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La francophonie, toute une histoire...

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La francophonie, toute une histoire...

Une vidéo qui retrace l'histoire du mot "francophonie", de ses origines à son poids diplomatique.

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Histoires de loups-garous

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Fiche élève

Histoires de loups-garous

La métamorphose de Lycaon transformé en loup féroce en châtiment de sa cruauté interroge le rapport complexe entre l'homme et l'animal. L'étude du texte d'Ovide est accompagnée de celle du tableau de Jan Cossiers.

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Les cahiers Histoire-Géographie EMC

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Exposition : « Musée de l'histoire de l'immigration »

Exposition : « Musée de l'histoire de l'immigration »

Le musée de l'histoire de l'immigration de Paris présente la version actualisée de son exposition permanente !

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Exposition : Chaque vie est une histoire

Exposition : Chaque vie est une histoire

Chaque vie est une histoire dévoile 200 regards inédits sur l'immigration à travers un parcours artistique et intime.

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Des histoires de « Français d’ailleurs » par Valentine Goby

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Des histoires de « Français d’ailleurs » par Valentine Goby

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Conseil lecture : « Histoire dessinée de la France »

Conseil lecture : « Histoire dessinée de la France »

Les années Lumières, de la Régence aux États généraux.

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Conseil lecture : « Une histoire globale des révolutions »

Conseil lecture : « Une histoire globale des révolutions »

Rédigé par des spécialistes du monde entier, le livre explore la richesse de l'histoire révolutionnaire.

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[HGGSP] Que nous apprend l'histoire sur la guerre en Ukraine ?

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[HGGSP] Que nous apprend l'histoire sur la guerre en Ukraine ?

Une vidéo accompagnée de cartes répondre aux questions de vos élèves sur la guerre en Ukraine.

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Autant en emporte le vent ou le souffle destructeur de l’histoire

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Séquence pédagogique

Autant en emporte le vent ou le souffle destructeur de l’histoire

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Replay de la table ronde

Replay de la table ronde "Grande et petites HISTOIRES de l'école"

La table ronde "Grande et petites histoires de l'école" réunissait :  · Françoise Davisse et Carl Aderhold , co-auteurs du livre et de la série documentaire à succès de France 2 « Histoires d’une nation » (2,3 millions de téléspectateurs) · Edwy Plenel,  journaliste, auteur de « La République inachevée  » · Jean-Paul Delahaye, Inspecteur général de l'Éducation nationale honoraire.  · Estelle Brénéol, enseignante de Lettres-Histoire-Géographie en lycée professionnel et formatrice Cette conférence était animée par  Louise Tourret, journaliste, spécialiste des questions d'éducation. Le replay de la table ronde "Grande et petites histoires de l'école"      A propos du livre "Grande et petites histoires de l'école" Après la série télévisée événement sur France Télévision « Histoires d’une nation. L’école », le livre qui revisite le mythe de l'école à la française à travers les témoignages de nombreuses personnalités. En savoir plus A propos du documentaire "Histoires d'une nation : l'école" Rendez-vous mardi 18 octobre à 21h10 sur France 2 2x60 minutes /  Raconté par  Roschdy Zem  / Réalisation :  Stéphane Corréa  / Auteurs :  Françoise Davisse et Carl Aderhold  / Conseillers historiques :  Jean-Yves Rochex  et  Jean-François Condette   Une quarantaine d’intervenants dont : Ariane ASCARIDE  – Comédienne Ramzy BEDIA  – Acteur Philippe CONTICINI  – Maitre pâtissier Michel CYMES  – Médecin Jean-Pierre DAROUSSIN  – Comédien Nagui FAM  – Présentateur Frank GASTAMBIDE  – Comédien, réalisateur Sophie Marie LARROUY  – Artiste-humoriste Michel Edouard LECLERC  – Chef d’entreprise Daniel PENNAC  – Ecrivain Edwy PLENEL  – Journaliste Kery James  – Artiste Martin FOURCADE  - Champion olympique de biathlon En savoir plus  

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Mieux connaître l’histoire de l’esclavage : le travail de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage

Par Gaspard Jolly et Armand Kadivar L’esclavage a été aboli en France en 1848 et, en 2001, la justice française a fait de la traite négrière un crime contre l’humanité. Une telle action politique, inédite alors, s’est accompagnée de diverses mesures mémorielles visant à perpétuer le souvenir de cette Histoire. La Fondation pour la mémoire de l’esclavage s’inscrit dans ce sillage en organisant chaque année un concours national pour les classes du CM1 à la Terminale. Un nouveau régime mémoriel Dès les années 1960, un mouvement populaire se développe dans les Outre-mer pour faire reconnaître la mémoire des esclaves et de leurs descendants. Porté par les artistes et les intellectuels, soutenu par les collectivités locales et relayé par des initiatives internationales, ce mouvement a pris une ampleur nationale. Ainsi, la loi du 30 juin 1983 fait du 10 et du 23 mai des journées nationales en mémoire de l’esclavage et de ses victimes. Elle fixe également des jours fériés célébrant l'abolition dans les territoires français qui ont connu l'esclavage : le 27 avril à Mayotte, le 22 mai en Martinique, le 27 mai en Guadeloupe, le 28 mai à Saint-Martin, le 10 juin en Guyane, le 9 octobre à Saint Barthélemy, et le 20 décembre à La Réunion. Le 10 mai 2001 est votée la proposition de loi de Christiane Taubira par laquelle la France reconnaît la traite et l’esclavage coloniaux comme crimes contre l’humanité : c’est le premier pays à effectuer une telle déclaration, signe d’un changement de paradigme mémoriel, d’un récit national plus juste et plus ouvert. Cette loi, dite « loi Taubira », inscrit également le sujet de l’esclavage dans les différents programmes scolaires. Extrait du discours de Christiane Taubira (alors députée de la Guyane), le 18 février 1999, lors de la proposition de loi tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité : « Cette inscription dans la loi, cette parole forte, sans ambiguïté, cette parole officielle et durable constitue une réparation symbolique, la première et sans doute la plus puissante de toutes. Mais elle induit une réparation politique en prenant en considération les fondements inégalitaires des sociétés d’Outre-mer liées à l’esclavage, notamment aux indemnisations en faveur des colons qui ont suivi l’abolition. Elle suppose également une réparation morale qui propulse en pleine lumière la chaîne de refus qui a été tissée par ceux qui ont résisté en Afrique, par les marrons qui ont conduit les formes de résistance dans toutes les colonies, par les villageois et les ouvriers français, par le combat politique et l’action des philosophes et des abolitionnistes. Elle suppose que cette réparation conjugue les efforts accomplis pour déraciner le racisme, pour dégager les racines des affrontements ethniques, pour affronter les injustices fabriquées. Elle suppose une réparation culturelle, notamment par la réhabilitation des lieux de mémoire. » La Fondation pour la mémoire de l’esclavage Le 13 novembre 2019 naît la Fondation pour la mémoire de l’esclavage (FME) , appelée de ses vœux par François Hollande et mise en place sous la présidence d’Emmanuel Macron. Que ce soit à travers des expositions, des conférences, des soirées, ou des publications sur les réseaux sociaux (Instagram, TikTok ou YouTube), la FME a pour mission de raconter, de décrire, de dénoncer, de dialoguer, de discuter et de débattre autour de l’histoire de l’esclavage, principalement en francophonie. La Fondation permet à tous de comprendre les enjeux liés à l’esclavage à travers des films, des ouvrages, des portraits et des collections. L’organisme propose également un dossier fourni sur Napoléon, figure historique controversée, à l’origine du rétablissement de l’esclavage en 1802, après son abolition le 4 février 1794 par la Convention nationale sous la Première République. En outre, dans le souci de promouvoir une recherche française pionnière et pluridisciplinaire d'excellence sur les esclavages et leurs héritages, la FME a lancé, avec le soutien du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR) et du CNRS, la préparation d’un livre blanc sur les thématiques de l’esclavage. « La Fondation pour la mémoire de l'esclavage est une institution pour la France d'aujourd'hui. Parce que la connaissance du passé nous aide à comprendre le présent. Parce que les cultures issues de cette histoire sont des richesses. Parce que, pour lutter contre les discriminations, le racisme et toutes les formes d’atteintes à la dignité humaine, il faut savoir d’où elles viennent. » scande Jean Marc Ayrault, président de la Fondation.   La Flamme de l’égalité Les ministères chargés de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, de la Citoyenneté, des Outre-mer, de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH) et la Fondation pour la mémoire de l’esclavage s’associent chaque année dans le cadre d’un concours permettant aux élèves du primaire et du secondaire d’élaborer un projet de classe sur un thème donné autour de l’histoire de l’esclavage. Ce concours national distingue trois catégories différentes : l’école élémentaire, le collège et le lycée. Les élèves présentent après plusieurs mois de travail un rendu sur le thème annuel, celui pour l’année 2023-2024 ayant été « Résister à l’esclavage : survivre, s’opposer, se révolter ». La mise en forme du projet est libre : récit, documentaire audiovisuel, projet artistique, physique ou numérique… Une présélection est opérée au niveau des académies et, pour la finale, un jury national désigne au mois d’avril, dans chacune des trois catégories, un lauréat ainsi que d’éventuelles mentions spéciales. Par exemple, les élèves de 4 e du collège Alfred de Vigny à Courbevoie, lauréats en 2023, ont produit un livre numérique proposant de suivre les parcours de vie de trois personnages fictifs mis en esclavage : Baolo, l'homme, Aïsha, la femme, et Malik, l'enfant. À partir de leurs captures, les choix du lecteur amènent à différents destins. Le projet, pluridisciplinaire, fait appel à un riche travail historique, des connaissances géographiques, des compétences linguistiques et une création artistique originale. Quant aux élèves de 1 re du lycée Raynouard, également lauréats, ils ont réalisé une carte interactive de l'habitation Cassagniard, située sur l’île de Saint-Domingue. À partir du document découvert aux Archives nationales d'outre-mer, la classe a donné vie au plan de l'habitation en proposant divers documents originaux (chants, dialogues, recettes, schémas explicatifs, données de production, lettres, etc.) afin d'appréhender les différents espaces de vie et de travail d'une plantation sucrière. À travers ce concours, les différents organisateurs s’attendent à ce que les élèves fournissent un travail d’étude, d’analyse et d’interprétation des faits historiques, des acteurs et des archives pour alimenter au mieux leur projet. Les compétences développées et acquises dans le cadre de la Flamme de l’égalité sont précieuses sur le plan scolaire et extrascolaire. En effet, les élèves approfondissent leurs connaissances et leur compréhension de l’esclavage et de ses effets pour prendre conscience, in fine, de l’importance qu’il y a à préserver la dignité humaine et, pour cela, à agir en citoyens libres et égaux. Site de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage Site du concours Concours « La Flamme de l'égalité »

