point de départ, c’était davantage le désir d’écrire pour Robert Hirsch. Il était à mes yeux le plus grand acteur français. C’est lui – c’est sa voix, son corps, sa façon si singulière d’être au monde – qui m’ont emmené sur ce territoire abîmé et tragique. Je me rappelle très précisément qu’en écrivant la pièce, je ne savais pas vraiment de quoi elle parlait. J’écris souvent comme on ferait un rêve : en me laissant entraîner par des forces que je ne maîtrise pas. Ce n’est qu’après l’avoir terminée que j’ai pu la regarder différemment, et me dire : « ah, c’est donc de ça qu’il s’agit… »   NRP - 30 octobre 2018

Voir l'article
La gamification dans l'enseignement : les escape games

La gamification dans l'enseignement : les escape games

Un levier de motivation Le jeu suscite la motivation de l'élève. Or la motivation pour s'engager dans le travail, c'est essentiel, comme le rappelle l'enseignant et chercheur québécois Rolland Viaud dans son livre  La motivation en contexte scolaire . Lorsque le jeu s'intègre dans une séquence didactique et qu'il s'adapte à la pédagogie de l'enseignant, il devient un vecteur d'apprentissage complémentaire pour consolider, réviser, mémoriser ou retravailler des notions abordées en classe. Les enseignants convaincus n'hésitent pas à avoir recours aux jeux dans leur classe car ils réenchantent les apprentissages et dédramatisent l’aventure scolaire.  Le jeu d'évasion pédagogique ou  Escape game Depuis peu, un nouveau jeu s'invite dans les établissements du secondaire. Né en 2008 au Japon, l’ Escape game  ou jeu d'évasion arrive en Europe dans les années 2010. Plusieurs joueurs sont enfermés dans une pièce et doivent résoudre une enquête dans un temps donné pour en sortir. En milieu scolaire et donc dans sa forme « sérieuse », cette pratique pédagogique innovante, parfois pluridisciplinaire, fonctionne en trois temps : l’immersion dans l’histoire avec les consignes ; la réflexion avec des énigmes parallèles à résoudre ; le débriefing, qui permet de revoir toutes les énigmes et de s'assurer que les notions sont acquises. En classe le «  serious  »  escape game  s'organise de deux façons. Soit les élèves et leur professeur créent le jeu d'évasion de A à Z au sein d'un projet comme au collège du Fort, à Sucy-en-Brie, en région parisienne. Durant l'année 2016-2017, deux professeures principales ont transformé deux salles en deux jeux d'évasion avec leurs classes sciences et européennes : «  L’usine à gaz  » (mathématiques, physique-chimie, sciences et techniques) et  « Missing or not missing »  (anglais, SVT, Sciences et techniques). Soit les élèves jouent à un escape game conçu par des enseignants et désormais par des éditeurs. «  La recette du bonheur  », un jeu en kit utilisé notamment par des 5e Segpa, revoit les notions mathématiques utiles à la codification et intègre dans son déroulement l'usage des outils numériques.  Lire la suite de l'article "La gamification dans l'enseignament" Les Escape Games Nathan Escape Games pour l’école Escape game bimédia… pour apprendre à raisonner, chercher, créer – Cycle 2 Auteur(s) : J. Garbarg-Chenon, H. Thibon Un Escape Game bimédia pour apprendre à raisonner, chercher et créer en classe ! En savoir plus et commander l’Escape game Nathan – Dipongo Escape Games Développement durable – CE et CM Auteur(s) : C. Bonneau, S. Pointu Collection dirigée par : E. Botalla Une démarche active et interdisciplinaire pour préparer l'élève futur citoyen face aux enjeux de développement durable ! En savoir plus et commander les Escape Games Escape Games Développement durable – CE En savoir plus et commander les Escape Games Escape Games Développement durable – CM Escape Games Français - Compréhension de textes CM Auteur(s) : E. Botalla Enseigner autrement le français et la compréhension de textes grâce à une pratique pédagogique innovante ! En savoir plus et commander les Escape Games Escape Games Français – CM Escape Games Maths - CE2, CM1, CM2 Auteur(s) : C. Bonneau, M.