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Vitali Konstantinov,  La grande histoire de l’écriture, de l’écriture cunéiforme aux émojis
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Vitali Konstantinov, La grande histoire de l’écriture, de l’écriture cunéiforme aux émojis

Par Camille Lacour Les métamorphoses de l’écriture Des symboles cunéiformes, créés dans un système de logogrammes, jusqu’aux irremplaçables émojis de nos smartphones, l’écriture a connu d’innombrables formes et évolutions au cours du temps. Avec beaucoup d’humour, La Grande Histoire de l’écriture , album jeunesse écrit et illustré par Vitali Konstantinov, présente les traits que les caractères, l’alphabet et les encodages ont revêtus depuis la Préhistoire. L’album se découpe en trois parties. La première reprend les bases de l’écriture, dévoilant l’alphabet phonétique international (API), cette description des sons présents dans toutes les langues. La seconde partie dévoile toutes les écritures que les peuples ont su élaborer, en commençant par l’écriture cunéiforme, née à Sumer (l’actuel Irak), qui se répandit parmi les peuples voisins tout en s’adaptant à des dialectes différents. Enfin, la dernière partie s’intéresse aux alphabets proches du nôtre, mais aussi aux univers de Tolkien et de Star Trek , mondes dans lesquels sont imaginées des nouvelles langues pleines de surprises. À travers cet album, Vital Konstantinov offre un réel plaisir aux amoureux des Lettres. Tantôt drôle, tantôt instructif, il retrace de façon chronologique l’histoire de l’écriture selon les époques, les lieux et les cultures. Les illustrations donnent une certaine dynamique au texte, lui apportant ce côté ludique et attrayant qui aideront les plus jeunes à retenir les informations plus facilement. Il pourra, peut-être aussi, nous redonner goût au glissement de la pointe du stylo-plume à la surface du papier blanc… Vitali Konstantinov, La grande histoire de l’écriture, de l’écriture cunéiforme aux émojis , Éditions La joie de lire, 80 pages, 24,90 €  

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Vitali Konstantinov,  La grande histoire de l’écriture, de l’écriture cunéiforme aux émojis
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Vitali Konstantinov, La grande histoire de l’écriture, de l’écriture cunéiforme aux émojis

Par Camille Lacour Les métamorphoses de l’écriture Des symboles cunéiformes, créés dans un système de logogrammes, jusqu’aux irremplaçables émojis de nos smartphones, l’écriture a connu d’innombrables formes et évolutions au cours du temps. Avec beaucoup d’humour, La Grande Histoire de l’écriture , album jeunesse écrit et illustré par Vitali Konstantinov, présente les traits que les caractères, l’alphabet et les encodages ont revêtus depuis la Préhistoire. L’album se découpe en trois parties. La première reprend les bases de l’écriture, dévoilant l’alphabet phonétique international (API), cette description des sons présents dans toutes les langues. La seconde partie dévoile toutes les écritures que les peuples ont su élaborer, en commençant par l’écriture cunéiforme, née à Sumer (l’actuel Irak), qui se répandit parmi les peuples voisins tout en s’adaptant à des dialectes différents. Enfin, la dernière partie s’intéresse aux alphabets proches du nôtre, mais aussi aux univers de Tolkien et de Star Trek , mondes dans lesquels sont imaginées des nouvelles langues pleines de surprises. À travers cet album, Vital Konstantinov offre un réel plaisir aux amoureux des Lettres. Tantôt drôle, tantôt instructif, il retrace de façon chronologique l’histoire de l’écriture selon les époques, les lieux et les cultures. Les illustrations donnent une certaine dynamique au texte, lui apportant ce côté ludique et attrayant qui aideront les plus jeunes à retenir les informations plus facilement. Il pourra, peut-être aussi, nous redonner goût au glissement de la pointe du stylo-plume à la surface du papier blanc… Vitali Konstantinov, La grande histoire de l’écriture, de l’écriture cunéiforme aux émojis , Éditions La joie de lire, 80 pages, 24,90 €  

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Rencontre avec les enseignants-auteurs en histoire - Équipe de la collection Guillaume Le Quintrec

Rencontre avec les enseignants-auteurs en histoire - Équipe de la collection Guillaume Le Quintrec