-C. Cosson, M. Vernet Sous la direction de : E. Botalla Quand les Mathématiques deviennent un terrain de jeu ! En savoir plus et commander les Escape Games Escape Games Maths CE2 En savoir plus et commander les Escape Games Escape Games Maths CM1 En savoir plus et commander les Escape Games Escape Games Maths CM2 Escape Games Sciences CM Auteur(s) : W. Freyssinet, S. Pointu, H. Villette-Zolty Collection dirigée par : E. Botalla Quand les Sciences deviennent un terrain de jeu ! En savoir plus et commander les Escape Games Escape Games Sciences CM   Escape Games Histoire CM Auteur(s) : E. Botalla Quand l'Histoire devient un terrain de jeu ! En savoir plus et commander les Escape Games Escape Games Histoire CM   Les escape games au collège Escape Games Mathématiques 6 e – Version papier Auteur(s) : A. Bedoussac, F. Castellana, A. Dominique, R. Geha Et si l’apprentissage des Maths devenait un jeu ? Une pochette d’Escape Games proposant 3 jeux pour apprendre et faire aimer les Mathématiques de façon ludique. En savoir plus et commander les Escape Games Mathématiques 6 e – Version papier   Escape Games SVT – Collège – Version papier Auteur(s) : N. Bihel, C. Courjaud, B. Guilloux, M. Jubault-Bregler Et si l'apprentissage des Sciences devenait un jeu ?... Une pochette d’Escape Games proposant 4 jeux pour apprendre et faire aimer les SVT de façon ludique. En savoir plus et commander les Escape Games SVT Collège – Version papier   Pochette Escape Games EMC EMI – Version papier Auteur(s) : C. Delorge, M. Laurent, G. Lipman Et si l'EMC et l'EMI devenaient un jeu ?... Avec la pochette d'Escape Games EMC - EMI, plongez vos élèves dans trois aventures passionnantes à vivre en équipes pour découvrir des thèmes du programme de façon ludique ! En savoir plus et commander les Escape Games EMC EMI Collège – Version papier Pochette Escape Games Français 6e/5e/4 e – Version papier Auteur(s) : A. Berthou-Sergeant, V. Christophe, E. Davodeau, J. Dozinel, F. Renner, C. Retrouvey Et si le Français devenait un jeu ?... Avec la pochette d'Escape Games Français, plongez vos élèves dans trois aventures passionnantes à vivre en équipes pour découvrir des thèmes spécifiques du programme de façon ludique ! En savoir plus et commander les Escape Games Français 6e/5e/4 e – Version papier Escape Games Anglais A1 > A2 – Version papier Auteur(s) : M. Canepa, P. Moore, E. Newman Et si la découverte culturelle devenait un jeu ?... Avec la pochette d'Escape Games Anglais A1 > A2, plongez vos élèves dans trois aventures passionnantes à vivre en équipes pour découvrir la culture anglophone de façon ludique ! En savoir plus et commander les Escape Games Anglais A1 > A2 – Version papier Escape Games Anglais Cycle 4 - (A2 / A2+ / B1) Auteur(s) : C. Baudry, P. Moore, E. Newman Et si la découverte culturelle devenait un jeu ?... Avec la pochette d'Escape Games Anglais Cycle 4, plongez vos élèves dans trois aventures passionnantes à vivre en équipes pour découvrir la culture anglophone de façon ludique ! En savoir plus et commander les Escape Games Anglais Cycle 4 - (A2 / A2+ / B1) Escape games Allemand A1 > B1 – Version papier Auteur(s) : N. Bibard, S. Morvan Touri Et si la découverte culturelle devenait un jeu ? Avec la pochette d'Escape Games Allemand A2>B1, plongez vos élèves dans trois aventures passionnantes à vivre en équipes pour découvrir la culture germanique de façon ludique ! En savoir plus et commander les Escape Games Allemand A1 > B1  – Version papier Escape Games Espagnol Cycle 4 Auteur(s) : P. Chupin, M. Roy, I. Santos Et si la découverte culturelle devenait un jeu ?... Avec la pochette d'Escape Espagnol cycle 4, plongez vos élèves dans trois aventures passionnantes à vivre en équipes pour découvrir la culture hispanique de façon ludique ! En savoir plus et commander les Escape Games Espagnol Cycle 4 Escape Games Physique-Chimie Cycle 4 – Version papier Auteur(s) : F. Amauger, F. Hauss Rizzetto, J. Henry, O. Renault Et si la découverte des sciences devenait un jeu ?... Avec la pochette d'Escape Games Physique-Chimie Cycle 4, plongez vos élèves dans 4 aventures passionnantes et ludiques à vivre en équipes. En savoir plus et commander les Escape Games Physique-Chimie Cycle 4 – Version papier Pochette Escape Games Histoire 6e/5e/4 e – Version papier Auteur(s) : M. Laurent, G. Lipman, M. Mirafza Et si l'Histoire devenait un jeu ? Avec la pochette d'Escape Games Histoire, plongez vos élèves dans trois aventures passionnantes à vivre en équipes pour découvrir des époques historiques de façon ludique ! En savoir plus et commander les Escape Games Histoire 6e/5e/4e – Version papier Les Escapes games pour le collège existent également au format numérique : en savoir plus Découvrez également nos collections d'escape games pour réviser pendant les vacances et cultiver le goût de la lecture  ! En savoir plus  

Voir l'article
Histoires de loups-garous

2

Ressources
complémentaires

Logo de la revue d'appartenance NRP

Fiche élève

Histoires de loups-garous

La métamorphose de Lycaon transformé en loup féroce en châtiment de sa cruauté interroge le rapport complexe entre l'homme et l'animal. L'étude du texte d'Ovide est accompagnée de celle du tableau de Jan Cossiers.

Voir l'article
La francophonie, toute une histoire...

1

Ressources
complémentaires

La francophonie, toute une histoire...

Une vidéo qui retrace l'histoire du mot "francophonie", de ses origines à son poids diplomatique.

Voir l'article

Les cahiers Histoire-Géographie EMC

Voir l'article
Exposition : Chaque vie est une histoire

Exposition : Chaque vie est une histoire

Chaque vie est une histoire dévoile 200 regards inédits sur l'immigration à travers un parcours artistique et intime.

Voir l'article
Conseil lecture : « Histoire dessinée de la France »

Conseil lecture : « Histoire dessinée de la France »

Les années Lumières, de la Régence aux États généraux.

Voir l'article
Exposition : « Musée de l'histoire de l'immigration »

Exposition : « Musée de l'histoire de l'immigration »

Le musée de l'histoire de l'immigration de Paris présente la version actualisée de son exposition permanente !

Voir l'article
Des histoires de « Français d’ailleurs » par Valentine Goby

7

Ressources
complémentaires

Logo de la revue d'appartenance NRP

Séquence pédagogique

Des histoires de « Français d’ailleurs » par Valentine Goby

Voir l'article
[HGGSP] Que nous apprend l'histoire sur la guerre en Ukraine ?

1

Ressources
complémentaires

[HGGSP] Que nous apprend l'histoire sur la guerre en Ukraine ?

Une vidéo accompagnée de cartes répondre aux questions de vos élèves sur la guerre en Ukraine.

Voir l'article
Autant en emporte le vent ou le souffle destructeur de l’histoire

4

Ressources
complémentaires

Logo de la revue d'appartenance NRP

Séquence pédagogique

Autant en emporte le vent ou le souffle destructeur de l’histoire

Voir l'article
Logo de la revue d'appartenance NRP

Mieux connaître l’histoire de l’esclavage : le travail de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage

Par Gaspard Jolly et Armand Kadivar L’esclavage a été aboli en France en 1848 et, en 2001, la justice française a fait de la traite négrière un crime contre l’humanité. Une telle action politique, inédite alors, s’est accompagnée de diverses mesures mémorielles visant à perpétuer le souvenir de cette Histoire. La Fondation pour la mémoire de l’esclavage s’inscrit dans ce sillage en organisant chaque année un concours national pour les classes du CM1 à la Terminale. Un nouveau régime mémoriel Dès les années 1960, un mouvement populaire se développe dans les Outre-mer pour faire reconnaître la mémoire des esclaves et de leurs descendants. Porté par les artistes et les intellectuels, soutenu par les collectivités locales et relayé par des initiatives internationales, ce mouvement a pris une ampleur nationale. Ainsi, la loi du 30 juin 1983 fait du 10 et du 23 mai des journées nationales en mémoire de l’esclavage et de ses victimes. Elle fixe également des jours fériés célébrant l'abolition dans les territoires français qui ont connu l'esclavage : le 27 avril à Mayotte, le 22 mai en Martinique, le 27 mai en Guadeloupe, le 28 mai à Saint-Martin, le 10 juin en Guyane, le 9 octobre à Saint Barthélemy, et le 20 décembre à La Réunion. Le 10 mai 2001 est votée la proposition de loi de Christiane Taubira par laquelle la France reconnaît la traite et l’esclavage coloniaux comme crimes contre l’humanité : c’est le premier pays à effectuer une telle déclaration, signe d’un changement de paradigme mémoriel, d’un récit national plus juste et plus ouvert. Cette loi, dite « loi Taubira », inscrit également le sujet de l’esclavage dans les différents programmes scolaires. Extrait du discours de Christiane Taubira (alors députée de la Guyane), le 18 février 1999, lors de la proposition de loi tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité : « Cette inscription dans la loi, cette parole forte, sans ambiguïté, cette parole officielle et durable constitue une réparation symbolique, la première et sans doute la plus puissante de toutes. Mais elle induit une réparation politique en prenant en considération les fondements inégalitaires des sociétés d’Outre-mer liées à l’esclavage, notamment aux indemnisations en faveur des colons qui ont suivi l’abolition. Elle suppose également une réparation morale qui propulse en pleine lumière la chaîne de refus qui a été tissée par ceux qui ont résisté en Afrique, par les marrons qui ont conduit les formes de résistance dans toutes les colonies, par les villageois et les ouvriers français, par le combat politique et l’action des philosophes et des abolitionnistes. Elle suppose que cette réparation conjugue les efforts accomplis pour déraciner le racisme, pour dégager les racines des affrontements ethniques, pour affronter les injustices fabriquées. Elle suppose une réparation culturelle, notamment par la réhabilitation des lieux de mémoire. » La Fondation pour la mémoire de l’esclavage Le 13 novembre 2019 naît la Fondation pour la mémoire de l’esclavage (FME) , appelée de ses vœux par François Hollande et mise en place sous la présidence d’Emmanuel Macron. Que ce soit à travers des expositions, des conférences, des soirées, ou des publications sur les réseaux sociaux (Instagram, TikTok ou YouTube), la FME a pour mission de raconter, de décrire, de dénoncer, de dialoguer, de discuter et de débattre autour de l’histoire de l’esclavage, principalement en francophonie. La Fondation permet à tous de comprendre les enjeux liés à l’esclavage à travers des films, des ouvrages, des portraits et des collections. L’organisme propose également un dossier fourni sur Napoléon, figure historique controversée, à l’origine du rétablissement de l’esclavage en 1802, après son abolition le 4 février 1794 par la Convention nationale sous la Première République. En outre, dans le souci de promouvoir une recherche française pionnière et pluridisciplinaire d'excellence sur les esclavages et leurs héritages, la FME a lancé, avec le soutien du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR) et du CNRS, la préparation d’un livre blanc sur les thématiques de l’esclavage. « La Fondation pour la mémoire de l'esclavage est une institution pour la France d'aujourd'hui. Parce que la connaissance du passé nous aide à comprendre le présent. Parce que les cultures issues de cette histoire sont des richesses. Parce que, pour lutter contre les discriminations, le racisme et toutes les formes d’atteintes à la dignité humaine, il faut savoir d’où elles viennent. » scande Jean Marc Ayrault, président de la Fondation.   La Flamme de l’égalité Les ministères chargés de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, de la Citoyenneté, des Outre-mer, de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH) et la Fondation pour la mémoire de l’esclavage s’associent chaque année dans le cadre d’un concours permettant aux élèves du primaire et du secondaire d’élaborer un projet de classe sur un thème donné autour de l’histoire de l’esclavage. Ce concours national distingue trois catégories différentes : l’école élémentaire, le collège et le lycée. Les élèves présentent après plusieurs mois de travail un rendu sur le thème annuel, celui pour l’année 2023-2024 ayant été « Résister à l’esclavage : survivre, s’opposer, se révolter ». La mise en forme du projet est libre : récit, documentaire audiovisuel, projet artistique, physique ou numérique… Une présélection est opérée au niveau des académies et, pour la finale, un jury national désigne au mois d’avril, dans chacune des trois catégories, un lauréat ainsi que d’éventuelles mentions spéciales. Par exemple, les élèves de 4 e du collège Alfred de Vigny à Courbevoie, lauréats en 2023, ont produit un livre numérique proposant de suivre les parcours de vie de trois personnages fictifs mis en esclavage : Baolo, l'homme, Aïsha, la femme, et Malik, l'enfant. À partir de leurs captures, les choix du lecteur amènent à différents destins. Le projet, pluridisciplinaire, fait appel à un riche travail historique, des connaissances géographiques, des compétences linguistiques et une création artistique originale. Quant aux élèves de 1 re du lycée Raynouard, également lauréats, ils ont réalisé une carte interactive de l'habitation Cassagniard, située sur l’île de Saint-Domingue. À partir du document découvert aux Archives nationales d'outre-mer, la classe a donné vie au plan de l'habitation en proposant divers documents originaux (chants, dialogues, recettes, schémas explicatifs, données de production, lettres, etc.) afin d'appréhender les différents espaces de vie et de travail d'une plantation sucrière. À travers ce concours, les différents organisateurs s’attendent à ce que les élèves fournissent un travail d’étude, d’analyse et d’interprétation des faits historiques, des acteurs et des archives pour alimenter au mieux leur projet. Les compétences développées et acquises dans le cadre de la Flamme de l’égalité sont précieuses sur le plan scolaire et extrascolaire. En effet, les élèves approfondissent leurs connaissances et leur compréhension de l’esclavage et de ses effets pour prendre conscience, in fine, de l’importance qu’il y a à préserver la dignité humaine et, pour cela, à agir en citoyens libres et égaux. Site de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage Site du concours Concours « La Flamme de l'égalité »