« L’histoire-géo peut donner aux élèves des outils pour comprendre nos sociétés actuelles. » Laurène Jacob , 28 ans, Lycée Frédéric Mistral à Fresnes (94) Auteur chez Nathan depuis quand ?  Juin 2018 Pourquoi avez-vous eu envie d’être auteur ? Pour diversifier mes activités, travailler dans un autre cadre et aborder le métier d'enseignant sous un autre angle. Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité ? Le travail de recherche à fournir, qui permet de se replonger dans les documents et les sources. Le plus difficile reste les délais à tenir. Qu’est-ce qui vous a surpris dans votre activité d’auteur de manuel ? Il est parfois difficile de concilier nos idées, un document par exemple, d'une certaine longueur ou d'une certaine taille, avec les exigences et contraintes d'un format manuel scolaire. Pourquoi avoir choisi le métier d’enseignant ?  L'histoire a toujours été une passion, déjà au collège. J'aime raconter l'histoire en mentionnant des anecdotes et en faisant des liens avec l'actualité pour susciter l'intérêt des élèves et leur faire comprendre que la discipline peut leur donner des outils pour comprendre nos sociétés actuelles. Votre plus beau souvenir en rapport avec l’enseignement ? Des élèves qui sont venus me remercier après l'intervention de Frania Haverland, rescapée de de la Shoah, devant la classe. Tous avaient été très émus et absorbés par son récit. Une perle de vos élèves ? « Madame, comment vous savez tout ça ? » Maintenant que vous avez pris connaissance des projets de programme, quel sera votre objectif prioritaire pour la rédaction du futur manuel ? ​ Proposer aux élèves des documents qui les transportent et les fassent voyager dans l'époque et le lieu étudiés. « J’ai atteint mes objectifs quand des élèves me disent que j’ai réussi à leur faire aimer ma matière » Mathias Burgé , 30 ans, 9 ans d’enseignement, Lycée Rabelais de Meudon (92) Auteur chez Nathan depuis quand ? 2015 Pourquoi avez-vous eu envie d’être auteur ? J’ai voulu être auteur chez Nathan pour travailler avec Guillaume Le Quintrec, qui m’a formé en Histoire et à qui je dois mon envie d’enseigner, et plus généralement pour transmettre d’une autre manière mon goût pour l’Histoire et ma passion d’enseigner. Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité ? Ce qui me plait : travailler en équipe avec d’autres enseignants, approfondir mes connaissances sur les chapitres que je rédige, rechercher de nouveaux documents pour pouvoir présenter aux élèves des études originales, chercher à innover pédagogiquement. C’est comment, d’être enseignant ? Je suis heureux de me lever tous les matins pour aller faire cours et retrouver mes élèves. J’ai atteint mes objectifs quand des élèves me disent à la fin de l’année que j’ai réussi à leur faire aimer ma matière ou que c’est en suivant mes cours qu’ils ont eu envie de suivre des études d’histoire et parfois de devenir professeur d’histoire-géographie. Maintenant que vous avez pris connaissance des projets de programme, quel sera votre objectif prioritaire pour la rédaction du futur manuel ? Comme pour les précédents manuels, écrire des chapitres à la fois solides au niveau des connaissances, clairs au niveau de la méthode et compréhensibles par tous les élèves. « Je suis prêt à (quasiment) tout pour susciter l’intérêt des élèves » Léo Cayeux , 28 ans ; 2 e année d’enseignement, Lycée Louise Weiss à Achères (78) Auteur chez Nathan depuis quand ? Cet été. Pourquoi avez-vous eu envie d’être auteur ? Le manuel Nathan était celui que je préférais quand j’enseignais au collège, j’ai donc été heureux que Guillaume Le Quintrec  me propose de rejoindre son équipe. Je trouve que c’est une bonne manière de réfléchir sur la pédagogie, de manière plus posée et plus approfondie que quand on prépare une séquence au cours de l’année. Je participe aussi à la rédaction d’un manuel universitaire chez Nathan ; je trouvais ça intéressant de travailler en parallèle sur un manuel du secondaire, pour prolonger l’effort de vulgarisation et de synthèse. Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité ? Qu’est-ce qui est le plus difficile ? Ce qui me plaît le plus : - travailler avec l’équipe pour trouver la meilleure manière possible de transmettre l’histoire. Ce qui est le plus difficile : - produire une leçon complète et compréhensible par tous dans un format très réduit. Qu’est-ce qui vous a surpris dans votre activité d’auteur de manuel ? Est-ce que la réalité correspond à ce que vous aviez imaginé ? Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait un cahier des charges aussi précis (nombre de caractères, nombre de boîtes par double page, nombre de documents iconographiques à intégrer à chaque page…). L’enseignement, une vocation ? L’an dernier, une excellente élève (18 de moyenne partout), qui était apparemment fâchée avec l’histoire-géo depuis l’entrée au collège, m’a remercié pour l’année passée dans ma classe en me disant qu’elle aimait enfin cette matière ! J’ai choisi ce métier car je crois que la personnalité du professeur et son investissement sont déterminants pour motiver les élèves. Je suis prêt à (quasiment) tout pour susciter l’intérêt des élèves et les aider à apprendre et à réussir ! Maintenant que vous avez pris connaissance des projets de programme, quel sera votre objectif prioritaire pour la rédaction du futur manuel ? ​ Produire une leçon intéressante et accessible pour les élèves.  « J’ai la volonté d’éveiller la curiosité et l’intérêt des élèves pour le monde actuel. » Julie Noesser , 45 ans / 20 e année d’enseignement, Lycée d’Arsonval à Saint-Maur-des-Fossés Auteur chez Nathan depuis quand ? Contribution aux Annales de Bac pendant quelques années, nouvelle dans l’équipe du manuel. Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité ? Qu’est-ce qui est le plus difficile ? L’opportunité de passer du côté des « concepteurs d’exercices » en ayant l’expérience de l’enseignant. Parvenir à synthétiser et rendre accessibles des concepts parfois compliqués, trouver des documents originaux. Qu’est-ce qui vous a surpris dans votre activité d’auteur de manuel ? Est-ce que la réalité correspond à ce que vous aviez imaginé ? Bien plus chronophage que prévu ! Mais stimulant intellectuellement. Pourquoi avoir choisi le métier d’enseignant ? Pour le plaisir de transmettre, la passion pour l’Histoire, la volonté d’éveiller la curiosité et l’intérêt pour le monde actuel, le rapport avec les adolescents… « C’est par un retour aux documents, à la confrontation directe avec les sources d’historien, que nous pouvons passionner les élèves. » Laurent Pech , 33 ans ; 10 ans d’enseignement dans le secondaire. Collège Victor Hugo, Cachan (94) Auteur chez Nathan depuis quand ? Auteur chez Nathan depuis 2012 : parascolaire et scolaire. Pourquoi avez-vous eu envie d’être auteur ? J’ai voulu devenir auteur afin de découvrir le monde de l’édition, ses exigences différentes et complémentaires de l’enseignement dans le secondaire. Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité ? Qu’est-ce qui est le plus difficile ? Ce qui me plaît le plus est sans doute le fait de passer de l’autre côté de la fabrication d’un manuel scolaire, de réfléchir à la fabrication d’un support que nous utilisons au quotidien en tant qu’enseignant. Qu’est-ce qui vous a surpris dans votre activité d’auteur de manuel ? Ce qui m’a le plus surpris, c’est sans doute le rapport aux sources et aux documents qu’on utilise : faire attention aux droits pour obtenir un document… Ce sont des démarches que nous n’avons que très peu dans une logique d’enseignement. Maintenant que vous avez pris connaissance des projets de programme, quel sera votre objectif prioritaire pour la rédaction du futur manuel ? Mon objectif est de proposer des documents riches et attractifs pour les élèves. Je pense que c’est par un retour aux documents, à la confrontation directe avec les sources d’historien, que nous pouvons passionner les élèves. « L’idée de travailler collectivement à la construction d’un support pédagogique m’intéresse depuis longtemps. » Valentin Chémery , 32 ans dont 4 d’enseignement dans le secondaire. Lycée Guillaume Apollinaire (94) Auteur chez Nathan depuis quand ? C’est mon premier manuel. Pourquoi avez-vous eu envie d’être auteur ? L’idée de travailler collectivement à la construction d’un support pédagogique m’intéresse depuis longtemps. Je trouve que les manuels scolaires sont de beaux objets, et des supports pédagogiques de qualité. J’ai toujours eu envie de participer à la création d’un livre comme celui que nous sommes en train d’écrire. Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité ? Qu’est-ce qui est le plus difficile ? La recherche de documents originaux voire inédits, l’exigence de synthèse, de lisibilité, de clarté, d’accessibilité mais aussi de qualité scientifique sont autant de sources de motivations que de défis. Qu’est-ce qui vous a surpris dans votre activité d’auteur de manuel ? Est-ce que la réalité correspond à ce que vous aviez imaginé ? J’ai beaucoup apprécié de pouvoir échanger avec les autres auteurs et les éditeurs aussi bien sur la forme que prendra le manuel que sur les questions de fond posées par les programmes. Maintenant que vous avez pris connaissance des projets de programme, quel sera votre objectif prioritaire pour la rédaction du futur manuel ? Proposer des documents riches et originaux, et pouvoir les faire découvrir aux élèves.   ​« Rendre les acquis de la recherche universitaire accessibles à des élèves de lycée. » Défendin Détard , 34 ans (11 ans d’enseignement), Lycée Évariste Galois Auteur chez Nathan depuis quand ? Depuis 2017. Pourquoi avez-vous eu envie d’être auteur ? Pour rencontrer des passionnés de pédagogie et débattre de la meilleure manière de transmettre le goût de l’histoire. Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité ? Qu’est-ce qui est le plus difficile ? J’aime échanger avec des collègues d’horizons différents à propos des questions de pédagogie, de transmission du savoir, du rôle de tel ou tel document pour donner à accès à telle notion par exemple. Le plus difficile est de devoir faire preuve d’un esprit de concision et de synthèse au moment de rédiger les cours du manuel ; c'est un vrai exercice intellectuel. Qu’est-ce qui vous a surpris dans votre activité d’auteur de manuel ? Est-ce que la réalité correspond à ce que vous aviez imaginé ? Je n’imaginais pas que l’activité d’auteur nécessitât autant de travail de relectures à chaque étape du projet. Une anecdote à partager ? Après un travail en classe avec mes élèves sur le groupe des résistants des FTP-MOI, nous nous sommes rendus au mont Valérien pour visiter ce haut lieu d’histoire et de mémoire de la Résistance. Mes élèves étaient émus de voir les lieux où furent emprisonnés puis fusillés les membres du groupe de Missak Manouchian. Arrivé devant le lieu où ils furent fusillés, un élève décide de son propre chef de lire la lettre de Missak Manouchain à sa femme. À l’issue de cette lecture, tous les élèves ont choisi de se recueillir en silence sans que je leur demande. Ils m’ont ce jour-là à la fois surpris et ému. Maintenant que vous avez pris connaissance des projets de programme, quel sera votre objectif prioritaire pour la rédaction du futur manuel ? Mon principal objectif sera de proposer des documents inédits et des éclairages utiles pour les élèves ; rendre les acquis de la recherche universitaire accessible à des élèves de lycée.   « C’est un peu le métier qui m’a choisie. J’ai essayé, j’ai aimé et je suis restée. » Juliette Hanrot , 44 ans, 21 années d’enseignement, Lycée Camille Sée Paris 15 e J’enseigne en 5 e , 3 e , 2 de , terminale, le tout en section internationale britannique : tous les cours sont en anglais pour des élèves qui arrivent déjà bilingues à l’entrée en 6 e . Auteur chez Nathan depuis quand ? Depuis le manuel de première sorti en 2011 Pourquoi avez-vous eu envie d’être auteur ? Je trouve que le défi de faire un manuel rigoureux scientifiquement, accessible aux élèves et pratique et utilisable par à la fois les professeurs et les élèves est un défi passionnant et toujours renouvelé. J’avais envie de faire quelque chose de nouveau aussi. De réfléchir entre adultes et avec des gens d’un autre milieu professionnel (les éditrices). Je dis entre adultes car finalement en tant que prof on réfléchit seul ou avec les élèves, et parfois cela me manque... J’avais besoin de plus d’exigence intellectuelle et de quelque chose qui me force à refaire de l’histoire. Enfin, j’avais envie de travailler en équipe, parce qu’on est très seul quand on fait ses cours dans son établissement. On partage avec ses collègues, mais il est rare qu’on produise un travail commun. Qu’est-ce qui vous plaît dans cette activité ? Qu’est-ce qui est le plus difficile ? L’équipe d’auteurs Nathan, ce sont plein de profs passionnés qui consacrent un temps fou à ces manuels tout en étant très investis dans leur enseignement. Nos réunions sont toujours passionnantes, et on s’amuse bien aussi, même si parfois les débats sont houleux ! C’est très intéressant de discuter des choix des documents ensemble, de réfléchir à comment le questionner. Le plus difficile, c’est de tenir les délais. Bien que je n’ai encore jamais rien rendu en retard… Concilier le métier de prof, toutes les activités dans lesquelles on est investis dans notre établissement et être auteur, ça fait beaucoup. Sans compter les 3 enfants, le chat et le chien ! Qu’est-ce qui vous a surpris dans votre activité d’auteur de manuel ? Est-ce que la réalité correspond à ce que vous aviez imaginé ? Ce qui m’a surpris, c’est le plaisir mais aussi la difficulté à s’adapter aux contraintes éditoriales. Parfois on est très content d’un document mais il n’est pas au bon format, ou bien on ne peut pas avoir les droits de reproduction… Il faut respecter un nombre de signes très précis, c’est comme faire un poème en alexandrins ! On est très libre mais avec des contraintes très fortes. Ce qui m’a surpris aussi, c’est la rigueur intellectuelle et l’efficacité de l’équipe chez Nathan ainsi que celle de Guillaume Le Quintrec. Bien sûr, je m’attendais à cette rigueur, mais j’ai découvert que c’est incroyablement stimulant intellectuellement.  Et aussi, l’extrême gentillesse et bienveillance des éditrices et de Guillaume. Même quand quelque chose n’est pas bon, c’est toujours dit avec beaucoup de gentillesse et le positif est toujours mis en valeur.  J’ai aussi été surprise de l’accueil positif fait aux propositions et nouveautés, comme par exemple les pages travailler autrement, j’étais heureuse que Nathan veuille bien se lancer avec moi là-dedans. Pourquoi le métier d’enseignant ? C’est un peu le métier qui m’a choisie. J’ai essayé, j’ai aimé et je suis restée. Sinon je dirais qu’enseigner en anglais, dans une section où on me demande d’avoir une approche anglo-saxonne, m’a forcée à aller voir ce qui se passait de l’autre côté de la Manche et de l’Atlantique. Cela m’a énormément apporté en tant que prof et auteur. J’essaye d’utiliser cela quand j’écris pour Nathan. Maintenant que vous avez pris connaissance des projets de programme, quel sera votre objectif prioritaire pour la rédaction du futur manuel ? Joindre l’utile à l’agréable. Faire accessible et exigeant à la fois ; sérieux, et ludique aussi un peu.