Voir l'article
Rencontre avec les enseignants-auteurs en histoire - Équipe de la collection Guillaume Le Quintrec

Rencontre avec les enseignants-auteurs en histoire - Équipe de la collection Guillaume Le Quintrec

« L’histoire-géo peut donner aux élèves des outils pour comprendre nos sociétés actuelles. » Laurène Jacob , 28 ans, Lycée Frédéric Mistral à Fresnes (94) Auteur chez Nathan depuis quand ?  Juin 2018 Pourquoi avez-vous eu envie d’être auteur ? Pour diversifier mes activités, travailler dans un autre cadre et aborder le métier d'enseignant sous un autre angle. Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité ? Le travail de recherche à fournir, qui permet de se replonger dans les documents et les sources. Le plus difficile reste les délais à tenir. Qu’est-ce qui vous a surpris dans votre activité d’auteur de manuel ? Il est parfois difficile de concilier nos idées, un document par exemple, d'une certaine longueur ou d'une certaine taille, avec les exigences et contraintes d'un format manuel scolaire. Pourquoi avoir choisi le métier d’enseignant ?  L'histoire a toujours été une passion, déjà au collège. J'aime raconter l'histoire en mentionnant des anecdotes et en faisant des liens avec l'actualité pour susciter l'intérêt des élèves et leur faire comprendre que la discipline peut leur donner des outils pour comprendre nos sociétés actuelles. Votre plus beau souvenir en rapport avec l’enseignement ? Des élèves qui sont venus me remercier après l'intervention de Frania Haverland, rescapée de de la Shoah, devant la classe. Tous avaient été très émus et absorbés par son récit. Une perle de vos élèves ? « Madame, comment vous savez tout ça ? » Maintenant que vous avez pris connaissance des projets de programme, quel sera votre objectif prioritaire pour la rédaction du futur manuel ? ​ Proposer aux élèves des documents qui les transportent et les fassent voyager dans l'époque et le lieu étudiés. « J’ai atteint mes objectifs quand des élèves me disent que j’ai réussi à leur faire aimer ma matière » Mathias Burgé , 30 ans, 9 ans d’enseignement, Lycée Rabelais de Meudon (92) Auteur chez Nathan depuis quand ? 2015 Pourquoi avez-vous eu envie d’être auteur ? J’ai voulu être auteur chez Nathan pour travailler avec Guillaume Le Quintrec, qui m’a formé en Histoire et à qui je dois mon envie d’enseigner, et plus généralement pour transmettre d’une autre manière mon goût pour l’Histoire et ma passion d’enseigner. Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité ? Ce qui me plait : travailler en équipe avec d’autres enseignants, approfondir mes connaissances sur les chapitres que je rédige, rechercher de nouveaux documents pour pouvoir présenter aux élèves des études originales, chercher à innover pédagogiquement. C’est comment, d’être enseignant ? Je suis heureux de me lever tous les matins pour aller faire cours et retrouver mes élèves. J’ai atteint mes objectifs quand des élèves me disent à la fin de l’année que j’ai réussi à leur faire aimer ma matière ou que c’est en suivant mes cours qu’ils ont eu envie de suivre des études d’histoire et parfois de devenir professeur d’histoire-géographie. Maintenant que vous avez pris connaissance des projets de programme, quel sera votre objectif prioritaire pour la rédaction du futur manuel ? Comme pour les précédents manuels, écrire des chapitres à la fois solides au niveau des connaissances, clairs au niveau de la méthode et compréhensibles par tous les élèves. « Je suis prêt à (quasiment) tout pour susciter l’intérêt des élèves » Léo Cayeux , 28 ans ; 2 e année d’enseignement, Lycée Louise Weiss à Achères (78) Auteur chez Nathan depuis quand ? Cet été. Pourquoi avez-vous eu envie d’être auteur ? Le manuel Nathan était celui que je préférais quand j’enseignais au collège, j’ai donc été heureux que Guillaume Le Quintrec  me propose de rejoindre son équipe. Je trouve que c’est une bonne manière de réfléchir sur la pédagogie, de manière plus posée et plus approfondie que quand on prépare une séquence au cours de l’année. Je participe aussi à la rédaction d’un manuel universitaire chez Nathan ; je trouvais ça intéressant de travailler en parallèle sur un manuel du secondaire, pour prolonger l’effort de vulgarisation et de synthèse. Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité ? Qu’est-ce qui est le plus difficile ? Ce qui me plaît le plus : - travailler avec l’équipe pour trouver la meilleure manière possible de transmettre l’histoire. Ce qui est le plus difficile : - produire une leçon complète et compréhensible par tous dans un format très réduit. Qu’est-ce qui vous a surpris dans votre activité d’auteur de manuel ? Est-ce que la réalité correspond à ce que vous aviez imaginé ? Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait un cahier des charges aussi précis (nombre de caractères, nombre de boîtes par double page, nombre de documents iconographiques à intégrer à chaque page…). L’enseignement, une vocation ? L’an dernier, une excellente élève (18 de moyenne partout), qui était apparemment fâchée avec l’histoire-géo depuis l’entrée au collège, m’a remercié pour l’année passée dans ma classe en me disant qu’elle aimait enfin cette matière ! J’ai choisi ce métier car je crois que la personnalité du professeur et son investissement sont déterminants pour motiver les élèves. Je suis prêt à (quasiment) tout pour susciter l’intérêt des élèves et les aider à apprendre et à réussir ! Maintenant que vous avez pris connaissance des projets de programme, quel sera votre objectif prioritaire pour la rédaction du futur manuel ? ​ Produire une leçon intéressante et accessible pour les élèves.  « J’ai la volonté d’éveiller la curiosité et l’intérêt des élèves pour le monde actuel. » Julie Noesser , 45 ans / 20 e année d’enseignement, Lycée d’Arsonval à Saint-Maur-des-Fossés Auteur chez Nathan depuis quand ? Contribution aux Annales de Bac pendant quelques années, nouvelle dans l’équipe du manuel. Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité ? Qu’est-ce qui est le plus difficile ? L’opportunité de passer du côté des « concepteurs d’exercices » en ayant l’expérience de l’enseignant. Parvenir à synthétiser et rendre accessibles des concepts parfois compliqués, trouver des documents originaux. Qu’est-ce qui vous a surpris dans votre activité d’auteur de manuel ? Est-ce que la réalité correspond à ce que vous aviez imaginé ? Bien plus chronophage que prévu ! Mais stimulant intellectuellement. Pourquoi avoir choisi le métier d’enseignant ? Pour le plaisir de transmettre, la passion pour l’Histoire, la volonté d’éveiller la curiosité et l’intérêt pour le monde actuel, le rapport avec les adolescents… « C’est par un retour aux documents, à la confrontation directe avec les sources d’historien, que nous pouvons passionner les élèves. » Laurent Pech , 33 ans ; 10 ans d’enseignement dans le secondaire. Collège Victor Hugo, Cachan (94) Auteur chez Nathan depuis quand ? Auteur chez Nathan depuis 2012 : parascolaire et scolaire. Pourquoi avez-vous eu envie d’être auteur ? J’ai voulu devenir auteur afin de découvrir le monde de l’édition, ses exigences différentes et complémentaires de l’enseignement dans le secondaire. Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité ? Qu’est-ce qui est le plus difficile ? Ce qui me plaît le plus est sans doute le fait de passer de l’autre côté de la fabrication d’un manuel scolaire, de réfléchir à la fabrication d’un support que nous utilisons au quotidien en tant qu’enseignant. Qu’est-ce qui vous a surpris dans votre activité d’auteur de manuel ? Ce qui m’a le plus surpris, c’est sans doute le rapport aux sources et aux documents qu’on utilise : faire attention aux droits pour obtenir un document… Ce sont des démarches que nous n’avons que très peu dans une logique d’enseignement. Maintenant que vous avez pris connaissance des projets de programme, quel sera votre objectif prioritaire pour la rédaction du futur manuel ? Mon objectif est de proposer des documents riches et attractifs pour les élèves. Je pense que c’est par un retour aux documents, à la confrontation directe avec les sources d’historien, que nous pouvons passionner les élèves. « L’idée de travailler collectivement à la construction d’un support pédagogique m’intéresse depuis longtemps. » Valentin Chémery , 32 ans dont 4 d’enseignement dans le secondaire. Lycée Guillaume Apollinaire (94) Auteur chez Nathan depuis quand ? C’est mon premier manuel. Pourquoi avez-vous eu envie d’être auteur ? L’idée de travailler collectivement à la construction d’un support pédagogique m’intéresse depuis longtemps. Je trouve que les manuels scolaires sont de beaux objets, et des supports pédagogiques de qualité. J’ai toujours eu envie de participer à la création d’un livre comme celui que nous sommes en train d’écrire. Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité ? Qu’est-ce qui est le plus difficile ? La recherche de documents originaux voire inédits, l’exigence de synthèse, de lisibilité, de clarté, d’accessibilité mais aussi de qualité scientifique sont autant de sources de motivations que de défis. Qu’est-ce qui vous a surpris dans votre activité d’auteur de manuel ? Est-ce que la réalité correspond à ce que vous aviez imaginé ? J’ai beaucoup apprécié de pouvoir échanger avec les autres auteurs et les éditeurs aussi bien sur la forme que prendra le manuel que sur les questions de fond posées par les programmes. Maintenant que vous avez pris connaissance des projets de programme, quel sera votre objectif prioritaire pour la rédaction du futur manuel ? Proposer des documents riches et originaux, et pouvoir les faire découvrir aux élèves.   ​« Rendre les acquis de la recherche universitaire accessibles à des élèves de lycée. » Défendin Détard , 34 ans (11 ans d’enseignement), Lycée Évariste Galois Auteur chez Nathan depuis quand ? Depuis 2017. Pourquoi avez-vous eu envie d’être auteur ? Pour rencontrer des passionnés de pédagogie et débattre de la meilleure manière de transmettre le goût de l’histoire. Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité ? Qu’est-ce qui est le plus difficile ? J’aime échanger avec des collègues d’horizons différents à propos des questions de pédagogie, de transmission du savoir, du rôle de tel ou tel document pour donner à accès à telle notion par exemple. Le plus difficile est de devoir faire preuve d’un esprit de concision et de synthèse au moment de rédiger les cours du manuel ; c'est un vrai exercice intellectuel. Qu’est-ce qui vous a surpris dans votre activité d’auteur de manuel ? Est-ce que la réalité correspond à ce que vous aviez imaginé ? Je n’imaginais pas que l’activité d’auteur nécessitât autant de travail de relectures à chaque étape du projet. Une anecdote à partager ? Après un travail en classe avec mes élèves sur le groupe des résistants des FTP-MOI, nous nous sommes rendus au mont Valérien pour visiter ce haut lieu d’histoire et de mémoire de la Résistance. Mes élèves étaient émus de voir les lieux où furent emprisonnés puis fusillés les membres du groupe de Missak Manouchian. Arrivé devant le lieu où ils furent fusillés, un élève décide de son propre chef de lire la lettre de Missak Manouchain à sa femme. À l’issue de cette lecture, tous les élèves ont choisi de se recueillir en silence sans que je leur demande. Ils m’ont ce jour-là à la fois surpris et ému. Maintenant que vous avez pris connaissance des projets de programme, quel sera votre objectif prioritaire pour la rédaction du futur manuel ? Mon principal objectif sera de proposer des documents inédits et des éclairages utiles pour les élèves ; rendre les acquis de la recherche universitaire accessible à des élèves de lycée.   « C’est un peu le métier qui m’a choisie. J’ai essayé, j’ai aimé et je suis restée. » Juliette Hanrot , 44 ans, 21 années d’enseignement, Lycée Camille Sée Paris 15 e J’enseigne en 5 e , 3 e , 2 de , terminale, le tout en section internationale britannique : tous les cours sont en anglais pour des élèves qui arrivent déjà bilingues à l’entrée en 6 e . Auteur chez Nathan depuis quand ? Depuis le manuel de première sorti en 2011 Pourquoi avez-vous eu envie d’être auteur ? Je trouve que le défi de faire un manuel rigoureux scientifiquement, accessible aux élèves et pratique et utilisable par à la fois les professeurs et les élèves est un défi passionnant et toujours renouvelé. J’avais envie de faire quelque chose de nouveau aussi. De réfléchir entre adultes et avec des gens d’un autre milieu professionnel (les éditrices). Je dis entre adultes car finalement en tant que prof on réfléchit seul ou avec les élèves, et parfois cela me manque... J’avais besoin de plus d’exigence intellectuelle et de quelque chose qui me force à refaire de l’histoire. Enfin, j’avais envie de travailler en équipe, parce qu’on est très seul quand on fait ses cours dans son établissement. On partage avec ses collègues, mais il est rare qu’on produise un travail commun. Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité ? Qu’est-ce qui est le plus difficile ? L’équipe d’auteurs Nathan, ce sont plein de profs passionnés qui consacrent un temps fou à ces manuels tout en étant très investis dans leur enseignement. Nos réunions sont toujours passionnantes, et on s’amuse bien aussi, même si parfois les débats sont houleux ! C’est très intéressant de discuter des choix des documents ensemble, de réfléchir à comment le questionner. Le plus difficile, c’est de tenir les délais. Bien que je n’ai encore jamais rien rendu en retard… Concilier le métier de prof, toutes les activités dans lesquelles on est investis dans notre établissement et être auteur, ça fait beaucoup. Sans compter les 3 enfants, le chat et le chien ! Qu’est-ce qui vous a surpris dans votre activité d’auteur de manuel ? Est-ce que la réalité correspond à ce que vous aviez imaginé ? Ce qui m’a surpris, c’est le plaisir mais aussi la difficulté à s’adapter aux contraintes éditoriales. Parfois on est très content d’un document mais il n’est pas au bon format, ou bien on ne peut pas avoir les droits de reproduction… Il faut respecter un nombre de signes très précis, c’est comme faire un poème en alexandrins ! On est très libre mais avec des contraintes très fortes. Ce qui m’a surpris aussi, c’est la rigueur intellectuelle et l’efficacité de l’équipe chez Nathan ainsi que celle de Guillaume Le Quintrec. Bien sûr, je m’attendais à cette rigueur, mais j’ai découvert que c’est incroyablement stimulant intellectuellement.  Et aussi, l’extrême gentillesse et bienveillance des éditrices et de Guillaume. Même quand quelque chose n’est pas bon, c’est toujours dit avec beaucoup de gentillesse et le positif est toujours mis en valeur.  J’ai aussi été surprise de l’accueil positif fait aux propositions et nouveautés, comme par exemple les pages travailler autrement, j’étais heureuse que Nathan veuille bien se lancer avec moi là-dedans. Pourquoi le métier d’enseignant ? C’est un peu le métier qui m’a choisie. J’ai essayé, j’ai aimé et je suis restée. Sinon je dirais qu’enseigner en anglais, dans une section où on me demande d’avoir une approche anglo-saxonne, m’a forcée à aller voir ce qui se passait de l’autre côté de la Manche et de l’Atlantique. Cela m’a énormément apporté en tant que prof et auteur. J’essaye d’utiliser cela quand j’écris pour Nathan. Maintenant que vous avez pris connaissance des projets de programme, quel sera votre objectif prioritaire pour la rédaction du futur manuel ? Joindre l’utile à l’agréable. Faire accessible et exigeant à la fois ; sérieux, et ludique aussi un peu.

Voir l'article
Le théâtre à Rome : un héritage étrusque

2

Ressources
complémentaires

Logo de la revue d'appartenance NRP

Séquence pédagogique

Le théâtre à Rome : un héritage étrusque

Dans son Histoire romaine , Tite-Live narre comment les Romains ont importé le théâtre, héritage étrusque, et l’ont coulé dans leur moule.

Voir l'article
Replay de la table ronde

Replay de la table ronde "Grande et petites HISTOIRES de l'école"

La table ronde "Grande et petites histoires de l'école" réunissait :  · Françoise Davisse et Carl Aderhold , co-auteurs du livre et de la série documentaire à succès de France 2 « Histoires d’une nation » (2,3 millions de téléspectateurs) · Edwy Plenel,  journaliste, auteur de « La République inachevée  » · Jean-Paul Delahaye, Inspecteur général de l'Éducation nationale honoraire.  · Estelle Brénéol, enseignante de Lettres-Histoire-Géographie en lycée professionnel et formatrice Cette conférence était animée par  Louise Tourret, journaliste, spécialiste des questions d'éducation. Le replay de la table ronde "Grande et petites histoires de l'école"      A propos du livre "Grande et petites histoires de l'école" Après la série télévisée événement sur France Télévision « Histoires d’une nation. L’école », le livre qui revisite le mythe de l'école à la française à travers les témoignages de nombreuses personnalités. En savoir plus A propos du documentaire "Histoires d'une nation : l'école" Rendez-vous mardi 18 octobre à 21h10 sur France 2 2x60 minutes /  Raconté par  Roschdy Zem  / Réalisation :  Stéphane Corréa  / Auteurs :  Françoise Davisse et Carl Aderhold  / Conseillers historiques :  Jean-Yves Rochex  et  Jean-François Condette   Une quarantaine d’intervenants dont : Ariane ASCARIDE  – Comédienne Ramzy BEDIA  – Acteur Philippe CONTICINI  – Maitre pâtissier Michel CYMES  – Médecin Jean-Pierre DAROUSSIN  – Comédien Nagui FAM  – Présentateur Frank GASTAMBIDE  – Comédien, réalisateur Sophie Marie LARROUY  – Artiste-humoriste Michel Edouard LECLERC  – Chef d’entreprise Daniel PENNAC  – Ecrivain Edwy PLENEL  – Journaliste Kery James  – Artiste Martin FOURCADE  - Champion olympique de biathlon En savoir plus  

Vous avez vu 30 résultats sur 1002
Vous avez vu 19 résultats sur 19
Vous avez vu 30 résultats sur 97

La Maison Nathan

En savoir plus

Découvrez les temps forts de notre histoire, nos missions et métiers ainsi que nos dernières actualités.