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Les clandestines de l’Histoire une exposition au CDI à partir de l’œuvre d’Olympe de Gouges - Lire au CDI
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Les clandestines de l’Histoire une exposition au CDI à partir de l’œuvre d’Olympe de Gouges - Lire au CDI

par Laure Bertrand, professeure documentaliste, membre de l’A.P.D.E.N. Depuis 2021, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d’Olympe de Gouges est au programme des EAF dans le parcours : « Écrire et combattre pour l’égalité ». Bien plus que ses qualités littéraires, c’est le contenu de ce texte et son universalité qui en font l’intérêt. Pour appréhender ces aspects, une enseignante de lettres modernes propose une recherche au CDI en collaboration avec les professeures documentalistes. L’ exposition En plus de l’œuvre d’Olympe de Gouges, les professeures documentalistes ont acquis le roman graphique de Catel Muller et José-Louis Bocquet qui lui est consacré. Afin de mettre en avant cet ouvrage ainsi que les autres titres 1 de la collection « Les Clandestines de l’Histoire », elles empruntent à l’éditeur Casterman l’exposition qui en fait la promotion 2 . Le prêt étant gratuit, il convient simplement de signer une convention. L’exposition est composée d’un panneau qui présente les quatre artistes (Olympe de Gouges, Joséphine Baker, Kiki de Montparnasse et Alice Guy) suivi, pour chacune, de trois planches extraites des bandes dessinées. Des travaux d’élèves Il est demandé aux élèves de 1re, après qu’ils ont étudié l’œuvre d’Olympe de Gouges et visité l’exposition au CDI, de créer à leur tour une planche biographique sur le modèle du panneau consacré à chaque clandestine. Par groupes, ils doivent choisir leur sujet dans une de ces deux listes : la première, donnée par les enseignantes, inclut des personnalités aussi différentes qu’Elisabeth Vigée le Brun, Louise Michel ou Beyoncé ; la seconde est constituée des cinquante « oubliées de l’histoire » présentées dans le jeu de cartes « osez l’égalité » de l’Université Paris Cité 3 . Outre les éléments biographiques, le panneau doit impérativement expliciter comment l’œuvre de la personnalité choisie lutte pour l’égalité. Avant d’exposer leurs panneaux, les élèves présentent à la classe le fruit de leurs recherches à l’oral. Prolongement : une exposition consacrée à George Sand Après une pause de quelques semaines, les professeures documentalistes mettent en place une exposition prêtée par la bibliothèque départementale de prêt et intitulée : « George Sand, la femme libre » 4 . – des rédactions de critiques littéraires et d’avis argumentés sur les romans ; – des conceptions d’affiches pour promouvoir les romans. Conclusion Au-delà de l’étude de l’œuvre d’Olympe de Gouges, ce projet a permis de travailler sur l’invisibilisation des femmes dans tous les domaines artistiques et donc de réfléchir à l’égalité et aux combats en cours pour y parvenir. 1. Voir bibliographie 2. Pour en savoir davantage sur l’exposition et pour l’emprunter cliquer ici 3. Lien vers le site web 4. Lien vers le site web   BIBLIOGRAPHIE Romans graphiques : • Kim Consigny et Séverine Vidal, George Sand, fille du siècle , Delcourt, 2020 • Catel Muller et José-Louis Bocquet, Jean-Luc Ruault, Kiki de Montparnasse , Casterman, 2007 • Catel Muller et José-Louis Bocquet, Joséphine Baker , Casterman, 2016 • Catel Muller et José-Louis Bocquet, Olympe de Gouges , Casterman, 2021 • Catel Muller et José-Louis Bocquet, Alice Guy , Casterman, 2021 Documentaires et essais : • Titiou Lecoq, Les grandes oubliées : pourquoi l’histoire a effacé les femmes , L’Iconoclaste, 2021 • Jean-Noël Jeanneney et Grégoire Kaufmann, Les Rebelles, une anthologie , CNRS, 2014 • Catherine Valenti, Les femmes qui s’engagent sont dangereuses , Gründ, 2017   NOTION INFO-DOCUMENTAIRE : Médiatisation La médiatisation est un processus de communication, de médiation d’un message ou d’une information qui suppose l’utilisation d’un ou plusieurs médias (presse écrite, radio, télévision, Web, affichage public). La médiatisation permet la publicité, au sens d’une diffusion, plus ou moins massive, autour d’un sujet, d’une personne, d’une organisation, d’un produit. Définition complète à consulter ici.

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Spécialité HGGSP

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L’Aube à Birkenau, un livre précieux
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L’Aube à Birkenau, un livre précieux

Pendant une vingtaine d’années, David Teboul, documentariste cinéaste, a enregistré des entretiens avec Simone Veil. Il en a fait L’Aube à Birkenau , un ouvrage avec de nombreuses images, contenant aussi des récits où il présente de manière très personnelle chaque moment rapporté. Publié aux éditions des Arènes en 2019, L’Aube à Birkenau est désormais un beau livre de poche paru chez Pocket le 10 novembre 2021, qui peut être proposé aux collégiens et aux lycéens. L’Aube à Birkenau , une installation puis un livre Depuis leur rencontre en 2003 pour réaliser un documentaire sur Simone Veil, David Teboul a engagé une longue conversation avec elle qui s’est poursuivie jusqu’au crépuscule de sa vie. Et pour accompagner l’entrée au Panthéon de Simone et Antoine Veil le 1er juillet 2018, il lui a été donné de créer une œuvre. Ce fut L’Aube à Birkenau , installation en cinq tableaux qui trouve sa genèse dans les propos qu’elle lui a un jour confiés à Birkenau : « Les arbres pour moi surtout sur la route dans certains trajets, il faisait très froid et j’ai le souvenir que ces arbres pris dans la glace, c’était l’un des rares moments où l’on avait un sentiment de beauté. » Cette œuvre sonore et visuelle, « hommage à la fois au parcours politique exceptionnel de Simone Veil et à la survivante d’Auschwitz » 1 , honorait la mémoire des millions de déportés raciaux, Juifs et Tziganes. Un an plus tard, sous le même titre, David Teboul publiait un livre écrit à partir des enregistrements de plus de quarante heures d’entretiens avec Simone Veil. Des voix et des images La voix et le visage de Simone occupent la plus grande partie du texte. On y trouve son témoignage très précis sur l’enfance, la déportation, le retour et la vie d’après. David Teboul a également enregistré des dialogues avec Marceline, la plus jeune déportée de Birkenau qui sera l’amie de toujours ainsi que des conversations avec sa sœur Denise. Dès lors, le lecteur n’est plus le destinataire d’un discours mais le témoin d’un amour, d’une amitié, d’une extraordinaire complicité. La douleur fait surgir une émotion plus vive encore, une émotion qu’expriment les portraits en très gros plan où l’on voit les yeux de Simone Veil gonflés de larmes retenues. En retrait, dans une typographie réservée habituellement aux interventions orales, David Teboul écrit un texte à la première personne pour raconter chacune de ces rencontres et se raconter aussi. Il rappelle les étapes d’une mémoire qui se réveille. Il évoque, comme une scène initiatique, la projection à la télévision du feuilleton américain Holocauste et de la participation de Simone Veil au débat qui l’a suivi, puis il accompagne le livre de souvenirs et de réflexions. Parce que les voix se répondent et que les images se suivent en se répétant parfois à un détail près, le livre est presque déjà un film. 1 . Présentation par David Teboul de L’Aube à Birkenau , « Œuvre sonore et visuelle en cinq tableaux. Pour accompagner l’entrée deSimone Veil et de son époux Antoine dans la crypte du Panthéon. » POUR DES ÉLÈVES DES COLLÈGES ET DES LYCÉES L’Aube à Birkenau pourra être lu en 3 e pour répondre à la question « se raconter, se représenter », ou en 2de dans le cadre de l’étude de la littérature d’idées. Télécharger le dossier UN ACCOMPAGNEMENT PÉDAGOGIQUE SUR LES SITES DE LA NRP Vous trouverez sur les sites de la NRP une séquence pédagogique pour aborder le livre au collège et au lycée, accompagnée d’un entretien avec David Teboul.

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Pendant une vingtaine d’années, David Teboul, documentariste cinéaste, a enregistré des entretiens avec Simone Veil. Il en a fait L’Aube à Birkenau , un ouvrage avec de nombreuses images, contenant aussi des récits où il présente de manière très personnelle chaque moment rapporté. Publié aux éditions des Arènes en 2019, L’Aube à Birkenau est désormais un beau livre de poche paru chez Pocket le 10 novembre 2021, qui peut être proposé aux collégiens et aux lycéens. L’Aube à Birkenau , une installation puis un livre Depuis leur rencontre en 2003 pour réaliser un documentaire sur Simone Veil, David Teboul a engagé une longue conversation avec elle qui s’est poursuivie jusqu’au crépuscule de sa vie. Et pour accompagner l’entrée au Panthéon de Simone et Antoine Veil le 1er juillet 2018, il lui a été donné de créer une œuvre. Ce fut L’Aube à Birkenau , installation en cinq tableaux qui trouve sa genèse dans les propos qu’elle lui a un jour confiés à Birkenau : « Les arbres pour moi surtout sur la route dans certains trajets, il faisait très froid et j’ai le souvenir que ces arbres pris dans la glace, c’était l’un des rares moments où l’on avait un sentiment de beauté. » Cette œuvre sonore et visuelle, « hommage à la fois au parcours politique exceptionnel de Simone Veil et à la survivante d’Auschwitz » 1 , honorait la mémoire des millions de déportés raciaux, Juifs et Tziganes. Un an plus tard, sous le même titre, David Teboul publiait un livre écrit à partir des enregistrements de plus de quarante heures d’entretiens avec Simone Veil. Des voix et des images La voix et le visage de Simone occupent la plus grande partie du texte. On y trouve son témoignage très précis sur l’enfance, la déportation, le retour et la vie d’après. David Teboul a également enregistré des dialogues avec Marceline, la plus jeune déportée de Birkenau qui sera l’amie de toujours ainsi que des conversations avec sa sœur Denise. Dès lors, le lecteur n’est plus le destinataire d’un discours mais le témoin d’un amour, d’une amitié, d’une extraordinaire complicité. La douleur fait surgir une émotion plus vive encore, une émotion qu’expriment les portraits en très gros plan où l’on voit les yeux de Simone Veil gonflés de larmes retenues. En retrait, dans une typographie réservée habituellement aux interventions orales, David Teboul écrit un texte à la première personne pour raconter chacune de ces rencontres et se raconter aussi. Il rappelle les étapes d’une mémoire qui se réveille. Il évoque, comme une scène initiatique, la projection à la télévision du feuilleton américain Holocauste et de la participation de Simone Veil au débat qui l’a suivi, puis il accompagne le livre de souvenirs et de réflexions. Parce que les voix se répondent et que les images se suivent en se répétant parfois à un détail près, le livre est presque déjà un film. 1 . Présentation par David Teboul de L’Aube à Birkenau , « Œuvre sonore et visuelle en cinq tableaux. Pour accompagner l’entrée deSimone Veil et de son époux Antoine dans la crypte du Panthéon. » POUR DES ÉLÈVES DES COLLÈGES ET DES LYCÉES L’Aube à Birkenau pourra être lu en 3 e pour répondre à la question « se raconter, se représenter », ou en 2de dans le cadre de l’étude de la littérature d’idées. Télécharger le dossier UN ACCOMPAGNEMENT PÉDAGOGIQUE SUR LES SITES DE LA NRP Vous trouverez sur les sites de la NRP une séquence pédagogique pour aborder le livre au collège et au lycée, accompagnée d’un entretien avec David Teboul.

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